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Acidus
718 abonnés
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3,5
Publiée le 24 février 2013
Une intrigue un peu lente à se mettre en place mais elle prend beaucoup d'ampleur durant la seconde partie du film pour un final grandiose. Chacun des acteurs nous livre une prestation époustouflante ce qui permet d'oublier un scénario trop prévisible mais prenant avec ce qu'il faut d'émotion. Un bon film.
Un très beau message dans ce film, le parti pris est réussi et pas caricatural du tout. Robin Williams est drôle mais crédible : une très belle performance. La fin est glaçante, inattendue et je pense que le rendu cinématographique est très réaliste par rapport aux sentiments qu'auraient pu ressentir des proches lors d'une même situation.
Superbe film ; ode à la liberté, au non conformisme et à la vie. Un prof de lettres nons conformiste incite ses élèves, issus de la bourgeoisie aisée américaine et scolarisés dans un établissement de prestige à la discipline stricte, à être eux mêmes et dépasser les blocages familiaux ou sociétaux. Un groupe d'élèves y croit, s'enthousiasme pour la création artisistique, la libetré de parole, l'amour, mais la société et les familles et l'administration d el'école résistent et c'est le drame...le plus doué, mais aussi le plus fragile d'entre eux ne s'en remettra pas, le groupe rentrera dans le rang, le prof iconoclaste sera viré...mais la fin du film magistrale démontrera que la graine qui a été semée a germé.... Quelques scène d'antologie comme celle de l'improvisation poétique d'un élève timide, ou la descende à vélo faisant s'envoler les canards devant l'étang... Jolis décors, ambiance nouvelle angleterre, années 50, et grand jeu d'acteur de Robin Williams.
On ne ressort pas totalement indemne d'un tel film, qui sait avec distinction manier élégance et franchise. Peter Weir, que l'on voit très peu ces derniers temps ("Les chemins de la liberté" étant sa dernière bonne oeuvre), insuffle une profondeur à chacun de ses acteurs qui se fait rapidement ressentir quant à son indéniable franchise. Par ailleurs, Robin Williams réalise probablement un des meilleur rôle de sa carrière plus qu'honorable. Une belle leçon d'humanité qui met le monde de la poésie en avant, et cela au prix d'une réussite bien méritée.
Le rôle qui a popularisé robin williams dans le meilleur film de peter weir. Résultat : Un chef d'oeuvre intemporel , magnifique, devenu un classique inoubliable.
A sa sortie, "le Cercle des Poètes Disparus" m'avait profondément irrité : on y voyait Peter Weir, un réalisateur original que je suivais avec intérêt, se plier docilement aux codes et conventions hollywoodiennes, le pénible Robin Williams histrioner sans honte, et le jeune Ethan Hawke échouer à communiquer la moindre émotion remarquable. Quant au final consensuel, sensé nous rassurer quant aux graines de la révolte individuelle plantées dans le coeur des bons élèves disciplinés, son efficacité lacrymogène était tout simplement insupportable. Il faut admettre que nous avons avalé tellement de couleuvres hollywoodiennes depuis que notre niveau d'exigence a baissé dramatiquement : nous voilà désormais prêts à reconnaître que Weir avait quand même réussi à sauver son âme en préservant assez d'étrangeté dans son film pour miner (un peu) l'évidence programmatique du scénario ; à rire de bon coeur au one man show de Robin Williams, toujours bien meilleur quand il s'agit de nous amuser ; à admirer l'adolescent fragile joliment incarné par Robert Sean Leonard - et, du coup, à nous interroger du coût sur ce qui a bien pu arriver à cet acteur touchant entre ce rôle convaincant et sa réapparition en 2004 comme side-kick du Dr. House !
Peter Weir parvient à nous faire vibrer avec ce chef d'oeuvre presque dangereux d'émotions ; émotions qu'il sait transmettre à merveille. Du grand cinéma.
"Votre vie vous appartient, profitez-en", tel est le message livré par "Le Cercle des poètes disparus". Si simple et pourtant si puissant. Si naïf, et pourtant si juste. Peter Weir réalise sans doute là son meilleur film, le plus abouti à tout point de vue. Une sorte d'ode à la vie, parsemé de poésie, de symboles, et de rêve de liberté. Un rejet du conformisme pour une acceptation totale de soi-même. On ne peut qu'être touché par cette histoire de professeur de littérature, qui, par ses méthodes peu orthodoxes, va donner le goût de la vie à ses élèves. D'une part, parce que ce film possède une véritable âme comme peu d'autres longs-métrages. La musique, les décors, la mise en scène ainsi que les personnages permettent une immersion idéale dans cette école stricte et on ne peut plus classique. Cela a pour résultat notre attention, on se sent concerné et entrainé par cette fougue de la jeunesse et cette découverte de la vie, même lorsque l'on n'est pas passionné de littérature. Et d'autre part, parce que l'interprétation est tout bonnement exceptionnelle. Robbin Williams en tête, décédé il y a peu, trouve là un rôle qui lui convient totalement, bien que moins comique que ses précédents. Il insuffle au film une véritable énergie, et semble par là la transmettre aussi aux plus jeunes, eux aussi bons (Ethan Hawke), voire très bons (Robert Sean Leonard). "Le Cercle des poètes disparus" est bel et bien un grand film, qui marque durablement et laisse en nous une certaine nostalgie, d'une époque où Hollywood était un cinéma engagé.
Un film beau et émouvant malgré quelques longueurs. Les interprètes sont exceptionnels (robin williams et ethan hawke en tête). Mais si l'intention est louable, se suicider parce qu'on ne peut pas participer à une pièce de théâtre paraît un tantinnet exagéré...
Mon Dieu quel film merveilleux (bien que larmoyant je dois le dire). Rien que le contexte, un prestigieux internat de garçons aux Etats-Unis, un groupe d'ados rebelles et passionnées de poésie depuis les cours extraordinaires d'un professeur pas comme les autres. Moi j'accroche ! Robin Williams protecteur, talentueux, exellent, et drôle avec ses élèves, des acteurs extras comme Robert Sean Leonard (Dr House) ou Ethan Hawke (Lord of War). Mais la réouverture du Cercle des poètes disparus pose problème à la direction et aux parents d'élèves. La fin est très émouvante, cette dernière scène reste ma préférée où l'on voit la solidarité des élèves envers leur professeur Keating. Un très beau film.
Un film culte et d'une grande beauté, avec une troupe de jeunes acteurs très bons, Robin Williams se sublime dans ce rôle d'un professeur anti- conformiste et prouve ainsi qu'il sait être aussi bon dans des films dramatiques.
Ô capitaine mon capitaine ...Qui n'a jamais entendu cette phrase cultissime ? Une excellente composition de Robin Williams qui peut décidément tout jouer ( la femme de ménage délurée dans Mme Doubtfire, le psychothérapeute caractériel dans Will Hunting...Et Mr Keating, le professeur anticonformiste du Cercle des Poètes Disparus ). Certains trouveront que le film de Peter Weir dégouline de bons sentiments, pour ma part j'y vois plutôt un hymne à la liberté, à l'amour , à la vie tout simplement ( thème que l'on retrouvera dans un film postérieur du même Peter Weir : The Truman Show ). Le film connut un succès considérable lors de sa sortie en 1989, certainement dû à la sincérité du scénariste Tom Schulman, qui ne triche en aucune façon ( il va jusqu'au bout de la logique, de la philosophie de Keating : Seize the day, lutter contre le conformisme, s'accepter tel que l'on est et adopter un point de vue différent à chaque fois...). Le final est un moment d'émotion pure. Un très beau film, car s'il ne fait qu'offrir au spectateur un mode de pensée de façon légèrement didactique, il a le mérite de l'assumer pleinement. Mention spéciale à Ethan Hawke.
Qui n'aurait pas rêvé d'un prof comme Keating ? Pour ma part je n'ai pas eu la chance de côtoyé ce genre de professeur, même si dans l’esprit de certains de mes enseignants ils étaient l'incarnation même de John Keating ... Cet homme capte ces élèves ( moi y compris ) de manière remarquable, je suis touché par son charisme et sa bonté, un type comme je les admire ! Le reste des comédiens se surpassent également à commencé par Robert Sean Leonard bouleversant se retrouvant confronté à un père tyrannique ( mais qui l'aime ... ) spoiler: qui finit par mettre fin à ces jours et d'ailleurs cette scène est traité de manière remarquable, un choc lorsque l'on voit seulement la fumé dans le bureau le père s'en approchant et découvre son fils ( sa main ) ... . Ethan Hawke dont je suis de plus en plus fan depuis Gattaca se révèle dans cette scène ou il doit improvisé un poème avec Robin Williams, et puis bien entendu ce " O Captain ! My Captain " final accompagné de ces camarades Meeks, Pitts, Knox, " Nwanda " ( personnellement mon préféré ) ... Un des films les plus touchants à jamais crée, une ode à la poésie et à la liberté, magique ! Peter Weir est un des réalisateurs Américain qui compte ...
" C’est dans ses rêves que l’homme trouve la liberté, cela fut, est, et restera la vérité."
J'ai parlé dans ma critique de John Keating, maintenant je voudrais rendre hommage à ce très grand comédien qu'était Robin Williams, à jamais l’interprète de ce prof dont j'ai rêvé, du héros de ma jeunesse dans Hook ou Madame Doutfire, ou en ce merveilleux psychanalyste dans Will Hunting ... En tout les cas Merci pour tout !