X-Men l’affrontement finale est le troisième volet d’une trilogie de film de super-héros à part comparé aux films Marvel ou DC qui sont sortis dernièrement, mais aussi un film pour lequel je n’ai pas eu besoin de visionnage avant d’apprendre qu’il était énormément détester par de nombreux fans de cette saga. Personnellement je me suis lancé comme but de voir tout les films sur l’univers X-Men avant de voir X-Men Days of Future Past pour être préparé au retour de Singer (à sa sortie les films de super-héros m’attiraient pas tant que ça).
Comme beaucoup de personne, j’apprécie cette saga pour à peu près les mêmes raisons : contrairement à d’autres, l’univers et les thématiques de ces films ont le mérite de mêler le réalisme et des thématiques certes peu novateur mais toujours intéressantes quand on sait comment les exploiter. Ce qu’a brillamment fait Bryan Singer avec le premier film qui était déjà excellent, et le second opus qui reste jusqu’à présent mon favoris avec le préquel de Matthew Vaughn sorti un peu plus récemment il y a quelques années. Jusqu’à présent je ne me suis pas encore lancé dans les spin-off sur Wolverine en raison de l’impopularité du premier film et du fait que le second ne m’intéressait pas encore, donc je les verrais surement d’ici là.
Mais pour en revenir à X-Men 3, le projet est resté en suspens après le départ de Singer pour son Superman Returns. Vaughn avait déjà refusé le projet, Joss Whedon avait aussi été contacté mais devinez quoi : Brett Ratner, le yes-men qui a récemment fait la daube qu’est Hercule a été embauché et devinez à quoi on a eu le droit ? A l’un des plus doigt d'honneur à tout ce que Singer avait accompli avant l’avènement de cette merde.
Le premier point fort de la saga, ce sont les personnages et leurs interprètes et là, je vais faire simple pour les acteurs : tout les acteurs sont bons et remplissent très bien leur part du contrat, mais les personnages sont juste massacré pour les déjà connu et très mal introduit pour ceux qu’on découvre. Commençons par le personnage le plus apprécié, Wolverine alias Logan joué par l’excellent Hugh Jackman. Autant c’est toujours cool de revoir cet acteur, autant son personnage est exploité n’importe comment
que ça soit sa relation avec Jean Grey qui vire ici carrément à la romance forcée et déjà pas très bien construit dans les précédents volets.
En plus de cela, son caractère passe littéralement lors d’une scène
du gars conscient qu’on ne ressort pas indemne d’une guerre à un héros de film d’action débile sur de la victoire des X-Men lorsque Bobby fait part de ses inquiétudes sur la bataille finale sur Alcatraz (attendez, ce n’est qu’un début et je suis loin d’avoir fini).
Après je ne vais pas me plaindre qu’il le personnage le plus mis en avant parce que, à côté du reste, ça n’a rien d’un défaut. Même
sa relation avec le professeur Charles Xavier
est saboté, et cela en une scène !
Wolverine et Charles ne sont pas amis mais sont juste en bonne relation, mais là déjà qu’on a du mal à avaler la révélation sur le professeur Xavier (j’y reviendrais), ça devient encore plus débile de nous montrer Wolverine pleurer sa mort alors que Charles Xavier a été décrit comme un gros connard il y a quelques instants plus tôt et qu’ils ne sont pas amis.
Donc non, rien à sauver pour ce pauvre Wolverine, pas même ses scènes de combats.
Mais parlons-en de Charles Xavier, c’était le professeur et guide des X-Men, celui qui dirigeait l’académie avec sagesse et qui cherche toujours une solution pour ses élèves quand ils sont en difficulté et fait preuve d’un optimiste qui le rend attachant et très sympathique à nos yeux. Et bien encore une fois, vous pouvez aller vous gratter ! Si Patrick Stewart s’en sort bien, le personnage change carrément de bord
en tant que gros connard de service entre la mise à l’écart de Scott et le fait qu’il ait manipulé mentalement Jean Grey en raison de son pouvoir immense, ce qui est une pure connerie ! Dés l’introduction du film (une des rares scènes réussites), il nous dit qu’il n’est pas du genre à manipuler le cerveau des gens à Magneto, alors pourquoi ? Pourquoi en faire une petite pute de service ? Sans compter qu’à sa mort, on a quasiment plus aucune sympathie pour lui, si ça avait été révélé après…
non, même après ça n’aurait pas pu passer, j’suis désolé.
Malicia, toujours campé ici par Anna Paquin toujours à l’aise dans son jeu et son rôle, n’est pas mieux lotie puisqu’ici elle passe
pour une chieuse lors de son premier contact avec Bobby juste parce qu’elle l’a vue s’enlacer contre Shadowcat pendant la séance d’entraînement.
Et bien sur, son personnage est complètement trahi
dans le final du film ou l’on voit qu’elle a renoncé à ses pouvoirs alors qu’elle se battait dans les deux précédents films pour être accepter tel qu’elle était… autant j’aurais pu laisser passer si on avait bien gérer l’idée même du film, à savoir l’antidote, sauf que ce n’est même pas le cas alors que c’est L’IDEE CENTRALE DU SCENARIO !
Et donc, avec un personnage comme Malicia, tu dois l’utiliser correctement, point barre !
Concernant Tornade, joué par Halle Berry, je n’ai pas tant de mal à dire, sauf peut être pour la scène d’introduction ou elle râle pour rien mais globalement son personnage reste assez bien respecté sauf qu’au final, contrairement au deux, il n’en ressort plus grand-chose. Par contre, j’aimerais savoir
pourquoi Diablo n’est plus là ? Non sérieux, pourquoi il n’est pas dans cette suite et surtout pourquoi on ne nous explique rien pendant tout le film sur son absence ? Je sais qu’Alan Cumming a refusé de jouer dans cette suite mais ça n’était pas une raison pour qu’un personnage pareil (et aussi classe) soit effacé sans raison alors qu’il semblait bien s’entendre avec les X-Men.
Mais cela n’aurait pas suffit à relever le sabotage de Scott et de Jean Grey. Pour Scott, ça ne démarrait pas si mal à vrai dire et sa dépression allait avec le personnage, mais c’est très peu exploité au final et au moment ou l’on pense que ça va aller plus loin,
arrive la mort la plus je m’en foutiste du film… celle de Scott lors de ses retrouvailles avec Jean Grey. Le problème n’est pas de le faire mourir hors-champ, mais les réactions de Wolverine, Tornade et Xavier sont trop léger quand on l’apprend. Scott est l’un des mutants les plus dévoués à Xavier et un ami/rival de Wolverine, c’est pas un protagoniste qu’on fait crever pour la grosse blague Ratner ! Donc merci pour avoir fait mourir l’un des personnages les plus appréciés de la saga, crétin.
Quant à Jean Grey, vous vous souvenez du passage du premier film ou elle donne sa vie pour sauver son équipe, ou elle se sacrifie avec son pouvoir devenant trop grand pour être contrôlé ? Et ben on seulement c’est très mal reprit, mais en plus
elle vire carrément psychopathe en puissance et incontrôlable parce que d’après Xavier, elle aurait une double identité depuis sa naissance, la véritable personnalité appelé le Phénix (Pourquoi ? Aucune idée, on s’en fout !) et la seconde une fausse crée par le professeur après avoir manipulé la cervelle de Jean Grey quand elle était enfant. Non seulement ça ne sort de nulle part et c’est introduit n’importe comment, mais en plus c’est en total désaccord avec la dernière réaction de Charles au second film. Là ou il prenait le retour de Jean comme un heureux évènement car étant un nouveau stade de l’évolution, ici ça devient un drame ajouté juste pour un enjeu débile et on oublie totalement ce point qui n’est même pas repris. Et tout ça pourquoi ? Avoir une méchante cinglée et incontrôlable qui veut tout faire péter ? Comme si ça suffisait pas avec Magneto !
Bobby, joué par Sahwn Ashmore, est à la limite respecté
du gars conscient qu’on ne ressort pas indemne d’une guerre à un héros de film d’action débile sur de la victoire des X-Men lorsque Bobby fait part de ses inquiétudes sur la bataille finale sur Alcatraz (attendez, ce n’est qu’un début et je suis loin d’avoir fini).
0
Autrement, pour ce qui est de Pyro, pas grand-chose à dire, il reste toujours le petit enfoiré qu’on appréciait dans sa manière de l’être dans le second film.
Et enfin, pour Magneto et Mystic, là encore on est en droit de gueuler : déjà parce que Ian McKellen finit par être réduit
du gars conscient qu’on ne ressort pas indemne d’une guerre à un héros de film d’action débile sur de la victoire des X-Men lorsque Bobby fait part de ses inquiétudes sur la bataille finale sur Alcatraz (attendez, ce n’est qu’un début et je suis loin d’avoir fini).
1
détruisant tout le charisme du personnage et ce qui fait qu’on arriver à vouloir s’y identifier dans les précédents films (pas celui de l’acteur non plus). Quant à Mystic, si l’actrice s’en sort avec les honneurs, le personnage est trahi
du gars conscient qu’on ne ressort pas indemne d’une guerre à un héros de film d’action débile sur de la victoire des X-Men lorsque Bobby fait part de ses inquiétudes sur la bataille finale sur Alcatraz (attendez, ce n’est qu’un début et je suis loin d’avoir fini).
2
Concernant les nouveaux personnages, on a Kitty et Colossus qui sont présent sans avoir une introduction.
du gars conscient qu’on ne ressort pas indemne d’une guerre à un héros de film d’action débile sur de la victoire des X-Men lorsque Bobby fait part de ses inquiétudes sur la bataille finale sur Alcatraz (attendez, ce n’est qu’un début et je suis loin d’avoir fini).
3
Sans compter
du gars conscient qu’on ne ressort pas indemne d’une guerre à un héros de film d’action débile sur de la victoire des X-Men lorsque Bobby fait part de ses inquiétudes sur la bataille finale sur Alcatraz (attendez, ce n’est qu’un début et je suis loin d’avoir fini).
4
Les comédiens sont plutôt bons en eux-mêmes mais encore une fois, les personnages sont ratés. Même le fauve dont j’apprécie le jeu de Kelsey Grammer est raté, voire inutile comme beaucoup de mutant ici.
du gars conscient qu’on ne ressort pas indemne d’une guerre à un héros de film d’action débile sur de la victoire des X-Men lorsque Bobby fait part de ses inquiétudes sur la bataille finale sur Alcatraz (attendez, ce n’est qu’un début et je suis loin d’avoir fini).
5
Et concernant les autres mutants comme Le Fléau, Angel, l’Homme-Multiple, on va vite les oublier parce que malgré les acteurs, tout ces personnages sont présent juste pour du fan-service auprès des fans de la BD. Ce qui est une immense connerie, encore une fois car, les deux premiers films étaient des adaptations de Singer qui lui-même n’aimait pas les comics d’origine, ce qui fait que beaucoup de ces personnages ne servent juste à rien sauf rendre ce film plus bordélique qu’autre chose.
Pour les personnages humains, on notera la présence de Michael Murphy et Bill Duke tout deux bons mais inutile également. D’une manière générale tout les personnages humains sont très tertiaires au final quand on voit le résultat. Au final, beaucoup de bons acteurs mais dont le talent est sous-exploité avec des personnages ratés ou sabotés un à un.
Ceci étant dit, il y a quand même une qualité à sauver pleinement dans ce film. John Powell reprenait les rênes de la saga pour la musique après le passage de Kamen et Ottman, et le résultat est réussi. Ça ne surpasse pas le travail de Jackman sur X-Men First Class ou celui de John Ottman pour X-Men 2 mais les morceaux qu’il a fait pour ce film sont en général de bonne qualité et s’encre très bien à l’univers X-Men, donc aucun problème sur ce point. Hélas, je ne vais pas être aussi gentil avec la réalisation complètement à côté de la plaque de Brett Ratner.
Que ça soit les scènes d’actions, les scènes plus intimistes, les plans larges ou les prises de vues, tout est fait avec platitude et sans aucune énergie, là ou Bryan Singer arrivait à rendre sa réalisation dynamique et à faire ressortir les émotions de ses acteurs à travers leurs personnages, et même à rendre les scènes d’actions entraînantes avec les chorégraphies des combattants. Sans compter qu'ici, certains combats vont même dans le ridicule
du gars conscient qu’on ne ressort pas indemne d’une guerre à un héros de film d’action débile sur de la victoire des X-Men lorsque Bobby fait part de ses inquiétudes sur la bataille finale sur Alcatraz (attendez, ce n’est qu’un début et je suis loin d’avoir fini).
6
Même les scènes censées avoir plus d’intensité
du gars conscient qu’on ne ressort pas indemne d’une guerre à un héros de film d’action débile sur de la victoire des X-Men lorsque Bobby fait part de ses inquiétudes sur la bataille finale sur Alcatraz (attendez, ce n’est qu’un début et je suis loin d’avoir fini).
7
Et c’est très bête parce que les FX sont en général d’excellente qualité (avec 210 000 000 millions de dollars c’est un minimum), mais je ne peux pas en dire autant des costumes des mutants de la confrérie qui sont souvent laid et moche à voir. La tenue du Fléau par exemple est peu impressionnante, après c’est clair que c’est pas évident de mettre en valeur un personnage qui se limite à être une masse filante, mais c’est pas une raison qui justifie un costume aussi médiocre. De même pour le costume des X-Men, c’est peut être moi mais comparé à X-Men 2 j’ai vraiment eu l’impression qu’on avait changé le design de leur costume.
Mais le plus gros doigt d’honneur qu’on ait pu faire à X-Men vient surtout du script ou l’on comprend rapidement une chose : Brett Ratner ne sait pas du tout maîtriser un film on un scénario, il n’arrive même pas à être cohérent avec ce qu’il installe ou avec l’univers qu’il construit. Et pourtant, ce film part sur une idée de départ intéressante, je dirais même géniale de chez géniale : le vaccin contre la mutation est une idée de génie car ça permet de remettre en question les idéaux des mutants.
Ça confronte un peu plus profondément les visions qu’ont Charles et Eric sur les mutants et ça permet de faire des confrontations intéressantes sur la discrimination puisque c’est le thème même de cette saga. Imaginez tout ce qu’on aurait pu faire rien qu’avec ça ! Le point de vue de certains personnages ! Le désir de pouvoir mener une vie normale comme toute personne le souhaite, c’est juste super comme concept de départ.
Mais hélas, c’est pas Bryan Singer, ni Joss Whedon ou Matthew Vaughn à la mise en scène, c’est Brett Ratner et comme ce mec ne comprend rien à ce qu’il a entre les mains, non seulement cette idée est maladroitement introduite et présenté
du gars conscient qu’on ne ressort pas indemne d’une guerre à un héros de film d’action débile sur de la victoire des X-Men lorsque Bobby fait part de ses inquiétudes sur la bataille finale sur Alcatraz (attendez, ce n’est qu’un début et je suis loin d’avoir fini).
8
mais en plus les thématiques de cet univers se font violemment descendre par ce costard cravate sans savoir envergure.
A commencer par
du gars conscient qu’on ne ressort pas indemne d’une guerre à un héros de film d’action débile sur de la victoire des X-Men lorsque Bobby fait part de ses inquiétudes sur la bataille finale sur Alcatraz (attendez, ce n’est qu’un début et je suis loin d’avoir fini).
9
Et le fait que l’idée même de l’antidote pour les mutants soit à peine exploité rend ce film encore plus insultant envers les films de Singer. Le peu de personnage qui s’intéresse à ça bâcle le propos en quelques minutes
sa relation avec le professeur Charles Xavier
0
et pour couronner le tout on résume tout cela à une vulgaire histoire de bien contre le mal… même dans les précédents films ou la Confrérie et les X-Men étaient ennemis cela allait bien plus loin qu’un vulgaire face à face entre le bien et le mal nom de dieu ! Sans compter tout les clichés idiots qu’on finit par se taper : entre le héros à la rescousse de sa demoiselle en détresse avec Wolverine et Jean, le méchant très méchant et détestable avec Magneto détruisant encore plus le personnage en lui-même, le professeur qui se révèle être un connard, etc, etc.
Si on veut aller plus loin, on pourrait faire une liste de toutes les conneries scénaristiques présentes tout au long
sa relation avec le professeur Charles Xavier
1
Mais ça ne servirait pas à grand-chose, cela dit ma préférée reste quand même
sa relation avec le professeur Charles Xavier
2
Et tout cela pourquoi au final ?
sa relation avec le professeur Charles Xavier
3
Pour être sympa, y’a bien quelques scènes à sauver dans cette avalanche de n’importe quoi,
sa relation avec le professeur Charles Xavier
4
mais ça ne sauve pas le massacre qu’est ce truc.
Donc, finalement est-ce que Brett Ratner a rendu hommage aux films de Singer ? Pas du tout ! Est-ce que ce film est bon ? Non, c’est une daube et un bras d’honneur honteux aux deux premiers films de la franchise. Et même avec la BO de John Powell et tous ces acteurs qu’on apprécie ou qu’on adore, ça ne suffit pas à sauver le carnage scénaristique qu’est X-Men l’affrontement finale. On peut se consoler d’avoir eu un excellent préquel de la part de Vaughn quelques années après, mais ce film est à retenir comme la preuve qu’il ne faut jamais confier un projet à un yes-men tel que Ratner.