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Robin M
70 abonnés
283 critiques
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4,0
Publiée le 15 février 2011
Wolfgang Becker, réalisateur de la série Derrick, change complètement de style et nous dévoile une film magnifique en 2003. Il bouleverse les cinéphiles avec cette histoire d'une jeune berlinois qui pour ne pas que sa mère retombe dans le coma invente ou plutôt réinvente pour cette mère qui avait foi en la RDA, foi en son pays, foi en ses valeurs. Apprendre la chute de tout son monde serait fatale pour elle. Son film, le brillant Daniel Brühl récompensé de nombreuse fois pour ce film, décide de tout lui caché. S'en suit une histoire magnifique, une réécriture de l'histoire, des scènes comiques, mais surtout beaucoup de tristesse. On découvre alors toute la tristesse que renferme l'Allemagne, ou que renfermaient les deux Allemagnes, leurs souffrances, leurs désespoirs. Le film est touchant, bouleversant, réaliste, grandiose. il n'y a pas assez de mot pour décrire ce chef d’œuvre du cinéma outre-rhin. Un réussite aidé en parti par le talentueux Yann Tiersen qui signe une bande annonce toute en émotion et à Katrin Sass en mère malade. Fantastique !
Quel film!! Quelle claque!!! Tout sonne juste dans ce film en passant par les acteurs, l'histoire (qui réinvente l'histoire), la réalisation (sobre et efficace) et la bande son. A voir absolument
J'ai vu ce film avec ma classe de 3ème lors du festival du cinéma d'Arras et il est simplement génial !!! Le scénario varie entre comédie dramatique et comédie tout court, car certains gags se laissent agréablement regarder. Good Bye, Lenin !, sur son fond historique et politique, est un très bon film familial.
Un film à la fois original, historique et touchant, sans pour autant aller jusqu’à la caricature ! N’étant pas très fan des films allemands, j’ai pourtant beaucoup apprécié cette histoire à la fois bien menée et bien réalisée. Le côté politique est mis de côté pour mettre en évidence l’aspect humain du changement, la rapidité du bouleversement des repères de la vie quotidienne des allemands et surtout les liens sociaux qui en découlent. On pourra juste regretter le manque de rythme.
un téléfilm d'une rare intelligence , et d'une grande finesse . le realistaeur l'a bien compris en maniant l'ironie , il séduit tout un public . Car oui , je fais partie d'une generation ou l'histoire est apprise et non interprété , en jouant avec nos savoir sur cette epoque troublée de la chute du mur de Berlin , il joue de meme avec notre perception de l'histoire en regle generale trop formaté . J'Apprecie l'humour qui est un trait d'esprit pouvant sauver la bassese de l'homme . tout mes felicitations je ne m'etait jamais autant régaler ave un telefilm au antipod du documentaire ...
très beau film! J'invite tout ceux qui liront cette critique et qui n'ont pas vu le film a réparer cette erreur... entre nostalgie et constat amer, le passage brutal de la fin du communisme au début du capitalisme.
C'est parfois dans les choses les plus simples que l'on trouve les plus beaux trésors. Good Bye, Lenin! en est la preuve. Une très belle leçon d'humanité et d'humilité.
Plaider l’incohérence n’est pas un argument valable pour critiquer ce film. Depuis quand le cinéma se doit-il d’être cohérent ? Good Bye Lenin est un film qui, bien qu’aucunement crédible, est drôle. Mais ce n’est pas tout. Entre les gags, les blagues, les traits d’ironie, etc. se cache une émotion sans borne causé par l’amour du fils pour la mère, et inversement. Alors que sa sœur et sa copine sont prêtes à tout révéler car elles jugent atroce ce que le jeune homme fait subir à sa mère, il est le seul, avec le spectateur (la plupart du temps !), à savoir ce qu’il fait, à être sûr de faire le meilleur choix pour elle. Ce conflit, sans autre issue que la mort de la mère, est une réelle tragédie dans l’impuissance face à l’incompréhension des autres. Seul son ami et collègue qui rêve de devenir réalisateur l’aide de bon cœur en filmant de petits films, documentaires ou journaux télévisés, même si « c’est dommage que ce ne soit qu’elle qui ne voit ces films ». Ces films dans le film sont remarquables, puisque c’est autour d’eux que se fera presque toute l’histoire. Bien que vaillante socialo-communiste, la mère ne se fie qu’à la télé, et c’est ainsi qu’avec la magie du montage et de la voix off, ce jeune réalisateur vendeur de télés arrive à faire croire n’importe quoi à cette pauvre mère. Ce film dénonce ceux qui pensent que toute vérité est bonne à dire, qui dans le film refusent de comprendre ce qu’un fils a très bien assimilé sur sa mère. A travers un gros mensonge, celui-ci ne réussira malheureusement qu’à reporter la mort de sa mère à quelque semaine, et c’est ce qui transforme le film comique en véritable tragédie dramatique.
Prennez un scénario déja-vu de SF, mettez le dans un autre contexte, ajoutez des idées mal exploitées, un personnage principale un peu idiot et farfelu... vous obtiendrez Good Bye Lenin.
Vu plus d'une dizaine de fois, c'est peut-être le film le plus abouti en Allemagne... Entre parfum un peu humoristique à un drame véritable, avec des scènes terrifiantes, troublantes dans l'Allemagne de l'Est, Daniel Brühl brûle (un peu vite d'ailleurs) ses ailes dans une prestation XXL. Ce film est cultissime ! !
formidable sujet de comédie sur un monde qui change brutalement, un peu gaché car le film n'est jamais transcandé par sa mise en scène. On se repose un peu trop sur les flash TV pour sauver les apparences aux yeux de cette pauvre maman pas si dupe. Sympathique quand même.
« Aussi drôle qu’émouvant ». Le bandeau figurant sur le DVD n’aurait pas pu mieux résumer cette petite perle du cinéma allemand ! «Goodbye Lenin » se laisse voir et revoir sans problème grâce à une grande fluidité du récit, émaillé de petites trouvailles cocasses et de jolis moments d’émotion sans pathos… Les acteurs sont très biens, en particulier les deux principaux protagonistes : Daniel Brühl drôle et touchant dans sa lutte surréaliste pour faire croire à sa mère revenue d’un long coma que l’ancienne RDA existe toujours ; Katrin Sass, et son beau regard généreux, émouvante et pudique. Mention spéciale aussi par la sublime musique de Yann Tiersen, qui, comme par magie, semble indissociable du film… Plus qu’un film, ce long métrage marque le retour du cinéma d’outre-Rhin à l’international. Étonnant que Wolfgang Becker n’ait rien tourné depuis ce joli succès.