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Un visiteur
4,0
Publiée le 17 décembre 2011
A partir d'un scénario étonnant et boulversant, ce film est une magnifique chronique allemande post-séparation qu'on regarde avec émotion et empathie. Un vrai délice.
Film superbe surtout si on connaît un peu l'histoire allemande et le fossé culturel qui s'était creusé pendant la guerre froide et ces 2 Allemagne qui se côtoyaient sans se connaître. L'idée de départ de maintenir un îlot de RDA dans cette Allemagne réunifiée paraît lufoque mais on s'y prend. Gros Bémol sur la BO. Mais si la musique principale du film est belle, des morceaux sont communs à ceux d'Amélie Poulain et donne l'impression que Mr Tiersen a été atteint de faignantise aigüe.
Voilà une manière originale de traiter la chute du mur de Berlin, s'inspirant peut-être de La vie est belle de Roberto Benigni comme on me l'a fait remarquer, cette comédie allemande est assez plaisante grâce à son scénario. Les références aux chefs-d’œuvre absolus de Stanley Kubrick plairont à ceux qui sont comme moi malade de ce cinéaste. En bref voilà une comédie qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, mais qui mérite d'être vu, une fois.
L’histoire poignante d’un jeune homme qui change tout un univers pour permettre à sa mère de vivre. Les premières minutes sont plutôt ennuyantes mais nécessaires, ensuite on reste plongé dans l’histoire jusqu’au dénouement. Tout d’abord l’idée de base, en plus d’être originale et magnifiquement exploitée : durant la fin de la guerre froide, la mère d’Alexandre sombre dans le coma pendant 8mois, à son réveil tout a changé : chute du mur, fin de la RDA/RFA, musiques, vêtements, produits de supermarché, modes de vie... Pour ne pas la brusquer Alex décide de faire renaitre l’univers de la guerre froide jusque dans les moindres détails (rideau, meubles, émission de télé, nourritures…). Mais le scénario ne fait pas tout le film, la mise en scène est tout aussi excellente, ainsi que la BO, le jeu d’acteur et les vieilles images d’archives. Bref, à voir !
C'est très émouvant, drôle et ô combien intelligent. On est charmé par Daniel Brühl et chaque séquence est toujours plus étonnante. Le moment où la sœur cherche les lettres dans la baraque est également l'un des moments les plus tristes qu'il m'ait été donné de voir. Vraiment je ne sais pas pourquoi mais cette scène m'a vraiment marqué. Et quelle musique!
le film est touchant sur l'amour d'un fils pour préserver sa maman d"un choc et lui cacher que la RDA n'existe plus. C'est un film critique qui illustre le passage d'une illusion communiste à un libéralisme capitaliste.Il manque plus d'action dans le film et c'est pour cette raison que j'ai mis 4. je trouve que le scenario est bien fiscelé mais pas assez fourni d'ou la lenteur du film
Un déluge de miel, sauvé par une bonne idée, un bon rythme, et pas mal d'humour mais surtout beaucoup de tendresse. Même si c'est très proche de Nyman ou de la musique du film muet "... hirondelle", Tiersen comble les lenteurs avec une très bonne BO.
C'est un beau film, l'histoire est belle. Le fils est attachant mettant tout en place pour ne pas voir sa mère mourir alignant combines sur combines. Bref un beau film à voir.
On a déjà vu plus réaliste comme film de science fiction, mais bon... On a aussi déjà vu pire. Je suppose. Comme ces histoires de missiles, à Cuba, dans X-Men...
Ce film fait étrangement penser à "La vie est belle" de Roberto Benigni. On y agite les mêmes ficelles (cordages ?) : le héros, afin de préserver une personne qui lui est chère, réinvente la dure et triste réalité en l'embellissant, en y apportant même une large part de rêve. Dans l'oeuvre du réalisateur italien, on traite de la filiation père-fils, tandis que pour son homologue allemand, Wolfgang Becker, ce sera le rapport mère-fils. Pour l'un comme pour l'autre, le contexte historique et dramatique est vital pour le film et donne le ton. On pourra également se réjouir des nombreuses références à Stanley Kubrick (prénom du héros, l'os qui s'envole, l'aménagement accéléré de la chambre de la mère...).
Le récit est dense et bien construit, les personnages sont attachants, touchants, et tout s'enchaîne sans anicroches, malgré quelques situations et comportements peu réalistes (dont au final on ne tient pas trop rigueur). Le contexte (Chute du mur et coupe du monde football) est très bien exploité et donne le relief nécessaire à ce qui n'est au final qu'un simple drame familial.
Comme il est souvent difficile dans nos sociétés capitalistes de trouver du sens, ça fait chaud au coeur de voir des êtres se débattre avec tant d'ardeur, et tout ça pour faire perdurer les rêves de ceux qu'ils aiment...
On adhère forcément à l'humour certes par moments peu subtil mais tellement touchant de "Good Bye, Lenin !". Les comédiens, très dynamiques, sont attachants au possible. Le scénario est bien senti, prétexte à une critique féroce du système soviétique, mais en même temps de la société capitaliste, le réalisateur renvoyant dos à dos la société de consommation et celle du tout Etat totalitaire. La scène montrant une statue de Lenine pendue à un hélicoptère vaut à elle seule le détour.