Une bonne idée de départ. Le problème, c'est que le film ne démarre pas. Il reste dans les starting blocks. Le scénario, qui tient sur une ligne, et encore je suis généreux, a été totalement bâclé. C'est le quasi-néant. Le héros, "Binoclar" pour les intimes, est un faible, une serpillère, un sous-homme, une lavette. On a presque envie de lui foutre deux tartes dans la gueule pour qu'il se comporte dignement. Les dialogues sont dignes de "Pollux et le manège enchanté". Spielberg réussit l'exploit de faire de ce court-métrage de 6 mn un long métrage d'1h25, à la faveur de longs plans, très longs plans. Certains parlent de film culte, pour moi c'est une vaste escroquerie.