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Un visiteur
4,5
Publiée le 9 avril 2016
Wolwgang Becker signe une comédie drmatique très intéréssente.Il réussit à faire un scénario qui fait que l'o s'enuissent jamais. Le scénario est très bien construit. Il est aussi à noter l'incroyable interprétation de Daniel Brühl.
Quel dommage que le scénario cafouille vers la fin (l'attitude de la mère vis-à-vis du régime est-allemand manque de cohérence). Sinon c'est excellent. Rarement l'effet "Chris Marker" (qui montre comment l'image à elle seule est trompeuse et que le commentaire incorporé permet d'en dire tout ce qu'on veut y compris son contraire) n'avait été si bien illustrée. Le scénario qui n'aurait pu n'être qu'un simple vaudeville à le courage de nuancer certaines idées reçues et de poser quelques questions embarrassantes (qu'est-ce que la liberté quand on se retrouve sans travail ?) C'est bien interprété, c'est souvent drôle, intelligent. Bravo !
Ce film est très bien fait, il a quelque chose de chaleureux, et comme le dit la phrase accrocheuse sur la couverture, il est "aussi drôle qu'émouvant". Je confirme que c'est le cas : il est drôle, car Alex tente de reconstituer l'ambiance de la RDA à sa mère qui a tout raté de la réunification suite à un coma. Du coup, l'idée est pour le moins originale, et on se laisse entraîner dans cette intrigue. Cependant, au fil des jours, il sera de plus en plus difficile à Alex de trouver des arguments, mais malgré tout, il aura un assistant assez inattendu qui l'aidera dans sa tâche. Je mets donc 18/20 à ce film. Je retire juste deux points pour certaines séquences moins mémorables, et aussi, parce que ce film n'est pas à regarder tous les jours, car malgré des passages drôles, le film reste tout de même dramatique et je ne suis peut-être pas prêt à le supporter au quotidien.
je ne me lasse pas de revoir ce film touchant porté par l'excellent daniel Bruhl. La musique est tellement bien choisie, et toute l'histoire est très bien construite, oscillant entre petite et grande Histoire.
Le film raconte essentiellement l'amour d'un fils pour sa mère en Allemagne durant la période qui suit la chute du mur de Berlin. Bien réalisé avec une bonne musique. Il y a un gros aspect social et historique en arrière plan. Pas mal mais un peu long et manquant d'humour.
Ah, mais pourquoi ai-je attendu aussi longtemps avant de voir ce film. C'est un vrai bon petit rappel historique sur ce qu'était l'Allemagne il y a de ça moins de 30 ans. La confrontation entre deux Etats, l'un symbole du capitalisme et de la consommation, l'autre du communisme et beaucoup plus socialiste donc, représentant la division d'un seul et même peuple, déchiré depuis des années. C'est donc avant tout un film pertinent, et qui ne vieillira guère et sera toujours bon à montrer aux générations futures, pour expliquer ce qui s'est passé, lors de la chute du mur. Mais si foncièrement c'est plutôt bon, le gros bémol du film demeure néanmoins sa forme. En effet, la mise en scène n'est pas des plus réussies, et bon nombre d'idées - bien que drôles à première vue - ne tiennent finalement pas la route (je pense par exemple au fake journal télé) sur la durée. Mais qu'importe, l'idée est développée jusqu'au bout, et même si on peut reprocher quelques défauts ça et là, il s'agit d'une oeuvre à voir, car j'ai la curieuse impression qu'on oublie trop vite le passé.
Sympathique comédie sociale construite sur une idée astucieuse, ce film s'avère plaisant à suivre, même si sur la longueur l'idée de départ peine à garder le rythme. Néanmoins, les comédiens (surtout Daniel Brühl) s'en tirent très bien, et le film se laisse suivre sans problème, reconstituant un monde disparu avec moults clins d’œil.
Décidément le cinéma allemand n'a vraiment pas de quoi jalouser le notre ( logique vu que notre cinéma franchouillard se compose essentiellement de comédies nanardesques ou de grandes leçons de morale ). Gold bye, Lénine ! suit un scénario de départ assez simple : un homme doit cacher à sa mère, une socialiste qui est tombée dans le coma et qui s'est reveillée, la chute du mur de Berlin car cela risquerait de la tuer. Toutes les excuses trouvées par le héros pour faire croire à sa mère que le socialisme est encore présent à Berlin nous plonge dans quelque chose de finalement légèrement plus complexe et intelligent. L'humour et l'émotion sont également au rendez-vous et cela donne au film un ton à la fois léger et profond bien maîtrisé. Les acteurs sont bons, Daniel Brühl en tête, qui a été révélé par ce film et qui offre une prestation vraiment sympathique. La BO est excellente ; jouée au entièrement au piano, elle ajoute l'émotion nécessaire au film. Une excellente surprise pour tous les publics. A voir.
Après avoir tellement entendu parler de ce film, je suis grandement déçu. D’une part car la scénario, c’est Hibernatus tout craché, sur un fond historique, que ce n’est pas si original que ça, et qu’en plus ils tirent franchement sur la corde rendant certains passages très peu crédibles. Le film en lui-même comporte des invraisemblances difficiles à croire (la mère s’arrête de parler, elle remarche comme si de rien n’était, elle gobe tous les mensonges, il déchire l’argent,…). Ensuite qu’on en pense que le mensonge va s’arrêter pour donner au film une deuxième partie potentiellement plus intéressante, ils nous inventent une histoire burlesque pour continuer (des milliers de gens de l’ouest souhaitent venir à l’est, oui très crédible !). Le reste n’est pas si mal, le coté historique est intéressant, le vécu par la famille allemande typique est pas mal fait, et puis ça reste un des films allemands connus. Mais dans l’ensemble, ce Good bye Lenin n’est pas à la hauteur de ses attentes, et ne frôle en aucun cas le chef d'oeuvre.
On ne peut pas dire que Good Bye, Lenin ! n'est pas original. Mais il a tout de même fait son temps. Hormis le contexte géo-politique, il n'y a pas grand chose à se mettre sous le dent. La réalisation est touchante, certes, mais cela ne fait pas tout. Aujourd'hui ce film n'est pas indispensable, juste interessante pour la culture cinématographique !
Voilà un vrai scénario original ! Cette histoire prenante qui commence comme une preuve d'amour tourne rapidement au jeu grandeur nature. On prend plaisir à voir la mise en scène que s’inflige ce fils et tenter par tous les moyens de remonter le temps, tout ça pour le bien être de sa mère. Un film surprenant que l’on n’est pas prêt d’oublier.
Avec son humour pince-sans-rire et son ton nostalgique, "Good Bye Lenin!" imprime sa marque imperceptiblement. Le scénario est excellent et permet de raconter une histoire familiale atypique mais touchante avec intelligence et subtilité. Voir la fin du communisme sous cet aspect introspectif impose un regard neuf, loin des clichés, bien que Wolfgang Becker use de nombreux lieux communs associés à la RDA. Ces choix amènent surtout à comprendre facilement le sentiment d'« Ostalgie » qui a pu animer les Allemands à l'époque de la chute du Mur. Le tout est certes un peu lisse, mais en fin de compte remarquable, d'autant plus que les différents procédés utilisés pour faire croire à la mère que le communisme est encore présent sont ingénieux et passionnants à suivre, avec une touche à la Gondry dans le tournage des reportages télévisuels.
L’histoire de Good Bye Lenin ! se situe RDA à la fin des années 80. Une femme fait un malaise cardiaque et se retrouve dans le coma. A son réveil, huit mois plus tard, le Mur de Berlin est tombé. Pour éviter le choc fatal que lui procurerait la nouvelle, Alex décide de garder sa mère dans sa chambre sans lui révéler la situation politique actuelle, tandis que tout le pays est en train d'évoluer. Le film se concentre autant sur les personnages que sur la société qui les entoure. Alex et sa sœur Ariane découvrent ainsi le mode de vie capitaliste qui change considérablement leur quotidien : les magasins sont remplis, les publicités fleurissent, les marques sont à nouveau autorisées, le taux de chômage augmente, les gens doivent changer de métier par nécessité, etc. La volonté de la mère d'avoir certains produits qui n'existent plus permet de confronter le passé et le présent de manière très intelligente. Au final les personnages, tout comme le film, ne prennent parti ni pour le capitalisme ni pour le communisme. Ils sont juste témoins de ce changement et n'émettent pas de jugement. Lors des scènes tristes, le film ne tombe pas dans le piège du mélodrame larmoyant et laisse un sentiment de mélancolie à la place. A l'inverse, lorsqu'il veut nous faire sourire avec une anecdote, il réussit souvent à nous faire rire franchement. La réalisation rend le film profondément positif, surtout lors d'énumérations d'actions très rythmées et d’accélérations de l'image qui rappellent beaucoup Jean-Pierre Jeunet et son éternelle bonne humeur. Cela se sent jusque dans la musique puisque le compositeur est le même que celui d'Amélie Poulain. Good Bye Lenin ! est un beau film sur les liens familiaux, mais il est aussi un portrait objectif du quotidien des Berlinois pendant cette période charnière dans l'histoire de l'Allemagne.