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    Good Bye Lenin !
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    557 critiques spectateurs

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    Alasky
    Alasky

    349 abonnés 3 400 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mai 2021
    Excellent film qui mêle l'histoire d'un pays et l'histoire de famille, sans pour autant prendre parti politiquement, juste en mettant en scène des personnages à l'aube de la réunification de l'Allemagne, grand changement qui a secoué bien des gens à l'époque. Superbe musique et très bonnes performances d'acteurs/actrices.
    Biertan64
    Biertan64

    49 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 avril 2021
    Good bye, Lenine! est un film allemand qui parlera essentiellement aux allemands, à ceux qui ont connu la division du pays puis la réunification suite à la chute du mur.
    Il tente une évocation maladroite de cette période avec une histoire absurde qui ne fait jamais sourire (si c'était le but) et qui ne montre que de loin les changements sociétaux ou politiques.
    Malgré un synopsis intéressant, la mise en scène et les acteurs (dont le jeune Daniel Bruhl) ne convainquent pas et comme nous ne sommes ni dans une comédie, ni dans un drame, l'ennui s'installe.
    Cineseba
    Cineseba

    43 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2021
    Good bye Lenin ! montre bien le portrait des Allemands d'Est bouleversés par la réunification de l'Allemagne : la chute du mur Berlin. Le fils doit à tout prix éviter le choc emotionnel à sa mère communiste qui sort d'un long coma. Sinon, ce choc sera mortel pour la mère ! Imaginez les galères de son fils. Le contexte social dans le film est étonnant : disparition des marques, apparition de Coca-Cola, d'Ikea, et des produits venant de l'Occident. C'est un film original car on avait l'habitude de penser à une période de la Deuxieme Guerre mondiale quand on parle d'Allemagne. Certes, ce film me fait penser à un Hibernatus (mais la mère n'est pas sortie de la glace !) Drôle, émouvant, charmant. A ne pas rater !
    davidim
    davidim

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2021
    Le mur de Berlin est tombé.

    Film très émouvant qui me ramène des années en arrière quand j'étais encore en classe de 4ième.

    Je n'appréciais pas plus que ça ce film quand je l'ai regardé, car c'était obligatoire, mais avec le recul je suis heureux que notre professeur d'allemand Mme Badetz, nous aies permis de regarder ce film.

    Merci !

    https://youtu.be/d8EfGulrWl8

    🎼 B-O : http://bit.ly/YannTiersenWiki​
    ℹ️nfo : http://bit.ly/GoodByeLeninWiki​
    🦉 Blog : https://fiso-lofi.blogspot.com/
    Paul B
    Paul B

    45 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2021
    Une satire habilement maîtrisée qui casse la pensée unique vis-à-vis de l'est du rideau de fer.

    Un film de qualité donc, qu'il est important de voir au moins une fois.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2023
    Je vois pour la 4ème fois « Good bye Lenin ! » de Wolfgang Becker (2003) et reste subjugué par la qualité de ce film. L’histoire est bien connue et les scènes où un hélicoptère transporte le buste de Lénine et où on déroule une grande publicité Coca-Cola restent présentes à l’esprit de tous. Le plus fascinant est l’amour qu’a Alexander (Daniel Brühl) pour sa mère Christiane (Katrin Sass), très investie dans la vie sociale de son pays et victime d’un infarctus le 7 octobre 1989 - jour du 40ème anniversaire de la RDA - en voyant son fils manifester pour la liberté d’expression, infarctus qui va la plonger dans le coma pendant 8 mois. Alexander va tout faire pour éviter que sa mère ne connaisse la vérité cad la chute du mur de Berlin et de la RDA. Il refera sa chambre à l’identique, se démènera pour trouver des cornichons Spreewald et du café Mocka Fix, organisera sa fête d’anniversaire à l’ancienne avec le comité des voisins et une chanson des jeunesses patriotiques… et il ira même jusqu’à passer des fausses cassettes vidéo à la gloire de la RDA qui attire les Allemands de l’Ouest déçus par le capitalisme et qui affluent vers l’Est. Plus touchant encore est la scène où il demandera au héros de son enfance, Sigmund Jähn, le premier cosmonaute est-allemand devenu chauffeur de taxi, de jouer le rôle du nouveau secrétaire de la RDA qui a décidé d’ouvrir les portes aux allemands de l’Ouest et donc la réunification… alors que sa mère n’est pas dupe (la jeune Lara, infirmière russe et petite amie d’Alexander, lui ayant révélé la vérité) et elle de regarder son fils avec un tendre sourire.
    Un film dont le scénario est ingénieux et qui est très bien filmé avec une très grande tendresse. Bref, un chef-d’œuvre !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 octobre 2020
    Malheureusement il me semble que je fais partie de la minorité de personnes qui n'aimaient vraiment pas Good Bye, Lenin!. Je l'ai regardé tel qu'il m'a été prêté par un ami qui l'aime vraiment alors j'ai pensé l'essayer. L'intrigue est un concept intéressant un fils aimant tente de protéger sa mère d'un choc potentiellement mortel en recréant Berlin-Est dans leur appartement après l'effondrement du mur. Cependant pour moi cela se situe mal à l'aise entre la comédie et le drame n'ayant ni assez d'humour pour une comédie ou se sentant suffisamment trop sérieux pour un drame. Et malgré l'idée originale de l'intrigue il ne se passe pas grand chose. Il y a plusieurs sous-intrigues mauvaises qui semblent n'avoir aucun rapport avec le reste de l'histoire et ne l'aident pas du tout. Le rythme est lent l'histoire sans engagement et la plupart des personnages pas sympathiques ou charismatiques du tout. Si vous êtes fan de ces films où il ne se passe pas grand chose vous l'apprécierez . Peut-être que j'ai raté quelque chose car cela semble être un film universellement populaire...
    Fabien S.
    Fabien S.

    546 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    Un très bon film sur la fin de l'ère soviétique et la destruction du mur de Berlin en 1989. Une très belle histoire.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    182 abonnés 2 268 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2020
    J'ai vraiment beaucoup aimé ce film, à la fois drôle et émouvant. Le réalisateur arrive à nous transmettre toute la force et la conviction qui animent le héros pour ménager le cœur de sa mère. Mais ce qui est le plus admirable, dans ce film, ce sont les diverses manipulations auxquelles il se prête spoiler: : la manipulation d'une mère envers ses enfants par rapport aux raisons du départ de leur père, la manipulation des images pour les informations télévisées fabriquées par le fils et son collègue pour les "rationaliser" vis à vis de l'Allemagne de l'Est, etc.

    J'ai vu 2 films allemands cette année : L'Expérience (Das Experiment) et "Good Bye Lenin !" et je dois dire que ce sont vraiment 2 excellents films (ils sont facilement dans le TOP 5 des 41 films, toutes nationalités confondues, que j'ai vus jusqu'à présent). Pourquoi, alors, n'y a-t-il pas davantage de films allemands distribués en France et pourquoi ne sont-ils pas mieux distribués (je pense surtout à "L'Expérience" (Das Experiment) qui était vraiment sous-distribué avec 5 salles à Paris) ?
    Pierre.L
    Pierre.L

    15 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2020
    Pour évoquer les événements à Berlin(-Est) en 1989-90, marqués à la fois par l'instauration de la liberté, le chemin vers la réunification et l'invasion de la pub occidentale, la narration menée par le personnage principal prend une forme ironique et poétique : "La vie dans notre petit pays ne cessait de s'accélérer. Nous étions comme des petites particules dans un immense cyclotron...". Et au récit historique réel s'ajoute le récit imaginé par Alex pour simplement protéger sa mère fragile et en fin de vie, en suggérant juste un mouvement inverse où c'est la RDA socialiste qui deviendrait le modèle attractif et déciderait de s'ouvrir. Sa soeur étant plutôt sceptique et agacée, il devra faire preuve de débrouillardise, avec l'aide d'amis, afin que sa mise en scène tienne...Ce film rappelle aussi qu'avec un magnétoscope et des cassettes (personnellement, j y suis resté longtemps attaché...), on pouvait déjà faire pas mal de choses !
    gizmo129
    gizmo129

    96 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 février 2020
    Film allemand de 2003, Good Bye Lenin parle d'une famille de Berlin Est qui vit la chute du mur. La mère, fervente patriote du régime russe tombe dans le coma aux prémices de cette révolution et se réveille dans un monde rapidement occidentalisé. Pour éviter tout trauma supplémentaire, ses enfants et son fils en tête décide de lui faire croire que la RDA est encore en place, mieux même, qu'elle a vaincu les capitalistes voisins. Avec ce pitch original, le film délivre une belle fable familiale et un amour maternel beau à voir notamment dans la dernière partie du film. Le film montre également, avec un parti pris tout de même, les effets de l'ouverture au monde de cette ville coupée en deux et le changement de mode de vie avec ses hauts et ses bas pour ses différents habitants. Avec une très bonne musique proche de Amélie Poulain et quelques plans marquants, Good Bye Lenin est un film allemand culte et utile à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 janvier 2020
    Le film est interessant pour comprendre la scission entre l’Allemagne de l’Est et de l’Ouest, d'un point de vue unique.
    spoiler: Bien que le sujet soit lourd, le film prend un aspect parfois comique dans la persévérance d’Alexander à reconstruire la vie sous RDA. Il s’enlise dans son mensonge.
    Au final, n’est-ce pas égoïste que de cacher une vérité si importante à sa mère ? Bien que cela parte d'une bonne attention, on en vient à se demander si il le fait pour lui ou pour elle. Cela devient absurde tout en restant très touchant. La BO est magnifique !
    SociN
    SociN

    11 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2019
    Un film drôle et touchant sur l'amour filial. Le sujet est original, le film, grand public, peut être lu avec plusieurs niveaux de lecture. Une vraie réussite !
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2019
    Lénine est parti socialiste bien avant que le mur de Berlin en ratatouille. Pourtant, si Becker fait appel au grand personnage, ce n’est pas juste pour permettre le magnifique & symbolique enlèvement de son buste à Berlin-Est ou pour faire figure de proue(sse) devant d’autres grands personnages, ceux du film.

    Les murs de Berlin-Est en 1989 vibraient au passage des tanks dans les rues, et le peuple à l’évocation de ses ”camarades”, diaspora politico-survivaliste d’une URSS à l’agonie. Une situation digne d’être toujours rappelée ne serait-ce que dans une optique historique, mais dans notre cas, c’est aussi un cadre qui se prête bien à une forte contextualisation, et un terrain propice à la voix off de Daniel Brühl qui serait facilement encombrante dans un autre contexte. Enfin, c’est une aire créative parfaite pour Becker qui dote à qui mieux-mieux son film de compositions tour à tour charmantes & grinçantes, pastels & vives, positives & négatives.

    Dans ce jeu de cloche-pied sur la frontière entre les deux Allemagne, réduite à un fil d’équilibriste par les treize années séparant la chute du Mur & le tournage, il est aussi formidable de voir la métamorphose de Berlin réunifiée, retranscrite avec toute sa fulgurance et avec la moindre once de son sens pour les habitants éperdus. C’est une saveur de nouvel âge hippie qui est créée par l’huile & l’eau de la ville, mélangées dans le miracle social.

    On regrette au passage l’arrière-goût un peu artificiel derrière les Berlin contrastés à outrance par les effets visuels, où l’Ouest se dote du vernis aseptisé & un peu idéaliste qui nappe aujourd’hui les dystopies les plus timides.

    Au gré d’arabesques aux motifs ni répétitifs ni redondants, Becker nous fait subir les problèmes de ses personnages dans une histoire extrêmement fictive qui pourrait être… extrêmement vraie. Son scénario consiste à prendre le point de basculement de la chute du Mur et d’y ajouter juste une épice scripturale : le coma. Un trait tiré au-dessus d’un basculement qui serait fatal s’il était révélé à la souffrante à son réveil, et dont la simplicité n’a d’égaux que la réalité du choc & les délices de quiproquos discrets que Becker n’avait plus qu’à se pencher pour ramasser.

    Berlin a sombré dans le coma aussi pendant ce temps : un coma éthique induit par des déversements capitalistes brusques, toujours un peu idéalisés ; disons que c’était la déviation nécessaire pour mettre la dernière touche à l’humeur du film et afin que le travail de révélation-ridiculisation se maintienne.

    Lénine s’en va dans un salut patriote devenu signe d’adieu, on parodie l’ ”ancien” jounal télévisé en affectant une tenue qu’on avait reniée très vite (en arborant un costume mais sans porter de pantalon) et on retrouve, au détour de la surprotection d’un fils et avec une nostalgie teintée de dégout, les maniérismes d’un Berlin-Est tout terne, usé par quatre décennies de proximité subatomique avec son parfait opposé.

    Le plus magique, c’est que ces mascarades (qui sont des mensonges) passent sous le coup d’une ”rechute du mur” parfaitement maîtrisée au grand écran, et elles renaissent de leurs cendres contre toute attente en passant par leur propre dérision. Né dans la technique et mort dans la douceur, Good Bye, Lenin! est de ces chefs-d’œuvre non américains qu’on néglige.

    https://septiemeartetdemi.com/
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2019
    Good Bye Lenin ! a la grande intelligence de proposer, à partir de son canevas digne d’une comédie de boulevard, une reconstruction topique et utopique d’un Berlin sous régime démocratique. Ou comment la fiction sert la concrétisation de la fiction idéologique dans laquelle une femme s’épanouissait et qu’elle imposait à sa famille. Alexander Kerner l’avoue lui-même : la RDA ainsi recréée est celle dont il a toujours rêvé, lui ce jeune rebelle qui n’hésitait pas, quelques années auparavant, à manifester pour défendre la liberté de presse. Car la mystification mise en place offre un important potentiel artistique : elle mobilise le meilleur ami qui s’initie aux métiers de réalisateur et monteur, elle transforme Alex en archéologue contraint de fouiller les vestiges de l’ancien système – comprenons : les poubelles – pour mieux le restaurer, le redynamiser. C’est à l’hôpital qu’il trouve l’amour, et la relation qu’il entretient désormais avec sa mère semble balayer les rancœurs passées : il a donné naissance à une utopie située en dehors du temps, dans une zone intermédiaire entre la Terre et le Ciel. Ce bouleversant adieu d’un fils à sa mère pose également la question de la subjectivité de l’Histoire comme expérience vécue et fantasmée : que signifie penser la République Démocratique Allemande ? comment rendre compte de ce qu’elle a pu représenter pour son peuple sans épouser l’idéal qu’elle visait ? La mystification comme seul instrument apte à révéler le fanatisme politique dans ce qu’il a de plus religieux. Le lieu principal n’est autre que la chambre à coucher dans laquelle Christiane réapprend à vivre, bulle à la fois insérée dans le monde de la fiction et projetée hors du monde réel. Nul hasard si son contact avec la réalité s’effectue par le biais du lit, support de la rêverie. Pourtant, il ne faudrait pas voir dans Good Bye Lenin ! l’apologie d’une idéologie et le déni d’une autre, par simple jeu d’oppositions. Car s’il y a bien une charge critique à l’encontre du communisme, le capitalisme subit une même charge à la puissance cette fois redoublée, puisqu’elle va à l’encontre du système qu’il propose et à l’encontre de l’eldorado qu’il était censé incarner. Et le comique constitue l’arme privilégiée pour renvoyer dos à dos les idéaux et leurs désillusions, ne sert, en fin de compte, qu’une esthétique de la récupération par le mensonge : le seul idéal réellement accessible est celui qu’un individu construit pour sa famille, contre vents et marées, à partir de bribes de souvenirs ramassés çà et là, de vieux pots de cornichons et de chants patriotiques. Jadis la mère, maintenant le fils. Toute cette farce prône la réconciliation et se saisit d’un miroir curieusement suranné dans lequel se réverbèrent néanmoins les maux nouveaux, apportés par le système capitaliste, et les avantages inspirés du passé. C’est dire que le faux a valeur de vrai, c’est dire aussi que la politique de rétention des hommes était seule à même de leur faire ressentir une liberté que le capitalisme, en feignant l’octroyer à tous, engloutit dans sa machinerie déshumanisante. Un grand film politique, en somme, caché derrière une grande comédie dramatique, portée par le piano de Yann Tiersen.
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