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Un visiteur
4,0
Publiée le 13 mars 2013
Film prenant car on se met facilement à la place du personnage (qu'est ce que je ferai à sa place) et sa paranoïa ainsi que son stress est intense. Le scénario a quelques défauts (pourquoi il va pas mettre sur la gueule au type qui conduit le camion, il a déjà beaucoup de route pour se rendre a son travail, ...). La réalisation est souvent répétitive normal il y a pas 50000 manière de filmer dans une voiture, il y a beaucoup de suspense lorsque les véhicules vont très vite.
Un film qui est gravé dans l'histoire du cinéma quand même! Certes, ce n'est pas un énorme film, mais c'est le premier film de Spielberg, et pour un premier, il est très bien réalisé! Après tous ses films, il est important de voir le premier, et de se rendre compte qu'il l'a très bien fait pour un premier! Il l'a fait avec un très petit budget!
Un film qui a son suspense et son action, bien que je m'attendait à un peu plus de suspense quand même! Malgré ces bons points, il y a tout de même quelques longueurs un peu ennuyantes, mais qui ne gâchent pas le film.
Fin assez surprenante, mais plutôt bien choisie, bien que j'aurais quand même voulu voir autre chose que les bottes et le bras du routier...
Un film plutôt original qui, contrairement à certains films de Spielberg, à certainement d'autres objectifs que celui de maximiser le divertissement. Je comprend qu'on puisse trouver ce film génial, mais personnellement, je me suis un petit peu ennuyé (malgré la durée très courte du film) : le personnage central, qui occupe la caméra 80 % du temps, est insuportable de supidité, si bien qu'on en vient à souhaiter que le mystérieux camionneur parvienne à ses fins. Or, la conclusion du film est tout autre (suspens...). D'autre part, l'action est quelque peu répétitive et prévisible. A voir tout de même.
Premier film déjà très prometteur de Steven Spielberg, "Duel" est un western autoroutier qui, malgré son scénario simpliste (un quidam poursuivi par un chauffeur fou) et son budget limité s'avère très tendu. De bout en bout, le réalisateur manie avec brio la caméra, que ce soit par des plongées et contre-plongées réussies ou par des utilisation pertinentes de rétroviseurs, et parvient sans mal à scotcher le spectateur à son fauteuil. En somme, un divertissement de très bonne qualité qui n'a rien perdu de son efficacité.
Premier film du désormais mythique Steven Spielberg, "Duel" nous offre l'improbable course-poursuite entre un représentant de commerce au volant de sa voiture et un routier mystérieux (on ne voit jamais son visage) aux commandes d'un monstrueux camion. Ce qui ne devait être au départ qu'un téléfilm (le film fut exploité en salles ultérieurement) s'est vite mué en oeuvre terrifiante, un film à suspense qui mélange habilement horreur et thriller. Car à l'instar du requin des "Dents de la mer", le chauffeur du camion est un être inhumain matérialisé par son énorme poids-lourd. Figure destructrice et infernale, le monstre mécanique ne cesse de poursuivre le pauvre Dennis Weaver qui tient le film sur ses épaules puisque la moitié du temps, ce sont ses pensées que le specateur entend. Des pensées qui permettent de prendre en compte la lente descente vers la folie dont est victime ce cadre moyen. "Duel" est une course implacable aux côtés de la sauvagerie et de la fureur, un film où le spectateur s'investit totalement tant l'identification au personnage incarné par Weaver est grande face la bestialité environnante. Si Steven Spielberg garde l'image d'un réalisateur de studios talentueux, il ne faudrait pas oublier qu'au début de sa carrière, il fut l'auteur de cette poursuite infernale sur asphalte, une virée dangereuse et tétanisante à travers une Amérique quasi-désertique, 1h30 de tension constante et de peur de voir apparaître dans le rétroviseur le menaçant et colossal camion synonyme de mort et de destruction.
Un premier coup d'essai et déjà un coup de maître pour Spielberg : un modèle d'étrangeté et de suspense et une merveille de mise en scène pour un film culte.
Un film très bien réalisé avec un énorme suspense...surprenant, Spielberg déjà très fort à l'époque. La musique est très bien adapté. Le camion semble vraiment vivant. Si toutes les poursuites pouvait être de cette qualité aujourd'hui, ça e serait que du bonheur.
Pour son premier long-métrage au cinéma, Steven Spielberg s'en sort déjà bien du haut de ces 23 ans. Il a déjà tout compris dans l’art de la mise en scène. Le suspense est une science de la mise en place, la première partie est sur ce point exemplaire. La façon dont il nous fait découvrir le camion tueur lors de sa première apparition est d’ailleurs très ingénieuse (caméra, placée à ras du camion, se meut de l’arrière vers l’avant, donnant une impression de puissance renforcée par le gros bruit du moteur et l’aspect général de la machine). De nombreux autres cadrages sont novateurs pour l’époque. Cette méthode sera utilisée de nombreuses fois dans ces futurs films. Malheureusement, le scénario est minimaliste et s’avère répétitif dans le dernier tiers. Un premier succès toutefois mérité (Duel n’était qu’à la base un téléfilm...) !
Une voiture, un camion, une immense route. Voilà les trois éléments qui font l'essence du tout premier film de Steven Spielberg, réalisé pour la télévision mais tellement réussi qu'il a mérité son passage sur grand écran. "Duel" c'est avant tout un exercice de style dans lequel le jeune Spielberg s'éclate avec ce qu'il a, démontrant déjà une certaine maestria qu'il ne sera plus possible de nier à partir des "Dents de la mer". Bien évidemment, une heure et demie d'affrontement entre une voiture et un camion, c'est peu léger et parfois le film donne l'impression de tourner à vide, ajoutant quelques scènes histoire de donner de la matière. Cela ne l'empêche pas d'être plutôt efficace et montrer toutes les qualités de réalisation de Spielberg qui parvient à construire un vrai suspense à partir de pas grand chose. Pas génial mais déjà annonciateur d'un talent fou.
Un bon film avec peu de moyens : un camion et une voiture. Mais le suspens est là et on a toujours envie de voir la suite pour savoir comment notre pauvre victime va faire pour s'en tirer...
Pour son premier film, Steven Spielberg nous livrait là un essai de maître ! Partant d'une idée simplissime il nous offre un thriller oppressant à souhait, appuyé par le très convaincant Dennis Weaver, qui tient en haleine sans temps mort jusqu'à la fin.
Une bonne idée de départ. Le problème, c'est que le film ne démarre pas. Il reste dans les starting blocks. Le scénario, qui tient sur une ligne, et encore je suis généreux, a été totalement bâclé. C'est le quasi-néant. Le héros, "Binoclar" pour les intimes, est un faible, une serpillère, un sous-homme, une lavette. On a presque envie de lui foutre deux tartes dans la gueule pour qu'il se comporte dignement. Les dialogues sont dignes de "Pollux et le manège enchanté". Spielberg réussit l'exploit de faire de ce court-métrage de 6 mn un long métrage d'1h25, à la faveur de longs plans, très longs plans. Certains parlent de film culte, pour moi c'est une vaste escroquerie.
Un personnage tout à fait normal, une situation qui pourrait très bien arrivé, pas de paroles inutiles, une bande son angoissante, Spielberg signe là une de ses meilleures oeuvres. Un très bon film comme on en fait plus.
La où Steven Spielberg nous démontre tout le talent qui l'ont fait connaître au début de sa carrière, c'est sa grande maîtrise du suspense, sans cesse renouveller. Ce premier film part d'un topo assez bidon, voir difficilement réalisable pour le cinéma : un camioneur inconnu suit et menace un honnête travailleur moyen dans une course poursuite. Difficile de tenir 1h30 avec une base aussi légère, et pourtant Duel tient vraiment la route niveau sensation. Spielberg fourmille d'idées pour les scènes d'actions (quasi permanentes), ce qui donne un très bon rythme au film. Un peu vieillit aujourd'hui mais à voir vraiment.
Certes le film commence à se faire très vieux et ça se voit. Mais ça ne dérange pas au contraire. On angoisse en même temps que le personnage et on a envie de savoir comment tout cela va finir. Sans jamais voir la tête du camionneur, on ressort pourtant de ce film ravi.