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Akamaru
3 188 abonnés
4 339 critiques
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2,0
Publiée le 21 juillet 2010
Le 1er film de Steven Spielberg,et déja une maitrise et une maestria impressionnante.Car on peut etre sceptique devant ce scénario vide.En réalité,le suspense s'installe de façon insidieuse.La pression monte.Celle de David Mann,comme celle du spectateur.Le camion est présenté comme un véritable monstre.Désarticulé,fumant,tenace;il réussit à effrayer.Incroyable pour une machine!!Sa confrontation avec la Plymouth rouge est culte en effet.Bon après,j'ai trouvé le procédé répétitif,et j'ai toujours du mal avec les films sans histoire,aussi bien faits soit-ils.Mais je ne vais pas laisser ces considérations personnelles enlever le mérite qui en revient à la naissance d'un grand réalisateur.
Coup de maître pour Spielberg avec ce coup d'essai dépourvu de moyen et par conséquent d'effets spéciaux. Le résultat est d'autant plus réussi et la tension palpable.
Un film passionnant et intriguant qui prouve que la simplicité ne nuit jamais au cinéma. 4 ans avant Les dents de la mer, Spielberg met déjà en scène l'histoire d'une prédation. Primal et sans explication, le film fait appel aux instincts les plus naturels de l'homme et sans prétention aucune parvient à toucher en développant un scénario bourré de bonnes idées et absolument haletant. Dennis Weaver est excellent.
agreablement surpris par le 1er film de spielberg. le film est prenant, spielberg fait monter la tension durant tout le film avec une bonne fin et son lot de mystere(qui est le chauffeur et pourquoi pourchasse t-il la voiture ? )
Cette ambitieuse proposition de nous conserver hantants grâce à une course poursuite pendant 90 minutes échoue à nous embarquer pleinement. Assurément la faute n'en est pas à la mise en scène, réfléchie, parlante, symbolique de Spielberg qui transforme ce camion en ogre ou cette route en jeu de piste. Cependant le choix d'un comédien dénué de tout charisme, bien que cela serve l'idée de la proie qui cherche en une personnalité d'abord soumise voire pleutre les ressources nécessaires à sa survie, empêche empathie ou intérêt. Ainsi, malgré une variété des attaques du chasseur s'amusant à harceler notre anti-héros, la dynamique halète - sans doute par manque de moyens pour travailler effets sonores ou nerveux. Décevant.
Adaptation de la nouvelle homonyme de Richard Mathson, qui signe également le scénario, Duel est un thriller de grande qualité, réalisé par Steven Spielberg. L'histoire nous fait suivre David Mann, un représentant de commerce devant se rendre en voiture à un rendez-vous d'affaires. Pour cela, il doit traverser le désert de Californie. Seulement, le voyage va se transformer en chasse à l'homme lorsqu'un chauffeur de camion-citerne semi-remorque s'en prend à lui, tentant de le tuer. Ce scénario nous plonge pendant un peu moins d'une heure et demie dans une course poursuite haletante et pleine de suspens sur des routes sinueuses. On ressent grandement de bout en bout la tension et la menace représentée par ce chauffeur invisible déterminé à en découdre à bord de son arme en taule rouillée de plusieurs tonnes lancée à toute allure. Celui-ci prend plaisir à jouer au jeu du chat et de la souris avec sa proie, multipliant les provocations au volant de son engin de mort. Malgré un synopsis simpliste, l'action parvient pourtant constamment à se renouveler. La victime est elle très bien interprétée par Dennis Weaver qui passe par tous les sentiments. Les dialogues sont peu nombreux vu qu'il croise très peu de gens sur son passage, mais ils sont intelligemment écrits en nous faisant part de sa réflexion intérieure. Sur la forme, la réalisation de Steven Spielberg est parfaitement maîtrisée. Cette dernière multiplie les angles de caméras afin de varier sa mise en scène malgré une structure plutôt linéaire. Elle offre des plans inquiétants ou le danger peut survenir à chaque instant et de tous les côtés. De plus, elle évolue dans un cadre naturel agréable très bien exploité. Ce visuel est accompagné par une b.o. présente uniquement à certains moments pour renforcer l'ambiance angoissante. Le reste du temps, elle laisse place aux vrombissements du moteur et aux coups de klaxons féroces du bourreaux aux multiples roues. Cette traque s'achève sur une fin fracassante, venant mettre un terme à Duel, qui, en conclusion, est un long-métrage d'une grande efficacité, une leçon de genre tout simplement incontournable.
Duel, le premier long métrage de Steven Spielberg, d’abord sorti comme téléfilm en 1971 sur la chaine ABC, suite à son succès il sort au cinéma en 1972. Pour sa première production, Spielberg frappe fort, il en fait intelligemment, sa carte de visite et lancera sa carrière. Spielberg réussit la prouesse de réaliser un film culte avec un petit budget et un tournage concentré sur une quinzaine de jours. Avec quelques acteurs, quelques véhicules et un scénario simple, efficacement traité, le film est primé au festival d’Avoriaz. Duel s’inspire d’une nouvelle du scénariste de Richard Matheson. Deux acteurs principaux, une Plymouth Valiant et un vieux camion Peterbilt. Dennis Weaver dans le rôle de David Mann, un employé lambda qui se rend à un rendez-vous de travail et le cascadeur Carey Loftin dans le rôle du mystérieux routier, dont on ne verra jamais le visage. Un monde fait par et pour l’automobile, déshumanisé où les personnages et leurs véhicules se confondent. Une réalisation Hichtcockienne, avec une grande utilisation de plans subjectifs et de la musique. Simple et efficace.
Un scénario extrêmement simple mais ô combien efficace pour ce film captivant, inoubliable.. Un homme bien tranquille, au volant de sa petite voiture, sur une route de campagne déserte, roule en paix. Tout à l’heure, il a doublé un camion parce que celui-ci roulait très lentement en lui balançant en pleine face toute sa fumée de diesel. Mais voilà que l’engin, un camion assez terrifiant car énorme, laid, crasseux, avec des phares ronds qui semblent donner à la mécanique un air féroce de prédateur, crachant bruyamment une fumée noire d'enfer et conduit par un homme invisible – dans le sens où on n’arrive pas à le voir, semble vouloir le poursuivre … Que lui veut-il ? Au bout d’un moment, force est de constater que le monstre (humain psychopathe ou mécanique folle) l' a bel et bien pris en chasse et veut sa peau – et qu’il en a parfaitement les moyens. Un combat contre la mort, un duel très inégal s’engage alors, dont l’issue paraît bien incertaine. Un suspense qui nous maintient en haleine tout au long du film.
Nous ne sommes pas en présence d'un film, mais bel et bien d'un téléfilm. Son succès d'audience fut tel, qu'il fut porté aux grands écrans. Bien que destiné à la télé, cet objet montrait déjà les aptitudes de celui qui allait devenir l'un des meilleurs cinéastes contemporains : un certain Steven Spielberg. Et il faut bien avouer que Spielberg a été d'ailleurs très culotté, encore inconnu (ou très peu connu), sans réalisation à son actif, celui-ci opte pour filmer un simple course poursuite entre une voiture et un camion citerne transportant de l'essence. Il ne fallait vraiment pas rater son coup. Et Spielberg ne le rate pas. En effet, le cinéaste sait parfaitement où il veut aller, et comment il veut y aller. Et mieux encore, il fait preuve d'une très belle science du dosage en injectant du suspense pile au moment où il faut. C'est donc sans le moindre ennui que l'on suit ce chassé-croisé routier, dont Denis Weaver est la victime malheureuse poursuivie par un routier dont on ne voit jamais le visage. Vu le contexte, le sujet choisi et le budget minimal accordé, « Duel » est une très belle réussite.
Le synopsis du film paraît très simple, car l'histoire n'est pas très original. Mais c'était sans compter sur le génie qu'est Steven Spielberg, qui nous donne à voir un film haletant, angoissant... On comprend rapidement sa nomination au Golden Globes 1972 du meilleur téléfilm.
Premier long métrage de Steven Spielberg ce film est déjà excellent. Un vrai suspense avec un scénario presque vide, et pourtant la sauce prend. L'acteur principal Dennis Weaver (vu dans de nombreux westerns des années 50-60) est un parfait mélange de lâcheté et de hargne. Mais la force du film reste la mise en scène avec des cadrages innovants (pour 1973 !). Le style annonce déjà les "Dents de la mer" et consorts. d'ailleurs ce film précédera d'autres du genre comme "Highwaymen", et ce, comme "Les dents de la mer" lancera son genre également. Un très bon premier essai donc.
Ce film ou Téléfilm fut le premier succès de Steven Spielberg . Un scénario plus que simpliste mais tout cela est bien amené grâce au suspens mis par le réalisateur . Film culte