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lolohap
6 abonnés
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2,0
Publiée le 30 décembre 2013
C'est un film mythique car il marque le début d'un jeune inconnu nommé Spielberg. Toutefois, au cinéma, les mythes vieillissent parfois mal ... . C'est le cas pour ce "duel" qui paraît un peu ridicule 40 ans plus tard. Il y a d'énorme longueur et le brave conducteur de la voiture est trop mou et niais pour qu'on puisse s'identifier à lui. Impossible de vraiment être pris par le suspens. L'idée de départ du camion fou est bonne, mais ça s'arrête là. C'est long, et on pouvait s'attendre à une fin plus surprenante... .
Spielberg, un camion, une voiture et la route. Sur cette addition d'une simplicité incroyablement casse-gueule, Spielberg enflamme la pellicule et dynamite le cinéma et son histoire comme jamais. Dans cette poursuite implacable, rien n'est laissé au hasard, tout fonctionne à travers une mécanique scénaristique maîtrisé à la perfection. On retrouve bien évidemment quantité de thèmes de l'auteur qui seront développés plus tard dans "Jaws", "Jurassic Park" et cie. Un film précurseur, impressionnant, jouissif, un vrai chef d’œuvre.
Un classique du cinéma à suspens mené par un Spielberg bien jeune (il s'agit de son premier téléfilm diffusé sur la chaîne de télévision ABC en 1971) mais possédant déjà le style soigné qui fera sa réussite par la suite. L'histoire de cet homme qui se fait poursuivre par un camion (il a une telle personnalité donnée par Spielberg que l'on a tendance à croire qu'il est poursuivi par le véhicule et non par son conducteur) sans raison valable (pas de choc, de geste déplacé...), devient vite suffocante tant la tension grandit au fur et à mesure des tentatives du camion pour tuer ce pauvre homme. Pas de sursaut à prévoir sur son siège, mais c'est peut-être bien pire au final car il n'y a rien pour nous rassurer, on ne sait jamais où est le camion, qui est ce conducteur (on garde le secret avec des gros plans de main, de pied, une vitre sale et teintée...), ce qu'il veut à notre antihéros et surtout, jusqu'où il est prêt à aller... Un final grandiose (spoiler: sachant en plus que la chute du camion a été tournée une seule et unique fois, on dit "chapeau ") qui conclut un film essoufflant de suspens. Un maître du genre.
Il est suffisamment rare qu’un téléfilm ait marqué l’histoire du cinéma pour que cela soit souligné ! En 1971, Universal accepte donc de confier un scénario de Richard Matheson, tiré d’une de ses nouvelles, pour remplir une case du ABC Movie of the week à un très jeune cinéaste s’étant déjà illustré sur quelques épisodes de séries (dont le 1er épisode de la 1ère saison de Columbo : Le Livre témoin) : un certain Steven Spielberg. Malgré un très faible budget et un tournage extrêmement court (13 jours et encore, à la base, il n’y en avait que 10 de prévu), le résultat est tellement réussi qu’il recevra en 1973 le Grand Prix du 1er Festival international du film fantastique d’Avoriaz, ce qu’il lui permettra d’être augmenté d’une douzaine de minutes pour pouvoir sortir en salles en Europe (ce qui en fait le premier film de cinéma de Steven Spielberg en Europe alors que Sugarland express est son premier film de cinéma aux États-Unis). Il faut dire que le résultat est assez incroyable. En effet, le cinéaste arrive à créer une tension constante pendant tout le film (les quelques instants de répit servent à montrer encore que seule la mort peut arrêter le conducteur du camion) alors que l’histoire tient sur un timbre poste : un homme en voiture est poursuivit sans raison par un camion. Le scénario arrive à multiplier les rebondissements afin que cela ne soit jamais ennuyeux mais c’est surtout la réalisation qui impressionne. Spielberg fait preuve d’une maîtrise totale de l’outil cinématographique : que ce soit les mouvements de caméra, le découpage, le montage (où on trouve un raccord dans l’axe sur trois plan annonçant celui de la plage des Dents de la mer), tout concoure au suspense et prouve une maîtrise de l’espace impressionnante. De plus,spoiler: à l’exception peut-être de la scène du coup de téléphone de David Mann à sa femme, les séquences tournées pour la version cinématographique ne sont pas de simples rajouts servant à étirer la durée du film mais sont des éléments de suspense supplémentairesspoiler: (le bus scolaire, le passage à niveau ) qui restent marquants (l’introduction en caméra subjective de la version cinéma accroche le spectateur dès la première seconde). De plus, dès ce premier long métrage, Spielberg évite la volonté de trop en montrerspoiler: (on ne verra du conducteur de camion que les mains, les pieds et, dans un des derniers plans, une vague silhouette ; les raisons de celui-ci ne sont jamais expliquées…) et fait preuve d’une réflexion sur la musique de film (celle de Billy Goldenberg n’est pas du tout symphonique mais se rapproche plutôt d’une musique d’ambiance rappelant parfois Bernard Herrmann). Ainsi, à l’exception de très légères erreurs de tournage qui seraient sûrement corrigées numériquement si le film était tourné de nos joursspoiler: (le très rapide reflet de Spielberg dans une cabine téléphonique, la porte côté conducteur du camion qui est ouverte dans l’impressionnante chute finale et qui laisse penser que le cascadeur a sauté du camion...) , Steven Spielberg signe dès son premier long métrage un coup de maître qui s’avère un sommet du suspense. Un chef-d’œuvre toujours aussi efficace et prenant de nos jours. Quand on voit dit que ce type est un génie !
Steven Spielberg débute sa filmographie professionnelle par ce qui reste comme un de ses meilleurs films : un thriller ultra-angoissant situé dans un cadre désertique peuplé d'Américains excentriques. La mise en scène est prodigieuse, et le talent du cinéaste éclate au grand jour. Les débuts d'une légende, et aussi la preuve qu'un camion noirci par la graisse peut être encore plus terrifiant que n'importe quel requin géant, dinosaure ou tripode.
Reconnaissance bien méritée... Une traque à toute berzingue au travers de paysages secs et poussiéreux à l'image du quota émotionnel de ce chauffeur poids lourd. La grosse bestiole bourrue à moteur filant le train à notre petite playmouth croquignolette toute de rouge vif vêtue, sait nous faire monter en tension par assauts successifs... Il fait chaud, plutôt rester calme et croire qu'il y a une issue, des probabilités en tous cas. Du sadisme et un jeu exaltant pour l'un, une montée d'angoisses insoupçonnée pour l'autre, le passage émotionnel à travers l'écran s'opère de bien belle manière. Des plans et une photo superbe, ce repère rouge flamme nous emmène avec lui sans poser de questions. Si peu de moyens, une telle efficacité... Merci. Ils se sont fait plaisir et ils ont su nous le communiquer avec de belles performances... C'est vraiment cool. 5/5.
1971 arrive un petit téléfilm chez ABC qui annoncera alors la carrière d'un futur grand réalisateur, ce film c'est Duel, Steven Spielberg le réalise en seulement 12 jours et offre alors un road movie sous tension .
Le scénario est simple, un homme, David Mann se fait harceler par le conducteur d'un poids lourd, celui ci semble bien déterminé pour mettre fin a la vie de David .
S'en suivra alors une folle course poursuite sous tension, sous un soleil de plomb et au suspense constant . La réalisation reflète deja le talent de Spielberg, le tout est bien maintenu offrant une dose de mystère .
Le seul soucis est que le film devient un poil trop long avec cette unique idée de base, malgré tout les quelques longueurs ne sont pas gênantes . Un film prenant qui vous fait transpirer comme le protagoniste et qui fonce a toute allure, un début de carrière qui démarre fort chez Spielberg .
Bien qu'étant fan du réalisateur, son premier long-métrage ne m'a jamais vraiment passionné. Malgré son succès critique (Grand Prix du Festival international du film fantastique d'Avoriaz en 1973) et public, j’ai toujours considéré « Duel » pour ce qu’il est : un téléfilm, le coup d’essai d’un grand réalisateur en devenir. Cette première réalisation a bien mal vieilli. L'histoire de ce camion dont le chauffeur reste (presque) invisible aux yeux des spectateurs et qui poursuit sans relâche un voyageur de commerce est quand même simpliste, pas de quoi en faire un long-métrage. Personnellement, je trouve ce survival routier longuet. D’autant qu’excepté l’automobiliste, aucun autre personnage digne de ce nom ne vient enrichir le film. Comme dans son chef-d’œuvre « Les dents de la mer », Steven Spielberg joue sur la suggestion, la peur de ce que l’on ne voit pas (ici le conducteur du camion). Mais là, je n’ai ressenti qu'une vague angoisse vite dissipée. Peut-être parce qu’un camion m’est plus familier qu’un requin… Bref, pour moi, il s’agit d’une œuvre mineure dans la filmographie de Spielberg.
Hésitant entre le positif et le négatif, je tape dans le milieu 3/5.C'est assez étrange à expliquer, car je ne sais pas vraiment ce que j'en pense. D'un côté, j'ai envie de dire que c'est basique, voire chiant. Mais de l'autre, le film passe vite... je ne me suis pas ennuyé.Le film peut être résumé rapidement : 1 camion attaque sans raison 1 voiture pendant 1h30.Sorti de là, rien de bien excitant. Ce qui est le cas. Rien d'excitant. Mais l'atmosphère générale du film est tout de même oppressante, on est pris dans le film. Pour cela, ce film en serait assez entraînant.Ceci étant, le film reste monotone. Je te double, tu me doubles. Tu te caches, je t'attends plus loin sans normalement savoir que tu t'es arrêté, mais puisque c'est un film je le sais...Ce que je reproche à ce film, c'est le manque d'explications. C'est sa fin moisie.On voudrait la voir la tête de ce méchant camionneur, on voudrait savoir pourquoi il a fait ça, on voudrait que l'acteur qui en a bavé pendant tout le film lui éclate la tronche à coup de barre de fer (enfin ça c'est surtout moi). Enfin, si vous détestez les pourquoi en fin de film, mieux vaut s'abstenir je pense. Puis c'est toujours la même rengaine. On aurait envie de lui dire, mais va lui crever ses pneus à ce blaireau de routier, tu pourras partir tranquillement. Mais bon, le film serait vite fini. Ce film n'est pas sans rappeler tous les autres films où un méchant poursuit un gentil (vous avez dit cliché?) et le rattrape dans toutes les circonstance, voire même réapparait devant lui. Type les courses poursuites dans les bois où le méchant est laissé 60 mètres derrière mais réapparait 40 devant le gentil... Et bien là c'est pareil mais il y a une voiture et un camion. Mais bon à être trop tatillon, on ne profite plus.J'émets tout de même un certain doute, voire un doute certain concernant la différence de vitesse entre le camion et la voiture. J'ai toujours pensé que les camions ne pouvaient pas rivaliser. Au cinéma peut-être hein.Conclusion : C'est un film qui se regarde. Pas mauvais du tout, mais ça n'est pas un chef d'oeuvre, du moins pour ma part.
Duel : C’est du a dire que c’est mon Steven Spielberg car vu sa grand carrière. Mais en tout cas, ces un des meilleur Steven Spielberg et aussi un de mes préféré tellement j’ai adoré et halluciné en voyant ce film qui est juste énorme : une pure merveille, un bijou signé Steven Spielberg. Vraiment, j’ai était impressionné par la qualité et la maitrise que a Steven Spielberg pour son premier film. Et oui, sa tout premier et il avait déjà tous comprit aux films et il avait déjà aussi tous son talent. Vraiment, moi je dis : respect et bravo car ce film est tout simplement : parfaitement maitrisé. A ouais : c’est un énorme coup de cœur, je le dis direct. Déjà, le gros point fort de se film : c’est le scénario, et plus particulièrement la physiologique des personnages car ce film est très porté sur la psychologie des personnes : la réaction du personnage, son émotion, son épuisement psychique car c’est une véritable descente aux enfers pour le personnage qui va être harcelé par un routiers qui lui en veut beaucoup. Et le film montre à merveille cette psychologie du personnage que j’apprécier particulièrement (et qui est appuie par la voix off du personnage : il dit se qui pense : émotions… et sa j’ai bien aimée). Et puis je trouve le scénario vraiment énorme : captivant et accrocheur de la premier jusqu'à la dernier seconde du film. Et l’histoire est vraiment excellente : cette histoire de ce camionneur qui va pas arrêter de suivre, harcelé, poussé a bout ce pauvre gars qui voulez juste rentrer chez lui. Et de la va commencer une véritable cour contre la mort : moment de stress, de tension, de suspense et de rebondissement : vraiment sa n’arrête pas dans ce film et c’est sa qui est génial. Vraiment le suspense est a son maximum et les monté adrénaline son la : que sa soit pour le personnage mais aussi pour le spectateur car on a peur pour lui et des fois, on serait même a la place de lui car avec les plans de camera dans le voiture, on dirait que c’est nous qui est poursuivit : et ça c’est juste énorme. Et tout ça appuyait par une réalisation et une mise en scène tous simplement magistrale et somptueuse. Les plans de camera sont vraiment magnifique, stylé et très travaillé pour les moments de stress. (Les plans de caméra dans la voiture son vraiment classe…). Donc niveau réalisation, c’est grandement maitrisé et moi je dis : bravo car pour sa premier réalisation, Steven Spielberg fait très fort. Et pour finir, l’acteur Dennis Weaver est vraiment parfait et très convaincant dans son rôle de victime de la route, si on peut dire. Voila, un film quoi j’ai adoré et qui ma fasciné tous du long : du suspense a l’état pur. Pour moi, ce film va dans le panthéon des films de Steven Spielberg que je préfère. Je vous conseil absolument ce film qui vaut vraiment le détour. Pour moi, c’est un énorme coup de cœur pour ce véritable chef-d’œuvre. Et surtout n’oublier pas de regarder toujours dans votre rétroviseur !!!
Une idée simple, un chauffeur, David Mann (joué par Dennis Weaver), doit se rendre à un rendez-vous important lorsqu'il il est pris en chasse par un mystérieux camionneur qu'il a dépassé à plusieurs reprises. Premier film pour Steven Spielberg, il impose une atmosphère angoissante du fait que l'on ne voit jamais le conducteur du camion. Le film peut-être parfois ennuyant du fait que David Mann et tout le temps en train d'essayer de semer le camionneur fou. Dennis Weaver joue vraiment à la perfection. La fin est très subjective et laisse libre court à l'imagination.
Un monument du cinéma qui fascine et qui oppresse le spectateur du début à la fin. A partir d'un scénario de quatre pages, Steven Spielberg nous livre un film de pure mise en scène, un thriller cauchemardesque dans lequel Dennis Weaver campe le personnage de David Mann, simple représentant de son état. Le film se résume facilement : un camion poursuit une voiture pendant une heure et demi. Mais le scénario importe peu tant la réalisation est magistrale. Il est tentant de comparer ce film à l'un des films suivants de Spielberg : Les dents de la Mer ( dans les deux films, le héros doit faire face à une sorte de monstre au visage inconnu et l'affronter ). Duel est le premier film de Spielberg ( il fut d'abord diffusé à la télévision, et connut un tel succès que le réalisateur américain décida de le diffuser dans les salles obscures ). Ma scène préférée reste celle du bar restaurant, véritable morceau d'anthologie sur le thème de la paranoïa de David Mann. Amis cinéphiles : jetez vous à corps perdu dans ce film unique, qui reste selon moi l'un des thrillers les plus brillants des années 1970...
pendant une heure et demie, vous verrez un camion doubler une voiture, la poursuivre, l'empêcher de doubler, et un chauffeur de voiture qui panique à cause dudit camion. Raconté comme ça, ça parait terriblement ennuyeux et bien ça l'est encore plus que ça dans la réalité. c'est supposé vous stresser alors que ça vous fait bailler d'ennui tellement les plans sont toujours les mêmes, répétés à l'infini...encore un chef d'oeuvre qui m'aura laissé froid...