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Jo D
28 abonnés
133 critiques
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4,5
Publiée le 24 janvier 2012
Retour aux sources avec l'un des premiers films de Maitre Steven Spielberg. Ce road-movie dans les routes désertiques du sud des USA est un bijou. Tension hitchcockienne, BO hitchcockienne aussi (impossible de ne pas penser à la BO de Psychose), voila un bel hommage rendu par Spielberg au Maitre du suspense. Ce "Duel" entre une Plymouth rouge et un Poids lourd est un peu l'égal d'un combat de David contre Goliath. spoiler: A la fin, nous pouvons constater que c'est encore David qui a gagné !
Mais de multiples questions se posent : Pourquoi ce camion essaye t-il de tuer David Mann ? Est-ce de la violence gratuite ? Est-ce un jeu qu'il répète maintes et maintes fois avec les automobilistes qu'il a envie de prendre pour cible ? Est-ce une vengeance ? Mais la plus importante est la suivante : Qui est le chauffeur du Poids-lourd ???
On n'en voudra bien sûr pas à Spielberg de ne pas avoir dévoilé l'identité du tueur, le film étant parfait de la 1ère à la dernière minute. Mention spéciale à la scène du snack-bar en plein milieu du film, à ce moment-là on ne fait plus qu'un avec Dennis Weaver, se demandant qui peut bien être le conducteur du camion.
En tout cas une chose est sûre, après avoir regardé ce film, on ne regardera pas les camions de la même manière sur notre route !
Premier film déjà très prometteur de Steven Spielberg, "Duel" est un western autoroutier qui, malgré son scénario simpliste (un quidam poursuivi par un chauffeur fou) et son budget limité s'avère très tendu. De bout en bout, le réalisateur manie avec brio la caméra, que ce soit par des plongées et contre-plongées réussies ou par des utilisation pertinentes de rétroviseurs, et parvient sans mal à scotcher le spectateur à son fauteuil. En somme, un divertissement de très bonne qualité qui n'a rien perdu de son efficacité.
Que dire du chef d'oeuvre de Spielberg si ce n'est : "A voir !". A partir d'un fil narratif des plus simple et ténu, Spielberg donne au spectateur une leçon de mise en scène, ou comment la cadrage, la durée, et le montage des plans parviennent à ériger ce film au sommet du panthéon du cinéma (alors qu'à l'origine, ce n'est "qu'un" téléfilm) en le dotant d'un rythme haletant qui maintient le spectateur en alerte. Duel est un véritable thriller psychologique réalisé à partir de presque rien et aujourd'hui entré dans la légende du 7ème art. Culte.
Dès son premier long-métrage, un téléfilm réalisé sur une commande de la chaine ABC et tourné en moins de deux semaines, le jeune Steven Spielberg, à peine âgé de 25 ans, a su nous prouver son inventivité et sa maitrise formelle pour créer, à partir d’un pitch peu prometteur et avec des moyens terriblement limités, un suspense plein d’adrénaline et une tension captivante qui annonçait déjà l’aspect horrifique des Dents de la mer. En plus d’être terriblement stressant, ce face-à-face légendaire arrive aussi à profiter de ses décors pour ne pas être réduit à une bête course-poursuite de 90 minutes. Le road-movie cauchemardesque qu’est Duel réussit à représenter, avec l'appui du jeu tout à crédible de Dennis Weaver, les états de peur instinctifs de l’homme face à une menace insurmontable mais aussi,et c'est bien là le plus effrayant, l’opposition fatale entre l’Humain et la machine.
A 27 ans, Spielberg réalise son premier long-métrage juste avant "Les dents de la mer", son second. Steven orchestre avec maestria la poursuite entre Dennis Weaver et le camion : le suspense est déjà maintenu de main de maître. Bravo ! Accrochons nos ceintures !
Remis dans son contexte, Duel en tant que premier film d'un pionnier du cinéma est vraiment un bon film. Disposant d'un bon scénario écrit par l'auteur de "Je suis une légende" (Richard Matheson), le film propose de nombreuses scènes de course-poursuite encore assez impressionnantes et une réalisation déjà bien fournie pour un premier film. Le film a cependant un peu vieilli ce qui se ressent surtout à travers la musique et le rythme qui sont parfois à la ramasse. Seul véritable point noir du film : la qualité de jeu de Denis Weaver qui est globalement assez mauvais mais qui rentre assez bien dans l'image de l'archétype de son personnage, qui n'est d'ailleurs rien de plus qu'un archétype. A voir !
Un vrai thriller routier orchestré de main de maître par un jeune Spielberg. Un modeste employé de commerce se retrouve pris en chasse sur les routes désertiques de Californie par un vieux Peterbilt rouillé et rugissant, véritable monstre bouffeur d'asphalte, ange de la mort sans visage. Où comment avec un cadre banal, un vieux camion et quelques lignes de dialogues, le spectateur est collé à son siège pendant près d'1h30. Road-movie culte du cinéma américain des années 70 - entre thriller et western - qui n'a pas pris une ride.
Un summum de l'angoisse, où le mot "suspense" est mis ici à sa juste valeur. Steven Spielberg, pour sa première réalisation (c'est un téléfilm), gère totalement le sujet et ne s'en éloigne jamais. D'une simple petite accroche au début, on arrive à une interminable course-poursuite dantesque dont le visage du "tueur au camion" ne sera jamais dévoilé ! Bourré de remords puis d'erreurs (son arrêt dans le bar), le héros rachitique interprété par Dennis Weaver est saisissant de crédibilité. Un chef-d'oeuvre du genre.
Un des tous premiers longs métrages de Steven Spielberg, et déjà le réalisateur accroche (pardon, scotche) toute notre attention sur ce suspense qui tend à souhait le spectateur. Oui le film a vieilli, et ça se voit surtout à l’image (petit budget oblige). Malgré une petite erreur qui revient de temps en temps (la fumée d’échappement du camion pas toujours en phase avec le mode d’utilisation du moteur), Spielberg possède déjà bon nombre de recettes pour captiver le spectateur tout au long de ce road movie. Tout y est : une situation de départ des plus banales, une absence totale ou presque de musique, le bruit de la respiration qui s’amplifie, les gros plans, les pensées commentées en voix off (dont je trouve le doublage français relativement contestable), et surtout un sens du cadrage inouï, en oubliant sciemment de nous montrer le visage du routier. Une Plymouth modèle Valiant, véritable cacahuète rouge à la mécanique défaillante, contre un camion-citerne Peterbilt 281 de 1956, un mastodonte plus ou moins rouillé devenu une machine machiavélique, une machine à tuer. Un banal dépassement sur une ligne continue et ça dérape. Il est vrai que "Duel" n’est pas très long, mais il est hautement prenant, tant et si bien qu’on ne voit pas le temps passer, au gré des nombreux kilomètres qui nous font découvrir les paysages du désert des Mojaves (qui s’étend sur 3 états : Californie, Nevada et Arizona). La fin peu commune surprend un peu, pas vraiment dans son déroulement final, mais dans la manière. Et pour conclure, j’oserai dire que l’ensemble tient bien la route !!! Mouahaha !!! oui bon je sais, c'est facile mais le vrai exploit est de faire angoisser le spectateur presque autant que David Mann (formidable Dennis Weaver). Mann… comme la marque de camions ? Quelle curieuse ironie du sort... à une lettre près bien sûr.
Un suspense haletant, comme quoi on peut faire un très bon film avec pas grand chose (un camion, une voiture et une caméra). Bien plus réussi que le pseudo-remake "une virée en enfer", ce film nous plonge vraiment dans l'angoisse et l'incompréhension (mais quel est son problème à ce camionneur?!!!).
L'ombre d'Alfred Hitchcock plana et continue encore de planer sur le cinéma Américain et les quelques auteurs parfois prometteurs qui s'en dégagent. Au cours des années 70, plusieurs d'entre-eux empruntèrent un style semblable au maître avec plus ou moins de succès. Si Brian De Palma est à mes yeux celui qui s'en est le mieux sorti, reconnaissons tout de même la qualité de l'étonnant premier long-métrage de Steven Spielberg nommé "Duel" (1971). Avec un budget minime (il s'agissait à la base d'un téléfilm), le cinéaste est parvenu à imposer un style riche du point de vue de la grammaire cinématographique développée. Son scénario tenant en une ligne prouve à quel point sa réussite tient d'une mise en scène d'autant plus passionnante qu'elle repart sur les bases les plus simples du septième art pour finalement instaurer un climat de tension progressif relativement prenant et refusant le schéma-narratif cliché afin de ne s'encombrer d'aucun temps mort. La courte durée s'en ressent (1h1O) mais cette dernière jouit d'un impact incontestable sur le spectateur dans la mesure où elle détourne tout dialogue inutile, toute scène gratuite et même une fin qui aurait pu être nettement rallongée mais qui ainsi proposée reste dans l'interrogation la plus totale et surtout la terreur pure. On reste sous le choc émotionnel, admiratif de la maîtrise technique démontrée par Spielberg tout le long du film. Ses angles de prises de vue originaux servent un montage remarquable de par les variantes proposées, suppléé par une narration en voix-off assez ironique, à l'humour noir et décalé faisant mouche constamment. Reste à signaler l'intérêt porté à des situations régulièrement réduites à l'état de huis-clos ou encore la bonne interprétation de Dennis Waver. Certes "Duel" aurait certainement gagné à être plus creusé psychologiquement, l'ensemble pouvant parfois se résumer à un simple exercice de style amplifié par une utilisation un peu simpliste du son mais le résultat est là, important.
Un film culte, qui a certes vieillit, mais qui reste toujours sympathique à voir. Donner vie à un camion n'est pas donné à tout le monde, S.SPIELBERG y est parvenue avec brio.
Un film à l'histoire simple mais à l'efficacité captivante. C'est filmé de manière grandiose: le camion est très impressionnant et le suspense est très bien entretenu. Un peu trop d'ailleurs, le film s'étirant en longueur avec 2 ou 3 courtes scènes répétitives et pas utiles. Très bon dénouement cependant.
Conçu comme un téléfilm, le succès de duel fut si important sur le petit écran qu'il dut etre distribué au cinéma. Vous etes face au premier film réalisé par celui que l'on appelle desormais Steven Spielberg et malgré la pauvreté voire l'absence de dialogues, Duel est une prometteuse réussite. Cette lutte acharnée entre un simple conducteur et un camion fou est assez captivante et Dennis Weaver nous fait à la fois virevolter à bord de son bolide rouge et chauffer notre tete autant qu'il perd la sienne. On pourra regretter quelques longueurs que le metteur en scène a du rajouter lors de la ressortie en salles et une fin moyenne. Mais bien pour une première oeuvre (il y en aura d'autres !).
Tourné pour la télévision mais exploité en salles, ce film fit découvrir le génie de Steven Spielberg. Et il y a de quoi être impressionné. Ce face-à-face mythique sur les routes américaine entre un père de famille qu'on devine un brin fade – superbement incarné par Dennis Weaver – et un mystérieux camion dont le chauffeur n'apparaît jamais à l'écran, n'a rien perdu de sa force. La mise en scène est remarquable, les mouvements de caméra géniaux, et la tension présente de la première à la dernière minute. Le ton employé par le personnage principal dans ses doutes et ses hésitations est particulièrement juste. Excellent.