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Ashitaka3
107 abonnés
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4,0
Publiée le 28 décembre 2014
Une très bonne approche sur un contenu plus ou moins dépassé par le temps à savoir la réunification et la chute du mur de Berlin. La richesse de l'histoire tient surtout dans l'écriture classique mais extrêmement efficace et superbement mise en scène. L'interprétation des acteurs est sublime et l'ambiance marquante. Le contexte historique est intéressant. Même si je ne suis pas un passionné de l'histoire allemande, il s'agit sûrement d'une œuvre indispensable dans le paysage audiovisuel. A voir.
Contexte politico-social bien particulier, qu'est la chute du mur de Berlin, pas forcément souvent abordé dans les films, et ici pas du tout de manière ennuyeuse, mettant plutôt en opposition les défauts des deux Allemagnes, sans prise de position, sans critique féroce. C'est surtout une histoire de famille. Celle d'Alex - Daniel Brühl, vu récemment dans Inglourious Basterds - qui va tout faire pour "préserver" sa mère de la fin du régime socialiste, à savoir, lui mentir sans vergogne, recomposant tout un univers autour d'elle, se perdant dans des mensonges devenant presque un jeu, une performance à accomplir. Drôle et sensible, panoplie de personnages, histoire qui sonne "vrai", et, cerise sur le gâteau, une BO signée Yann Tiersen. Peut-être pourra-t-on critiquer la légèreté du film, mais cette fraicheur en fait aussi son charme.
Mélodrame particulièrement incarné, une véritable bouffée de nostalgie dans le cinéma des années 2000. Une musique de Yann Tiersen inoubliable, mélancolique, comme un écho des souvenirs du passé : mélodie bouleversante qui habite le film de Wolfgang Becker et qui résonne longtemps après, dans le lointain, comme une madeleine de Proust. Good Bye, Lenin ! est un petit choc émotionnel qui puise son émotion dans les idéaux d'une famille décomposée, meurtrie, dont la mère conserve les principes malgré elle, comme par ironie du sort, clouée dans sa chambre où le monde est à refaire. Mais le monde a changé de lui-même, impitoyablement, et Maman Kerner ne le sait... C'est d'une grande intensité, lyrique et tragique, jamais pathétique pourtant. Good Bye, Lenin ! décrit sans complaisance le tendre et bienveillant mensonge d'un fils à sa mère pour la préserver du malheur. Le final, encore accompagné du piano de Yann Tiersen, nous montre moins la mort que le départ d'une étoile : ou quand Maman Kerner s'en va au ciel...
Un mur qui s’effondre et un autre qui s'érige en trompe-l’œil. Commet traiter une situation grave sous l'angle de la comédie ? Éternelle question cinématographique. À l’instar de "La vie est belle" de Roberto Benigni, "Good Bye, Lenin!" est de ces films agissant en usages et mésusages du faux, lequel à l’inverse d’un "Underground" par exemple, se trouvera ici usité en vecteur de bonheur, ou plutôt, de préservation. Cette préservation, c'est donc la mère du jeune Alexandre qui en fait les frais, ancienne et tenace militante socialiste, révéillée après un coma de huit mois, et dont il faut absolument préserver de la suite des événements. Porté par le thème mélancolique du breton Yann Tiersen, "Good Bye, Lenin!" marqua bien en son temps la réelle renaissance du cinéma allemand, lequel par la suite n'a cessé de prospérer, avec "La vie des autres", "La Chute" et consorts. Si la mise en scène du prometteur Wolfgang Becker pâtit quand même d'un inévitable académisme, son entreprise elle, recèle par contre de véritables trésors symboliques. Jeu de miroir puissant, "Good Bye, Lenin!" mène en effet sa barque de façon remarquable, allant jusqu'à nous faire gober que la réunification vraie n'était peut-être pas celle attendue.
Les allemands nous prouvent une fois de plus ici qu'ils sont d'excellents cinéastes. Le résultat final m'a fait la même impression qu'à la fin du film de Roberto Benigni, La Vie est Belle. Grâce à une superbe mise en scène alternant parfaitement le genre comique et émotionnel, il est difficile de ne pas avoir un parti pris avec ce Good Bye , Lenin! Distribution réussie à l'image de Daniel Brühl ,vu auparaprès dans le génial Inglourious Basterds, où toute la panoplie de personnages tous formidables les uns que les autres , sont très bien creusés et offre au spectateur un panel de sentiments. Reprenant l'idée de "préférer mentir pour le bien être de l'individu" , le scénario retranscris dans l'époque de l'Allemagne réunifiée, laisse transparaître une écriture grandiose. Malgré un assez long début , ce film de Wolfgang Becker mêlant images d'archives et secondé par une musique harmonieuse de Tiersen, est en résultat un film étonnant. Ne passez pas à côté !
Good Bye Lenin est une réussite. Dans un contexte politico-historique, le réalisateur parvient à faire ressortir l'émotion des personnages et l'absurdité des situations. Au final, on se retrouve avec un casting brillant, se voulant à la fois drôle et émouvant, une jolie musique et une histoire indéniablement enivrante. Même si la mise en scène est parfois pompeuse, le plaisir est là.
Il ne me serait jamais venu à l’esprit d’aller voir ce film, à moins que j’y sois obligé par la mise en place « Lycéen au cinéma ». Et c’est ce qui s’est passé. Et à ma grande surprise, j’ai vraiment adoré. Il n’a fallut que deux minutes pour que déjà je m’enlève l’idée d’un film ennuyeux. Ainsi, grâce à cette musique et cette belle chronologie, on ne peu qu’être emballé. Le scénario fait le reste ! Grâce à une intrigue alliant drame, éléments historiques histoires d’amour et situations amusantes, le film nous fait apprendre sans nous barber. Pour exemple, la manifestation s’avère poignante, le canard dans le supermarché, drôle et la relation Lara/Alex fascinante. Un savoureux cocktail, donc, porté par des musiques excellentes (Summer 78 en tête !) On ne peut que s’incliner devant ce chef d’œuvre où les acteurs s’en sortent à merveille. Seul défaut, le film ne se prend pas toujours au sérieux et n’hésite pas à casser les rythmes. Mais une aiguille dans une botte de foin, ca ne se voit pas !
Encore une critique que j'ai faite ia longtemps et qui a disparu, dommage car je devais mieux rendre hommage au film que je venais alors de voir, que là avec mes souvenirs. On m'avait toujours conseillé Good Bye Lenin, en me disant que c'était bien écrit, et que l'histoire était, si ce n'est émouvante, au moins intéressante. On m'a pas trompé. Pas de gros casting, de musique incroyable, de situations ou de FX énormes, pas des moyens pharaoniques. Non, une histoire simple si l'on peut dire, une composition sobre, des acteurs jouant juste, une mise en scène réaliste, et une poésie... contemporaine (pas au sens péjoratif comme la peinture). Par delà tout ça ce qui m'a séduit c'est de voir les efforts déployés par le fils pour cacher la réalité à sa mère, par amour. Voir les défauts de chacun des persos, du système russe actuel et du passé. Une étude de société sans le côté chiant, à laquelle on greffe une histoire loin d'être idiote. Je ne sais pas s'il faut absolument le revoir car on comprend tout du 1er coup, sans que la réalisation tombe dans la simplicité enfantine non plus, et que le charme n'agit peut être plus, mais si vous ne l'avez jamais vu foncez.
Film très émouvant, drôle et imaginatif. Les mélodies de Yann Tiersen collent comme un gant a l'histoire très touchante du passé qui revient, de la RDA qui renaît de ses cendres jusqu'à cette famille qui voit ressurgir le père. A voir et a revoir ...
Une oeuvre colossale qui montre à quel point le mensonge peut faire vivre une vie incroyablement réelle! Un acteur exceptionnel (Daniel Bruhl) et une mise en image très allemande et forcément belle!
A priori, le sujet de Good Bye Lenin! semblait intéressant, mais le scénario ne tient pas la route. Le thème du mensonge et de la mascarade s’essouffle par moment au vu des nombreuses incohérences. Le film pourtant prometteur, ne respecte pas ses objectifs. Dommage.