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Un visiteur
5,0
Publiée le 16 mai 2014
Ce film m'a beaucoup touché à chaque fois que je l'ai vu. J'aime la sincérité et la simplicité des acteurs ainsi que la bande son qui accompagne parfaitement le film du début à la fin.
Magnifique ! Beaucoup d'émotion dans cette histoire d'un fils qui essaye de faire au mieux pour ménager sa mère. La musique de Yann Tiersen est du même acabit et colle parfaitement au niveau du film
"Good bye Lenin" est un joli film qui part d'une excellente idée. La fin est un peu prévisible et le film manque un peu de cohésion mais cela ne lui enlève pas son charme. Le réalisateur se concentrant sur une famille et non pas sur l'Histoire collective, on peut apprécier que le film ne soit pas manichéen et ne cherche pas à faire polémique.
Énorme succès de 2003 en Allemagne, Good Bye Lenin, a fait renaître le cinéma allemand de ses cendres en Europe et notamment en France où la production avait grand peine à se relever depuis la fin des années 70. Il aura fallu attendre Cours, Lola cours de Tom Tykwer en 1998 pour que le cinéma allemand revive enfin en Europe puis le succès de Good Bye Lenin pour revenir en bonne place dans la production européenne et mondiale. 1989, une mère dévouée de tout cœur à un idéal communiste s’évanouit puis tombe dans le coma quand elle voit une manifestation qui dégénère contre les forces de l’ordre et à laquelle participait son fils. En quelques semaines, la chute du Mur, la réunification et l’entrée du capitalisme dans l’ancienne RDA va tout bouleverser. A ce moment-là Christiane Kermer se réveille de son coma et son fils, Alex, va tout faire pour lui éviter un second choc qui est la nouvelle Allemagne. Ainsi, il va lui faire croire que la RDA est toujours sur pied par mille ruses. Très beau témoignage sur la nouvelle Allemagne en reconstruction, et le tout premier à traiter de la chute du Mur, le film enchaîne les gags en tirant à fond sur la corde quitte à en rajouter trop à certains moments. Ce qui, justement, peut ajouter à l’ironie que veut en faire le réalisateur, comme ce faux JT qui déclare que les allemands de l’Ouest arrivent vers l’Est pour fuir le capitalisme ambiant ! En effet, en créant une image de ce qu’aurait pu être la RDA idéalisée par Alex, interprété par une révélation nommé Daniel Brühl, le réalisateur n’a pas la prétention de faire regretter ou détester le communisme, mais de nous faire passer un bon moment avec un sujet drôle et poignant. Belle inventivité que ce film dont le succès a dépassé les frontières et a contribué à renforcer le cinéma allemand depuis déjà 10 ans. Avec une B.O. bien orchestrée et des acteurs formidables, Wolfgang Becker nous emmène avec un certain plaisir, à nous replonger dans les premiers mois de la chute du mur et de ses changements sur les Berlinois de l’Est.
Dans « Goodbye Lenin » on vit depuis le point de vue de l’Allemagne de l’Est la chute du mur de Berlin. Alex, jeune révolté est le fils d’une femme socialiste, active et partenaire de son régime politique au plus haut point. Après un tragique infarctus, la mère tombe alors dans un interminable coma de 8 mois. Quand soudain, le 9 Novembre 1989, le mur chute et la société occidentale débarque et impose sa culture. Alors que la mère est encore dans le coma, le communisme Allemand s’effondre et le capitalisme débarque en force avec l’égérie de Coca-Cola par exemple. A son réveil on apprend que le moindre choc émotionnel risquerait de la tuer, son fils décide donc de la protéger en recréant le monde communiste de pendant le mur en usant de tous les subterfuges utiles et imaginables. Mais le mensonge ne peut évidemment pas durer éternellement et la réalité finit forcement pas rattraper Alex… On assiste ici à un film empli de sentiments, d’humour et de joie, avec tout au long de l’œuvre, l’espoir que la stratégie fonctionne. En effet, on s’identifie rapidement au personnage et on se surprend à espérer les mêmes choses que lui. Pour conclure, « Goodbye Lenin » est un succès, d’autant plus que le contexte historique étant omniprésent, le film nous permet au fond, d’avoir un autre point de vue sur la crise du mur de Berlin.
Au moment de la chute du mur de Berlin, une famille fait croire à la mère qui sort du comas, qu'ils sont toujours en Allemagne de l'est. Il est exceptionnel de voir autant de thèmes traités avec une si grande subtilité. C'est simple tout est parfait, L'histoire véritable coup de génie, permet de nous montrer les idéaux de l'est et l'ouest sans manichéisme. L'amour du fils pour sa mère est très émouvant et entraîne le film vers des sommets d'inventions. Le courage et l'illusion des différents personnages est un vrai trésor de questionnement. Comment un réalisateur aussi incroyable a t'il pu ne pas faire d'autres films ? Un chef d'oeuvre à voir absolument ou à revoir.
ça faisait un moment que je tournais autour de ce film sans avoir l'envie nécessaire de faire l'effort de le positionner dans le lecteur. et j'ai passé le cap. on sent un coté artisanale pour ce film allemand qui arrive à bien nous faire entrer dans le monde de l'allemagne de l'est post et pré chute du mur. Il possède un coté nostalgique qui ravira les pro communistes.
Depuis le temps, je l'ai enfin regarder et j'ai bien aimé. En effet, l'histoire d'un fils qui se bat pour protéger sa mère de tous les changements que connait l'Allemagne, de la destruction de la R.D.A., ... On ne peut qu'apprécier ses efforts et son combat. Mon seul regret c'est qu'on assiste aux efforts de ce jeune mais qu'on occulte l'histoire de la chute du mur, les changements, le combat,... J'aurais davantage apprécier s'il y avait eu plus de clin d’œil à la réelle histoire. La réalisation est bonne, le casting bien trouvé, le scénario a une bonne trame et une belle histoire et la B.O. est juste magnifique. J'ai aimé découvrir dans un rôle différent Daniel Brühl, je l'ai trouvé très bon. J'ai vraiment adoré et je recommande si vous n'avez pas encore vu ce film, c'est prenant.
Il ne s’agit pas d’un plaidoyer nostalgique en faveur de l’ex RDA, mais de la vision des adultes que l’on peut avoir lorsque l’on est enfant, voire adolescent. Qui d’entre nous n’a pas eu envie de savoir quelle était la vraie vie de ses parents ou de ses grands parents au même âge ? Alexandre a souffert du départ de son père à l’Ouest. Il a vu sa mère se battre dans un environnement loin d’être parfait et Il idéalise ce monde dans lequel il a grandi. Et pourtant, sa mère qu’il veut à tout prix protéger, est plus lucide qu’il ne le croit. Elle ne lui a pas dit l’exacte vérité sur les raisons de la fuite de son père et elle ne s’effondre pas lorsqu’elle voit le buste de Lénine partir à la casse. Elle se serait sûrement adaptée à la nouvelle Allemagne comme elle l’avait su si bien le faire du temps d’Eric Honecker. Certes, sa mort coïncide avec celle de la mère patrie et les retrouvailles de son mari avec celles de la réunification, mais dans cette évocation historique, Il y a surtout beaucoup de tendresse. Comment ne pas être touché par la sincérité de ces personnages : du père à la fiancée, mais aussi du copain faux présentateur du 20 heures à l’ex cosmonaute devenu taxi. Une certaine forme de solidarité a du exister dans cet univers idyllique qui s’est écroulé pour un monde décadent.
spoiler: En 1989, le vent du changement souffle sur la République Démocratique Allemande. Finie la gloire du régime qui a tant fait rêver le jeune Alex (excellent Daniel Brühl). Comme en cette année 1978 où un cosmonaute d’Allemagne de l’Est est parti dans l’espace. Cela pendant que son de père passait à l’Ouest et que sa mère se dévouait corps et âme pour la république socialiste. Dix ans plus tard, lors d’une manifestation spontanée dans laquelle est présent son fils, sa mère fait un infarctus et sombre dans le coma. Elle rate la chute du mur de Berlin qui marque la victoire du capitalisme. Les passages dans lesquels la fratrie découvre les joies de la société de consommation (spoiler: le sexe à la TV, les fêtes, la sœur serveuse dans un fast-food, le frère vendeur d’antennes TV, etc. ) sont résolument optimistes. spoiler: Au réveil de la mère, les médecins sont formels. Elle ne doit subir aucun choc émotionnel sous peine de faire un nouvel infarctus. Facile à dire quand on sait que tout ce en quoi elle croyait a disparu avec la réunification. A partir de là, le film fait penser à « Hibernatus » avec Louis De Funès, dans un autre registre bien sûr. spoiler: Les mensonges, les astuces du fils pour faire croire à sa mère que le régime de la RDA existe toujours sont amusants et ingénieux (spoiler: jusqu’au changement des étiquettes sur les bocaux de cornichons …). Bien sûr, il y a des couacs comme spoiler: la pub Coca-Cola à la fenêtre de la chambre ou la statue de Lénine héliportée ! Mais l’accumulation de mensonges de plus en plus gros (spoiler: comme ce journal TV factice annonçant l’arrivée massive d’allemands de l’Ouest à l’Est ! ) s’avère un peu lassante à la longue. Comme ses proches, on finit par souhaiter qu’Alex arrête son petit jeu. Malgré quelques longueurs sans gravité, ce film allemand, témoin d’une époque révolue, est extrêmement émouvant. A la fin, il est difficile de retenir une larme.
Un excellent drame allemand avec de bons acteurs (ce film à révéler le très bon Daniel Brühl). L'histoire se déroule lors de la chute du mur de Berlin et de la réunification allemande qui est un sujet rarement traité dans les films. Il montre également que des personnes croyaient profondément au modèle politique de la RDA et que les citoyens est-allemands n’étaient pas si malheureux. C'est aussi touchant tout ce qu'un fils peut faire pour sa mère. Ce film possède aussi quelques passages très drôles (enregistrement de faux JT et diffusion via magnétoscope en faisant croire à la mère que c'est du direct). Un film très touchant. A voir.
Tres beau film qui parle avec nostalgie la défunte RDA avec son coté pile (la STASI , la répression , le Mur) et son coté face (Genossen, solidarité ) et à partir d'un postulat qui m'a fait penser à Hibernatus (cacher la vérité pour éviter un choc douloureux) décrit l'amour sensible d'un fils pour sa mère, prêt à tout pour l'aider à continuer à vivre dans une Allemagne de l'Est quasi pé par la réalité autour de lui il continue à nourrir son imaginaire malgré tout. De douloureux secrets de famille surgissent et expliquent une partie de son passé.A comparé avec La Vie des Autres , film plus dramatique sur le coté sombre de la RDA.
Film poétique, attachant mais qui perd peu à peu de son attrait original tout au long du film. Les acteurs sont remarquables dans la qualité de leur interprétations, c'est fluide, les personnages sont attachants. Je m'attacherais davantage à un aspect qui m'a plutôt froisser au cours de ce film, la réalisation. Elle n'est pas mauvaise du tout, pourtant je trouve qu'elle n'est pas fait pour être employé dans ce genre de comédie dramatique. Les mouvements de caméra, les accélérés sont un cruel manque de goût, une réalisation beaucoup plus posée aurait été davantage favorable pour poser un aspect beaucoup plus mélodramatique. Je considère cela comme une fausse note; c'est dommage cela aurait pu apporter davantage de profondeur à ce scénario d'une justesse et d'une originalité sans égal.