Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
GyzmoCA
175 abonnés
1 749 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 9 mars 2015
Je n'avais jamais vu ce film de Steven Spielberg et il fallait que je rattrape ce vide. On sent la patte du réalisateur qui arrive avec une histoire tenant sur un bout de papier à installer un vrai suspense ! La mise en scène est originale et ce duel autoroutier une vraie merveille. A voir pour comprendre tout le talent de ce réalisateur aux nombreux succès !
Il faut dire ce qui est, Spielberg fait preuve de maestria vis à vis de ce soit disant "télefilm" qui se révèle aussi efficace et maîtrisé qu'un véritable film de cinéma. La mise en scène est déjà plutôt inventive et surtout très inspirée. Le postulat de base est très simple mais le développement scénaristique ainsi que les choix de Spielberg parviennent à captiver le spectateur. J'ai tout de même noté quelques temps morts et plusieurs passages qui peuvent se révéler répétitifs. Néanmoins, j'ai passé un très bon moment devant cette première oeuvre du cinéaste américain et ne peut que la conseiller.
Revu avec grand plaisir ce premier film de télévision qui fit sortir Spielberg de l’ombre. Malgré son scénario hyper minimaliste, et l’absence d’explication à cette course poursuite, il est impossible d’oublier ce conte justement terrifiant parce qu’incompréhensible. Le début met en place une journée ordinaire et banale, symbolisé par l’appel téléphonique à la radio locale, d’un homme qui reste à la maison pendant que sa femme travaille et qui ne sait pas remplir sa fiche de recensement ! Denis Weaver, connu surtout pour ses rôles dans des séries TV, n’est pas un acteur inoubliable, le camion moche et crachant une fumée nauséabonde qui le poursuit est devenu lui une icône. Une sorte de HAL (l’ordinateur de 2001 chez Kubrick) terrestre qui s’emballe et devient menaçant. Tout l’art de Duel est de ménager une montée progressive mais inéluctable de la tension à partir de petits détails, de scènes banales qui vont commencer par une banale queue de poisson pour se terminer par une interminable chasse à la voiture. Le jeune Spielberg maitrise déjà une mise en scène dynamique, des prises de vues style bande dessinée, l’alternance des gros plans avec les panoramas des paysages désertiques. Dans un monde disparu, dans lequel les portables n’existaient pas, la moindre rencontre augmente le dilemme auquel est confronté ce représentant de commerce, héros malgré lui : ainsi la longue scène dans le café isolé de la station-service, le doute qui s’installe, la recherche du chauffeur invisible, quelle maitrise dans la sobriété ! Ou l’irruption d’un car scolaire en panne ! Aujourd’hui, on ferait techniquement plus fort, mais l’idée de départ reste géniale !! Spielberg vient de démontrer son immense à talent à raconter des histoires avec une âme d’enfant. Si Duel n’est pas un chef d’œuvre, ce film reste une pépite rare, qui n’a pas perdu de son impact émotionnel. TV2 - novembre 17
On ne le présente plus car cela fait bien longtemps que ce n'est plus nécessaire, et pourtant son premier film est une curiosité, comparé à l'ensemble de son œuvre aujourd'hui. Steven Spielberg entame sa carrière au début des années 70 avec un thriller routier haletant, qui sera l'enclenchement sur les chapeaux de roue de son prestigieux parcours. Duel est à voir, incontestablement, pour les fans ou non fans des classiques spielbergiens, car nous sommes bien loin de la planète Science-fiction qu'il finira par tant aduler. L'histoire est des plus simples, c'est même le seul reproche que l'on pourrai faire à ce film, que je choisirais au contraire comme point positif, car il amène une fluidité appréciable. Nous avons donc une course poursuite entre un jeune commercial plein d'entrain et un routier forcené, qui finira par être un véritable "duel", aux aboutissements toujours plus dangereux. On parvient immédiatement à s'identifier au protagoniste qui est le commercial, ses réactions sont purement et simplement réalistes, cela aurai pu nous arriver (d'ailleurs on a tous une petite anecdote sympathique avec un chauffard, encore plus facile pour s'identifier...) à condition de tomber sur le même genre d'énergumène psychopathe. Son adversaire est représenté par son camion et ses chaussures de cow-boy (c'est bien le far-west cette aventure finalement...!), camion que l'on finira par personnifier naturellement. La mise en scène est complétement maitrisée, les images, les sons, la voix-off (quoi que la voix-off...) enfin cela donne un épique épisode de cinéma américain, dont l'ensemble est si bien cadré pour fonctionner que l'époque ne se ressent même pas.
Peu de moyens, rien de spectaculaire, et pourtant quel effet ! Sans chercher à nous impressionner, Spielberg nous offre ici la quintessence du suspense : un représentant de commerce seul sur des routes monotones et désertes, un chauffeur de semi remorque psychopathe. Évidemment nous ne sommes pas à l'ère du portable.Juste deux hommes et leur machine, pour un duel génial, aux détails réglés et sans accroc, pas de musique perturbatrice. La simplicité même au service de l'efficacité.
Une version plus longue du téléfilm/film, premier métrage de Steven Spielberg. On y retrouve donc des séquences inédites, et cette réalisation toujours aussi efficace. J'adore ce film.
Un thriller étonnant car le concept tient en une ligne à peine mais il donne pourtant lieu à une histoire qui tient en haleine pendant 80 minutes. La mise en scène insuffle en effet beaucoup de suspense et d'angoisse dégageant une véritable atmosphère. Un coup de maitre pour un film tourné en 12 jours et par un réalisateur de moins de 25ans. Steven Spielberg fait déjà œuvre d'une grande maîtrise et se fait plaisir avec de véritables plans cinématographiques abouties et originaux, très rare pour un téléfilm. Car il est important de souligner que cette œuvre n'était qu'un téléfilm à la base avant d'être exploité en salle en raison de sa qualité. Il faut aussi rendre hommage au scénariste Richard Matheson qui a su habilement ménager le suspense. Car on se demande au bout de 15 minutes comment ce jeu de chat et à la souris inquiétant va pouvoir durer encore plus d'une heure. Or ce sera le cas avec toujours beaucoup d'intensité. La menace que constitue le camion citerne et son pilote invisible exerce une fascination qui n'est pas sans rappeler celle qu'inspirera le requin dans les Dents de la Mer que Spielberg tournera quelques années plus tard. L'atmosphère et la menace sont en effet très oppressantes. Le spectateur est de connivence avec le personnage principal notamment grace à la voix off qui apporte une certaine proximité. Dennis Weaver livre une bonne composition ( même si le doublage français laisse vraiment à désirer). Les paysages désertiques du sud des USA apporte beaucoup à cette ambiance étrange. On effleure des sujets intéressants tels que la sensation de puissance de l'homme au volant, l'ambiguité des rapports sur la route mais aussi de manière plus générale la folie du prédateur face à sa proie. Il n'en reste pas moins que le film n'a pas d'autre ambition que de nous tenir en haleine de bout en bout ce dont il arrive avec maestra. Preuve qu'un concept des plus banals peut donner lieu à un très bon film. « Duel » n'est donc pas à voir seulement parce qu'il est le premier film d'un Géant du Cinéma mais parce qu'il est avant tout un thriller comme on les aime.
Premier de ses films, Duel de Steven Spielberg est un film événement, une révélation et déjà un grand pas dans la cour des grands, dans la lignée de ce que faisait Alfred Hitchock. Tout d'abord, si le film est réalisé avec de petits moyens, le spectateur se retrouve très vite happé par le suspens effarant qui le tiendra en haleine jusqu'à la fin. Spielberg use d'une mise en scène de très haute facture, pierre angulaire de toute tentative de créer un atmosphère oppressant, grâce au recours à des plans novateurs, des effets de caméra extrêmement intéressants et des effets visuels inattendus. Le choix de ne jamais faire apparaître le visage du conducteur de poids lourd renforce le mystère, les gros plans sur Dennis Weaver, suant à grosses goûtes et bercé par une BO toute aussi inquiétante, empêchent de décrocher à aucun moment. Spielberg alterne avec beaucoup de maîtrise les temps forts de suspense avec des instants de relâchement relatifs mais pas moins intéressants, parvenant même à insérer quelques touches d'humour bien placées en début de récit. Toutefois, lors de la confrontation finale on ne peut s'empêcher de remarquer une certaine redondance dans la gestion de la course-poursuite, seul petit hic de l'ensemble. Avec Duel, Steven Spielberg du haut de sa vingtaine montrait donc au grand public dès 1973 ô combien il maîtrisait déjà l'art de la mise en scène, tenant en haleine son spectateur plus d'une heure vingt.
Steven Spielberg signe ici son premier film (historiquement pour la télévision mais qui sortira deux ans plus tard en version cinéma sur les écrans européens) qui révèle au grand public un long-métrage simple aussi bien au niveau de la réalisation (doté d'un budget assez dérisoire à l'heure d'aujourd'hui) qu'au niveau du scénario : un homme pris en chasse par un camion citerne sur une route Californienne dans un environnement plutôt inhospitalier. Et à partir de cette histoire, on assiste à un thriller efficace grâce à la qualité des prises de vue et au montage de Spielberg qui en profite pour nous montrer tout son talent. Ce duel entre l'homme et la machine, presque cruel, nous tient en haleine pendant presque une heure et vingt minutes via un suspense "crescendo". Certaines scènes, notamment celle du passage à niveau ou du snack-bar, ont un degré de violence psychologique importante et participent à la montée en puissance du film, le tout sur une bande originale très mécanique (ronronnement de moteur, klaxon de camion, dérapage etc.) Le personnage principal est littéralement harcelé par le camion jusqu'à la psychose pour montrer l'opposition homme contre machine qui spoiler: verra finalement celui-ci triompher sur le Goliath mécanique ; ce qui montre d'ailleurs le parti-pris de Spielberg quant à la technologie et la réflexion sur celle-ci. En conclusion et malgré que le film ait bien vieilli, il demeure efficient et propose une course-poursuite stressante entre un poids-lourd et un humain incarné par un bon Dennis Weaver. Un film vraiment à visionner parmi la filmographie de S. Spielberg.
Duel fait partie de ces films dont les images ont tant de force qu’elles restent gravées dans votre mémoire à tout jamais. En tournant ce film pour la télévision, le jeune Steven Spielberg réussit un coup de maître tant il montre de maestria à manier les images et les espaces. Avec très peu de moyens, il parvient à faire monter graduellement la tension jusqu’à des niveaux rarement atteints, pas très loin de la tension générée par certains films d’Hitchcock par exemple ; ce qui est, au départ, un banal évènement routier devient un terrible combat de l’homme contre la machine et aussi une certaine vision d’une société américaine déshumanisée. L’idée de base, on la doit à Richard Matheson, formidable écrivain de science-fiction, qui a transformé une de ses nouvelles en un scénario dont l’efficacité est décuplée par le talent de Spielberg à créer des images fortes.
C'est surement le film avec le moins de budget de Steven Spielberg. Néanmoins, la réalisation est si bien pensée, si bien faite que le suspense intense nous glace le sang et nous tient en haleine jusqu'au bout. Sa version actuelle, Une Virée en Enfer est tout aussi réussie, mais ne possède pas le charme de ce Duel, dont le frisson est aussi présent que le scénario est original.
D'aucuns jugeraient qu'à partir d'un matériau aussi pauvre, il est impossible de construire un suspense à couper le souffle, une atmosphère anxiogène et des personnages qui soient assez attachants pour qu'on leur prête attention. Mais ce serait sans compter sur les talents d'un jeune cinéaste prodige, répondant au nom de Spielberg, et prêt dès son premier film à pondre la flopée de chef d'œuvres qu'on lui connaît tous. Par sa mise en scène virtuose et un montage haletant, il parvient à un sommet de tension et de suspense, et ce malgré le minimalisme extrême de son scénario. Paradoxalement, c'est ce minimalisme qui fait la richesse de Duel, dont l'histoire est si simple qu'elle laisse tout le loisir à de pures sensations de suspense, de peur et d'angoisse d'opérer sans restriction. Aussi, Duel a la réputation de se goûter comme une montagne russe donnant à son public de puissantes montées d'adrénaline, avec ce que ça a de jouissif. Déjà, le cinéaste se démarque par sa mise en scène inventive et sa propension à toucher le plus grand nombre, deux qualités que l'on trouve rarement réunies.
Une tension omniprésente renforcée par un camioneur fou toujours suggéré et une mise en scène vraiment impeccable permet d'oublier que le scénario tient en une ligne. Le meilleur Spielberg selon moi.
Un excellent film d'action et de suspens de Steven Spielberg !!! Un chef d'oeuvre avec le légendaire Dennis Weaver. Un simple automobiliste est poursuit par un camion. Une course-poursuite s'enchaîne. Le premier film choc de Steven Spielberg. Encore un film qu'il prouve que Steven Spielberg n'a pas fait que de la science-fiction et qu'il a voulu faire d'autre genres comme de l'horreur pour les Dents de la Mer, du drame pour La Couleur Pourpre et Amistad, du biopic pour Lincoln et la Liste de Schlinder , de la Guerre pour Cheval de Guerre et Munich , de l'animation pour les Aventures de Tintin Le Secret de la Licorne.
Une course poursuite dans le désert pendant 1h30, ça risquerait d'être long et morne, mais non c'est justement là qu'est le talent. Ce film est trépidant et captivant. L'interpretation n'est pas mal et en l'occurence j'ai bien aimé le doublage en français qui est important vu les monologues. Une bonne réalisation malgré un budget limité, mais dommage que comme souvent il y ait des choses pas très censées ni crédibles qui du coup casse un truc. Je l'avais vu enfant, j'avais aimé même si étant gamin il m'avait choqué, depuis je ne l'avais plus vu jusqu'à aujourd'hui