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CEE
34 abonnés
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Le film se passe dans la période qui précède et qui suit la chute du mur de Berlin. Avant la chute, Alex, sa mère et sa sur vivent en harmonie malgré les conflits politiques dans lesquels ils pénètrent. Mais à la suite dune manifestation, la mère dAlex est victime dune crise cardiaque et tombe dans le coma pendant 8 mois, 8 mois durant lesquels vont seffectuer la réunification de lAllemagne. Sortie du coma, la mère retourne chez elle mais son fils décide de lui cacher la chute du mur de Berlin. Film politico-social, Good Bye Lenin nen oublie pas pour autant de nous livrer les sentiments des personnages, pleins de justesse. Durant toutes les cachotteries dAlex, celui-ci est prêt à tout pour éviter à sa mère de souffrir : il change les pots de confitures des nouveaux magasins avec celui des anciens, crée avec un ami de faux journaux télévisés, invite dans la confidence, les amis, les voisins. Mais pendant toute cette farce, le réalisateur nous montre la difficulté de certaines personnes à accepter cette réunification ainsi quune parfaite Allemagne de lest dans lesprit du personnage joué par Daniel Brühl ; un est comme laurait voulu beaucoup de gens. Une uvre sincère, où Wolfgang Becker nen noublie pas pour autant des clins dil à Stanley Kubrick.
Aux tout premiers abords ambitieux et astucieux, Good Bye, Lenin! est en somme une bonne surprise. En effet, l'idée de retranscrire la réunification tout en l'abordant avec humour et recule permet non seulement de donner une importance au recit historique, évitant tout discours pompeux ou moralisateurs, mais donne en plus la possibilité d'ouvrir un champ de liberté supplémentaire au film pour trouver son second degré. Seulement, à force d'exalter notre sentiment à l'égard de ce beau projet, on déchante rapidement la première heure passée. Pourtant, Wolfgang Becker réalise une bonne première partie. Entre-autre, on appréciera surtout la satire assez caustique de la société de consommation. En outre, le rajout d'images d'archives, quoique toujours discutable, a souvent un intérêt explicatif plaisant. Et de ce fait, on s'amusent souvent dans ce jeu de situations rocambolesques, opposant l'idéologie communiste au principe du capitalisme et de sa société de consommation. Les personnages apportent leurs charmes à l'histoire, Katrin Sass en tête dans son rôle de mère socialiste humaniste un brin bornée par ses utopies. Et ce que l'on admire de ce point de vue, c'est que le risque prit pour la caricature. Poussée au-delà de son statut de figure outrancière, elle cache derrière son masque de vulgarité théâtrale un fait historique bouleversant, transposé dans une symbolique où l'humour devient la plus belle arme. Cependant, la satire de la société passée, le réalisateur sombre dans une bleuette sentimentale fastidieuse. Chulpan Khamatova et Daniel Brühl, en couple de pigeons romantiques stéréotypés, agacent. Dès lors, l'histoire et la représentation de la société sont gommées par cette intrigue amoureuse qui nous ressort les rebondissements du bon vieux drame familiale. Exercice ardu il est vrai, le réalisateur n'arrive pas à rallier le ton juste entre la comédie et le drame. Pertinent ou maladroit, l'essai mérite tout de même l'encouragement. Charmant.
Wolfgang Becker s'empare d'un sujet difficile et sort la tête haute. Juste avant la chute du Mur de Berlin, une mère tombe dans le coma. Quand elle se réveille, l'Histoire a changé mais elle ne doit pas être mise au courant car un choc brutal peut arrêter son coeur. Son fils essaye, par tous les moyens, de lui cacher le présent... Sortant des sentiers battus, Becker charme et opère avec une douceur intense au son d'une musique implacable : un drame fascinant porté par la légèreté féroce du duo Sass-Brühl. Un film parfait, un bijou qui s'inscrit dans la tradition allemende mais pas internationale. Dommage... Un film cinglant et brillant de réussite. "Good bye Lenin" apporte un espoir pour le cinéma allemand et devrait inspirer les étrangers. A bon entendeur bien sûr.
Good bye Lenin" mélange subtilement, avec plein de malice et d'émotion sensuelle, une histoire de vie familiale. A travers elle, c'est une réflexion sur les notions de traces culturelles, "les valeurs morales" (défendues et perdues), les désillusions, les rendez-vous manqués à laquelle Wolfgang Becker, le réalisateur nous convie. Sans jamais prendre parti, l'auteur se questionne, du coup, nous questionne. Sur le mode ludique. Le jeu amoureux. Un film intelligent, drôle et poignant, à ne surtout pas manquer. D'autant que la musique de Yann Tiersen amplifie magistralement l'atmosphère de ce film unique en son genre.
Je viens de voir ce film pour la seconde fois à la télévision. J'avais oublié beaucoup de choses depuis la première lors de sa sortie en salle. Pour moi qui ai vécu 11 ans avec la fille d'une Allemande de l'est et qui a donc effectué de nombreux séjours dans sa famille de RDA, je trouve que ce film est un bon complément de "La vie des autres" pour quiconque veut se faire une idée objective de ce que fut réellement ce régime. Et aussi pour quelqu'un qui cherche à comprendre le concept d'"ostalgie"...
Good bye, Lenin ! est un beau film de Wolfgang Becker. Le sujet est parfaitement bien traité, la mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est bien travaillé, il y a de bons dialogues et pour finir, les acteurs comme Avec Daniel Brühl, Katrin Sass ou encore Chulpan Khamatova sont convaincants. Bref je n’ai qu’un reproche, le film est parfois un peu long, 14 / 20.
Avec un postulat aussi génial et original, il était difficile de se rater et W. Becker transcende carrément son sujet en nous proposant une vraie oeuvre de cinéma, creusant ses personnages et troussant plusieurs séquences instantanément cultes. Il y a le personnage principal, débrouillard, imaginatif et profondément attaché à sa mère. Il gravite autour quantité de personnages intéressants, caricaturaux de prime abord mais attachants. Il y a de l'humour, un scénario qui développe son histoire avec intelligence, ménageant plusieurs séquences d'émotion et quelques moments de pure mise en scène sublimes (comme le passage de la statue de Lenine devant les yeux de la mère, parfaite rencontre entre l'émotion, l'image et et la musique). Avec sa nostalgie ambiante (pour les Allemands comme la litanie de marques de la RDA), son humour particulier, sa troupe d'acteurs magnifiques et un ton propre à son auteur, ce film marque le renouveau du cinéma allemand et tout se qui le caractérise. D'autres critiques sur
Un film magnifique, sincère, humain, sur la réunification politique de tout un pays, mais aussi sur une réunification familiale avec un scénario original et touchant qui développe ces liens du sang avec subtilité tout en évitant l'écueil du mélo', et porté de surcroit par un comédien principal magistral au son d'une BO archi connue mais toujours aussi sublime ! Même si "Goob Bye, Lenin !" est parfois humoristique dans son ton l'ensemble reste très réaliste ; même si on peut trouver que le fils en fait un peu trop pour préserver sa mère (comme trafiquer la nourriture). On aurait quand même apprécié une ou deux surprises dans l'intrigue pour nous surprendre un minimum (au moins une à la fin pour rendre le tout un peu moins prévisible) mais le réalisateur a fait un autre choix. Une comédie dramatique exceptionnellement rare en somme, qui n'a vraiment pas volé ces nombreuses récompenses et son succès outre-Rhin.
Avec son humour pince-sans-rire et son ton nostalgique, "Good Bye Lenin!" imprime sa marque imperceptiblement. Le scénario est excellent et permet de raconter une histoire familiale atypique mais touchante avec intelligence et subtilité. Voir la fin du communisme sous cet aspect introspectif impose un regard neuf, loin des clichés, bien que Wolfgang Becker use de nombreux lieux communs associés à la RDA. Ces choix amènent surtout à comprendre facilement le sentiment d'« Ostalgie » qui a pu animer les Allemands à l'époque de la chute du Mur. Le tout est certes un peu lisse, mais en fin de compte remarquable, d'autant plus que les différents procédés utilisés pour faire croire à la mère que le communisme est encore présent sont ingénieux et passionnants à suivre, avec une touche à la Gondry dans le tournage des reportages télévisuels.
"Good Bye, Lenin!" est une comédie dramatique originale, mélangeant comique et tragique, ce qui est toujours très plaisant dans un film. Et ce mélange est particulièrement bien dosé par le réalisateur Wolfgang Becker. De plus, la BO est vraiment excellente, ajoutant une touche de mélancolie. L'histoire est donc très originale, nous plongeant au cœur de Berlin réunifié mais encore brisé entre RFA et RDA, et les différences de mentalité entre les deux zones, et cela, le film le montre très bien. Pourtant, le scénario manque cruellement de rebondissements et d'idées. On finit par sérieusement tourner en rond, même si l'humour, bien présent, nous fait passer un agréable moment. Le casting est relativement plaisant, Daniel Brühl est, d'ailleurs, une véritable révélation, et Katrin Sass tient également bien son rôle. L'intrigue est particulièrement émouvante, et la fin est vraiment triste. Ainsi, même si "Good Bye, Lenin!" n'est pas toujours au top, de nombreux éléments font de ce film une réussite.
Un très beau film, dont l'immersion se fait sans problème. Le jeu des acteurs ne faillit à aucun moment, l'histoire nous laisse rêveur pendant tout le film, toute la soirée, et toute la semaine qui suit, notamment grâce au magnifique travail pour la bande musicale, signée Yann Tiersen.
Un vrai bijou comme l'allemagne n'en n'avait pas sortie depuis longtemps ,tout est parfait : une interpretation magnifique de la part d'acteurs inconnus du moins en france ,la musique fabuleusement envoutante de Yann "Amelie Poulain" Tiersen qui exprime toute la melancolie d'un scenario original et possedant une force incroyable avec le recul que nous avons sur l'histoire avec un grand H.Tour a tour drole,tendre ou triste , cette histoire nous emporte dans un tourbillon de sentiments et brasse des themes aussi differents que la famille ,le communisme ,l'amour ,la nostalgie ...un pur bonheur de voir ce garcon se demener pour reinventer le passé (les etiquettes de cornichons ,les mini journeaux TV ,les vetements...) et finir par "reecrire" l'histoire en inversant le flux de population de l'ouest vers l'est.
Dénie ou amour, sentiments qui peuvent se confondre. Ainsi Axel pour protéger la santé de sa mère décide de se comporter comme si les années de son coma n'avait pas existées. Le fait d'utiliser le contexte allemand pour sensibilisé m'a rebuté. Toutefois l'histoire se laisse attendrir. Bien que le but du personnage principal n'est pas définit, même trouble. Sa route est incertaine tout comme la vie s'imposer à lui. Daniel joue l'incredule à la perfection.