Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 6 janvier 2013
Ce n'est pas un film comme les autres. Il a une essence particulière et une beauté propre. Mais jusqu'où s'élève sa beauté ? La réponse dans quelques lignes.
En choisissant de mettre en place son histoire un dans un lycée privé ultra-catholique, Peter Weir filme le quotidien d'un petit groupe et l'arrivée d'un nouveau membre avec une rare habileté. On découvre ainsi la personnalité de chaque personnage. Du petit coincé à lunettes en passant par l'extravagant intelligemment drôle, tous sont bien exploités par leurs acteurs. On entre alors en sympathie immédiate avec eux et l'on suit chacun de leurs mouvements avec intérêt.
Puis entre en scène un personnage, LE personnage. Un professeur de littérature(Mr. Keating) interprété magnifiquement par Robin Williams. Il fait frissonner tout au long du film et ses scènes bénéficient d'un traitement sublime. On est donc profondément touché parr la moindre de ses paroles. Cependant le sublime n'est vraiment atteint que lorsque les élèves et le professeur sont en parfaite cohésion, ce qui arrive pratiquement à toutes les scènes de cours. Des cours pas vraiment orthodoxes mais qui font ressortir toute la grandeur que R.Williams donne à son personnage. De plus c'est lorsque le fameux cercle des poètes disparus prend place que la réalisation gagne en puissance.
La poésie ne sert plus alors d'argument mais soutient le film dans sa franche critique manichéenne. Car c'est bien une lutte d'esprit qui est menée dans ce film, un fabuleux plaidoyer pour la liberté de l'esprit. Le bien est représenté par le professeur Keating et le groupe d'élèves, et le mal par le personnel hiérarchique du lycée. Et chaque affrontement gagne en intensité. On partage chaque punition, ce qui accentue notre compassion pour les personnages et notre tristesse.
Si l'on est frappé par la justesse des acteurs et la grandeur de la réalisation, on l'est encore plus par la beauté poétique qui émane du film. On savoure des vers sublimes et donnant lieu à une grande réflexion. Ce n'est presque plus de la poésie mais de la philosophie. On découvre que Mr. Keating ne donne pas des cours de poésie, mais des leçons de vie superbement mise en scène et agrémentée d'une touche musicale de Maurice Jarre pour le moins remarquable.
Et c'est sans crier gare qu'arrive un événement tragique inattendu et que l'on a droit à une scène finale magnifiquement poignante, surement les cinq dernières minutes les plus belles de l'histoire du cinéma. Et je reprends les mots de Mr. Keating (au passage meilleur rôle de Robin Williams) pour vous dire ceci : Vous verrez ce film parce que vous faites partie de l'humanité. Il y aurait d'autres choses qui pourraient vous satisfaire, mais dans ce film, la beauté, l'amour, l'aventure, c'est pour ça que vous êtes humain et que vous devez le voir. Bravo Peter Weir pour ce chef-d’œuvre qui traversera les générations.
Un des plus beaux films de ces trente dernières années mais aussi un des plus tristes ! Peter Weir réalise certainement son meilleur long métrage, fait de poésie et d'amour de la vie dans un milieu très strict où il n'y a aucune place à la liberté d'être simplement différent . On peut y voir Ethan Hawke en étudiant timide dans l'un de ses premiers rôles, sous la houlette d'un Robin Williams en professeur de lettres qui nous livre une superbe copie d'acteur . A voir absolument !
Le Cercle des Poètes Disparu : Y a des films qui marque tellement qu’on en a des difficultés à les revoir, celui-ci est clairement de cette catégorie. J’étais partie pour en faire une critique bien structuré, réalisation, montage, acteur, musique … et puis non au final cela ne serais pas rendre hommage à ce film.
Certains esprits pauvre ne verrais dans celui-ci que complaisance et mièvreries et si on ne se contente de regardé que la surface assurément c’est ce que l’on pourrait y voir. Et cela ne pourrait pas etre plus faux. Il est bien plus proche de la séance de psychothérapie d’un cabinet feutré, un décor faste, une méridienne chaleureuse et douillette mais d’on les pires horreur sont entendu.
Car ce film est là pour venir vous prendre au trippes et vous secouer l’âme, ce qu’il parviendra à faire à moins d’etre dans le déni de ses émotions. Je ne parlerais donc pas du rythme qui vous plonge dans l’univers comme un manteau dont on se recouvre lors d’une nuit glaciale, ni des somptueuses performances d’acting, ni de sa musique qui dès la première note vous indique que tout ne sera pas rose et encore moins du regretté Robin William qui signe une de ses plus belle prestation, car tout a déjà été dit sur ce film.
Je mets que très rarement 5 étoiles, trouvant toujours quelques points qui pourrait etre amélioré sur un film, mais Le Cercle des Poètes Disparu ne souffre d’aucune fausse note. Croyez bien que si il fait unanimité comme film culte et sublime cela n’est pas pour rien.
Y a des films qui sont à voir au moins une fois dans sa vie …. Et il en fait très nettement partie. Vous en ressortirez certainement pas bien et paradoxalement vous vous sentirez heureux.
A sa sortie en salle j'avais 14-15 ans. Carton à l'époque. Donc évidemment, comme tous les ados, j'avais aimé, j'avais un peu chialé, j'avais été un peu bouleversé. Bon, et puis paf, arrive un jour où faut revoir tout ça à l'âge adulte. et là le verdict est assez dur : culcul la praline. gentil, mais culcul la praline, et bien sucrée en plus. Et Robin Williams assez pénible. Les jeunes par contre - qui ont aujourd'hui 40 ans, cf. Ethan Hawke, - sont excellents. Film culte des années 90, aujourd'hui tout juste regardable. De Peter Weir, préférez quasiment tout le reste : l'année de tous les dangers, witness, master and commander, truman show entre autres et surtout (fuyez green card cela dit).
J'avais vu ce film il y a des années et j'avais bien aimé et j'ai eu envie de le revoir après tout ce temps.... ce film ne vieillit pas, il est toujours aussi poignant et décrit bien l'expression: Carpe Diem, profite du jour présent
Le Cercle des poètes disparus est un film ayant pour thème le Carpe Diem : l'ode à la vie, l'ode à l'instant présent. Robin Williams incarne un professeur dissident qui bouleverse la vie de jeunes étudiants, d'une école austère. Ces jeunes se réunissent dans une petite grotte...pour se raconter des poèmes sans se douter du drame qui les guette. Si l'idée de base était assez bonne, le film manque cruellement d'envergure, d'ambition, le réalisateur ne prenant pas le risque d'aller jusqu'au bout de son message, spoiler: sauf pour nous dire que si l'on veut être libre, il faut mourir. Dommage.
Un monument de complaisance, une orgie de guimauve à vous creuser une carie à travers un plombage. Ca larmoie, ça tremblote, ça déclame, ça pontifie des âneries dénaturant parfaitement Epicure, ça se suicide. Enfin une bonne chose. Les petits bourgeois oppressés par le conservatisme ambiant trouvent une échappatoire en se prenant pour des maîtres de la pensée. Leur gourou : Robin Williams, qui semble avoir inventé le cabotinage, dans ce rôle qui aurait pu être émouvant, et qu'il rend grotesque, de figure paternelle et émancipatrice qui va affectueusement serrer l'épaule des petits cons plus habitués aux claques viriles. D'un bout à l'autre, c'est épouvantable ; en clair, je déteste Robin Williams et je vomis ce film.