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yohanaltec
97 abonnés
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4,0
Publiée le 11 septembre 2014
Un portrait déchirant de jeunes garçons de la fin des années 50 qui sont ivre de jeunesse. Le regretté Robin Williams interprète ce rôle à la perfection et la fin est très émouvante.
Un très beau film de Peter Weir. L'histoire est vraiment très belle, pleines d'idées et d'humanité. C'est le plus beau rôle de Robin Williams au cinéma pour moi.
Mon film préféré....Tout est dit. Un film d'une grande sagesse jamais ennuyante. Robin Williams était le seul à pouvoir interpréter ce professeur d'une valeur immense......Un hymne à la vie.....A regarder si vous déprimez.....Résultat assuré........Le meilleur de tous les temps.........
Excellent film! Une ôde à la liberté de faire ses propre choix sans craindre le regard des autres. Robin Williams est excellent et la musique va parfaitement avec l'ambiance.
Bel élan dans ce film sous fond de poésie, magnifique art littéraire. Une certaine force se dégage du film, une aspiration à la liberté spirituelle soutenu par une subtile musique. Évidemment certaines facilités apparaissent mais le film reste assez bon.
Le cercle des poètes disparus peut nous paraître un tantinet naïf et maladroit, c'est tout de même un film marquant, sur un sujet rare : l'éducation. On a tous rêvé d'avoir un professeur ayant autant d'humanité, de pédagogie, et de dons pour susciter des vocations ; et en tant qu'élève, de monter sur sa table en classe, les majeurs levés. Hélas, dans la réalité, les trois-quarts des professeurs sont incompétents (soit des policiers soit des fantoches) qui écouerent plus qui ne donnent envie d'apprendre, et la plupart des élèves leur lèchent les bottes jusqu'à s'y voir dedans.
Un film devenu un classique. Si on pourra apprécier la poésie de l’ensemble et un lyrisme sensible, ça reste quand même un cinéma étonnement académique pour le propos. Peter Weir en effet livre une mise en scène franchement d’une grande sobriété, qui pourra même surprendre tant elle semble parfois minimale. Certes c’est propre, mais c’est d’un classicisme formel trop sensible, et si, compte tenu du contexte du film on peut comprendre que cela se sente au niveau des décors, par ailleurs raffinés, c’est un peu dommage que la mise en scène manque clairement de souffle. Il y a un côté trop contemplatif, et ce n’est qu’à quelques petits instants (notamment vers la fin lors d’une séquence importante) qu’on redécouvre le fameux réalisateur. La photographie aussi d’ailleurs est finalement assez académique, semblant ne pas oser, et restant dans un académisme formel un peu froid. Quant à Maurice Jarre il signe une bande son d’ambiance trop convenue, heureusement on pourra se rattraper sur les autres pistes qui ne sont pas de lui. En clair le film est joli, mais en contrepoint de son propre propos. Le scénario est intéressant, d’une part par le contexte qu’il choisit, et pour les réflexions qu’il propose. Oh, je ne sais pas s’il faut tout écouter ou croire, mais c’est agréable de voir un film intelligent qui cherche un peu à faire réfléchir, tout en reprenant quelques ficelles un peu grosses du genre mélodramatique. Reste que ça se suit avec plaisir, c’est parfois drôle, parfois émouvant, et même si l’impression de tiédeur est parfois de mise (probablement à cause de la forme trop académique qui n’appuie pas le propos), il se dégage une certaine force du métrage. L’interprétation est à la hauteur. Bien sûr Robin Williams a trouvé ici un de ses meilleurs rôles, où sa mélancolie rieuse (j’ai toujours trouvé Williams plus mélancolique que drôle) fait merveille, lui qui apporte une grande subtilité à son personnage, mais qui, étonnement, n’est pas vraiment au cœur du film. Le métrage consacre une grosse part aux jeunes, dont pas mal de débutants prestigieux. Convaincants, il n’en reste pas moins qu’ils sont assez nombreux avec chacun leurs petites histoires, et que cette pléiade d’individus retient moins l’attention que Williams du coup. Mais enfin, les acteurs sont bons. Pour ma part Le Cercle des poètes disparus restent sûrement un incontournable, le genre de film à voir au moins une fois. Maintenant, si l’on a à faire à un film intelligent (comme presque tous les films de Peter Weir au demeurant), le décalage entre le scénario du film et l’académisme formel ne permet pas complètement de s’attacher au film, et il reste d’une certaine froideur et d’une certaine convention qui peinent à le rendre sensible, fort, et flamboyant. 3.5
Un film idéal pour tous ceux qui aiment les histoires de profs un peu fous qui libèrent leurs élèves ( du moins certains ) du carcan dans lequel le système, voire la société, les enferme ! Un beau rôle pour Robin Williams ! "Oh mon capitaine" !
L’histoire prend place dans une école où les attentes des parents prévalent sur celles de leurs enfants. Une école où la discipline est primordiale. Et voilà qu’arrive un nouveau professeur qui va dynamiter la rigueur et la sévérité. Place au libre-arbitre, au romantisme. Les cours de l’enseignant Keating ne sont pas de simples cours de littérature. Ce sont des cours où la poésie s’apprend par la passion, mais pas que. Ce sont des cours de vie. Le mot d’ordre est Carpe Diem : cueille les roses de la vie. C’est une leçon que vont apprécier et appliquer Neil et ses amis. Qu’il s’agisse du professeur ou de ses élèves, les personnages sont finement écrits. Pour leur interprétation, chaque acteur a été bien choisi. Robin Williams, forcément, est grand –comme d’habitude ?-. Il ajoute à son rôle une sensibilité et une douceur telle qu’on rêverait d’assister à un de ses cours. Ethan Hawke se dévoile, tout comme Robert Sean Leonard, Josh Charles et Gale Hansen, qui auront malheureusement une carrière moins prolifique que leur camarade. Un certain classicisme émane du film. Les plans sont maîtrisés, sans violence visuelle, la musique est sobre. Il y a peu de prises de risques dans la mise en scène de Peter Weir. Les vers lus par les étudiants collent parfaitement à cette ambiance classique. « Le cercle des poètes disparus » semble être un film d’un autre temps, une sorte de poème mis en image de la plus belle des façons.
La critique d'un film culte est malaisée. The Dead poet society est l'un des plus beaux message cinématographique sur l'émancipation, le libre arbitre et la liberté. Il convoque des thèmes puissants comme la remise en cause des dogmes sociaux et la désobéissance civile et célèbre la poésie, la beauté, l'amour, le pouvoir de l'imagination et leur capacité à transcender le monde. Ces thèmes parviennent à transcender leur contexte et nous permettent de nous identifier. Nous nous retrouvons dans le sentiment d'injustice et l'aspiration au changement de ces étudiants dont la réalité pourtant ne correspond en rien à nos vies de prolétaires. Le film est porté par un Robbie Williams au sommet. Ce professeur est un super héro qui vaut bien les Supermans et Capitaine America d'aujourd'hui. Son appel au Carpe Diem est en cela intéressant qu'il n'est pas pour autant une injonction à la rébellion ou l'oisiveté d'un hippie idéaliste qui conduirait ces jeunes à tout quitter pour l'art et peut-être ruiner leur avenir. Il garde le sens des réalité et incite ses élèves à pratiquer une activité artistique (poésie, théâtre) mais pas sans l'accord de leur entourage et à condition que le reste suive. C'est ce pragmatisme qui rend le film aussi pertinent à mon sens. A son époque The Dead poet society est aussi innovant dans son message car il dévalue les normes sociales classiques : l'argent, le succès, la gloire. La pièce de théâtre dans laquelle joue Neil est belle mais elle ne promet pas une carrière internationale à son acteur. C'est "seulement" le moyen de sucer la substantifique moelle de la vie. Le film s'appuie aussi sur la pluralité de ses personnages : Keaton bien sûr, le délire de Dalton/Nouanda, Todd l'introvertie, la "traitrise" de Cameron ils apportent tous quelque chose au récit. Et puis parce que c'est un film qu'on regarde jeune c'est aussi souvent un objet pédagogique. Je me souviens par exemple avoir découvert la notion de chantage affectif utilisé par le père totalitaire de Neil. Que de souvenirs. Le film n'est pourtant pas exempt de défaut : l'ensemble est assez niais, cela dégouline souvent de bons sentiment et le bien et le mal sont peu nuancés. Le directeur de l'établissement aurait ainsi pu être davantage creusé et dans la bouche de Neil plutôt que le : "je fais du théâtre mais cela ne m'empêche pas d'avoir la note parfaite dans toute les matières" j'aurai préféré un "Mes notes restent très bonnes et je suis heureux". De la même façon même si c'est un film de contestation il reste limité aux méthodes d'enseignement. A aucun moment n'est remis en cause le principe même de ces écoles pour familles fortunées et la reproduction sociale qu'elle induit. Les rôles féminins subissent également les préjugés de cette époque, caricaturaux au possible elles sont réduites à leur aspect extérieur : pom pom girl ou poupée de porcelaine. Comment ne pas conclure sur le crescendo d'émotion puissant, inévitable qu'accompagne chaque visionnage ? La scène mythique d'hommage au Captain est préparée par le sacrifice de Neil. Là encore la mise en scène très christique peut paraître caricaturale mais il y a dans ce passage de la mort, quelque chose de profond qui traduit aussi la sensibilité exacerbée de cette période d'adolescence. Neil paye le prix ultime pour que les autres soient à jamais changé. Les autres ce sont ses camarades mais également nous qui désormais "avons peur de mourir en découvrant que nous n'avons pas vécu".