Une magnifique clôture.
Comme son nom l'indique, la fin de X-Men est relatée dans ce film, et se termine de la façon que l'on attend d'un film de super-héros, sans pour autant être prévisible. Les séquences d'actions sont bien orchestrées, la bande-son est top, le scénario grandiose, les personnages évoluent d'une manière très intéressante. Bref, rien à ajouter si ce n'est foncer le voir.
Concernant mon ressenti sur cet opus, et toute cette trilogie de manière générale, elle aura clairement marquée mon début d'adolescence. En abordant des thèmes pertinents comme la génétique, mais également la haine de la différence, et tout ce qui en découle, elle aura su susciter certains questionnements intéressants. De plus, la construction des personnages, et du lien qui les unit sur trois films est réfléchie, et très bien articulé. En un sens, le genre de film tout public qui m'a ouvert la voie vers d'autres horizons cinématographiques.
Mais ce film marque également la fin de la première trilogie X-men, la seule que j'ai d'ailleurs voulu voir, ainsi que la fin d'un certain genre de film de super-héros, ainsi que l'annonce de codes récurrents dans les trilogies qui suivront. En effet, bon nombre de films X-Men ont pris le relais de cette trilogie qui ne pouvait être continué, mais la magie n'y était plus. Sans doute par la perte de l'effet de surprise de découvrir l'univers, ainsi que par l'omniprésence de Marvel et de sa politique dans ces films.
De plus, les codes qu'a posé cette trilogie ont par la suite été surexploité, à savoir : premier film - présentation de l'univers, deuxième film - mise en abîme, thème plus noirs, scénario plus dramatique, troisième opus - le dénouement par le combat final. En un sens ce n'est pas un mal en soit, c'est l'usage répété de ces derniers qui les a dénaturé. On peut par exemple les retrouver dans la trilogie Spiderman, Seigneur des Anneaux, Le Hobbit, Harry Potter, Twilight, Hunger Games, Divergente, Labyrinthe et j'en passe. La question est, les trilogies doivent-elles forcément s'articuler autour du même schéma ? (En passant outre la question : la trilogie X-Men a-t-elle vraiment initié ce leitmotiv.)
Oui sans doute pour ne pas perdre le spectateur lambda, au détriment de l'originalité, et de croire en l'intelligence des spectateurs. Fait observable sur ces dernières années, rien sur le genre des films de super-héros. C'est pas qu'on assiste à une popularisation du cinéma, ces films ont toujours été tout public, c'est que, sans vouloir être condescendant, je le trouve plus stupides (histoire de pas être vulgaire), tout du moins pour ces dix dernières années. Merci à Marvel Studios notamment.