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    Good Bye Lenin !
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    4,0
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    557 critiques spectateurs

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    novemberromeo
    novemberromeo

    42 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2019
    Un excellent film qui est secondé par une superbe BO (Yann Tiersen, Amélie Poulain), mêlant humour subtil et tendresse. Le parallèle entre la disparition d'une mère et celle d'un pays est extraordinairement menée, tout autant que l'utopie tant personnelle que politique. A voir.
    Pierre.L
    Pierre.L

    15 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2020
    Pour évoquer les événements à Berlin(-Est) en 1989-90, marqués à la fois par l'instauration de la liberté, le chemin vers la réunification et l'invasion de la pub occidentale, la narration menée par le personnage principal prend une forme ironique et poétique : "La vie dans notre petit pays ne cessait de s'accélérer. Nous étions comme des petites particules dans un immense cyclotron...". Et au récit historique réel s'ajoute le récit imaginé par Alex pour simplement protéger sa mère fragile et en fin de vie, en suggérant juste un mouvement inverse où c'est la RDA socialiste qui deviendrait le modèle attractif et déciderait de s'ouvrir. Sa soeur étant plutôt sceptique et agacée, il devra faire preuve de débrouillardise, avec l'aide d'amis, afin que sa mise en scène tienne...Ce film rappelle aussi qu'avec un magnétoscope et des cassettes (personnellement, j y suis resté longtemps attaché...), on pouvait déjà faire pas mal de choses !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 octobre 2020
    Malheureusement il me semble que je fais partie de la minorité de personnes qui n'aimaient vraiment pas Good Bye, Lenin!. Je l'ai regardé tel qu'il m'a été prêté par un ami qui l'aime vraiment alors j'ai pensé l'essayer. L'intrigue est un concept intéressant un fils aimant tente de protéger sa mère d'un choc potentiellement mortel en recréant Berlin-Est dans leur appartement après l'effondrement du mur. Cependant pour moi cela se situe mal à l'aise entre la comédie et le drame n'ayant ni assez d'humour pour une comédie ou se sentant suffisamment trop sérieux pour un drame. Et malgré l'idée originale de l'intrigue il ne se passe pas grand chose. Il y a plusieurs sous-intrigues mauvaises qui semblent n'avoir aucun rapport avec le reste de l'histoire et ne l'aident pas du tout. Le rythme est lent l'histoire sans engagement et la plupart des personnages pas sympathiques ou charismatiques du tout. Si vous êtes fan de ces films où il ne se passe pas grand chose vous l'apprécierez . Peut-être que j'ai raté quelque chose car cela semble être un film universellement populaire...
    cylon86
    cylon86

    2 515 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2017
    Allemagne de l'Est, 1989. La mère d'Alex fait une attaque cardiaque et tombe dans le coma. Quand elle se réveille 8 mois plus tard, le Mur de Berlin est tombé et la réunification bat son plein. Alors que sa mère doit éviter d'avoir un choc émotionnel, Alex fait tout pour lui cacher les événements récents et se démène pour faire croire à sa mère qu'ils sont encore en RDA. De cette jolie idée, Wolgang Becker tire un très beau film, toujours à cheval entre l'humour et le drame avec une touche de poésie. A travers le parcours d'Alex et de sa mère, c'est évidemment une radiographie de l'Allemagne que le réalisateur effectue, montrant les travers du communisme comme ceux du capitalisme et sa façon de bouleverser l'économie. Récit d'un pays et d'une famille qui se tient unie dans un beau mensonge, "Goob bye, Lenin !" ne manque pas de bouleverser par la simplicité avec laquelle il aborde une foule de thèmes complexes. C'est surtout le beau portrait d'un fils (Daniel Brühl, une révélation à l'époque de la sortie du film) prêt à tout pour préserver sa mère de la terrible vérité qui pourrait lui coûter la vie, quitte à frôler l'obsession. Le tout sublimé par la partition musicale de Yann Tiersen.
    Eselce
    Eselce

    1 395 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2015
    Le film raconte essentiellement l'amour d'un fils pour sa mère en Allemagne durant la période qui suit la chute du mur de Berlin. Bien réalisé avec une bonne musique. Il y a un gros aspect social et historique en arrière plan. Pas mal mais un peu long et manquant d'humour.
    CH1218
    CH1218

    201 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2023
    Cette comédie dramatique allemande fête cette année (2023) ses 20 ans. Elle est toujours aussi touchante et n’a rien perdu de sa drôlerie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 avril 2013
    Film vraiment bon par sont originalité du à un scénario pointu et bien écris. Les acteurs sont bon et la révélation du film Daniel Bruhl mène plutôt bien le casting. La réalisation est très réussi et dynamique, le film est poétique et jeune à la fois. Le film reprend les codes du feel good movie à l'américaine tout en gardant l'identité allemande. Un très bon film.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2024
    Le réalisateur Wolfgang Becker évoque la brutale transition qui vit la RDA intégrer l'Allemagne de l'Ouest et son économie de marché et qui ne fut pas sans désorienter certains citoyens est-allemands. Cette page récente et essentielle de l'Histoire allemande est illustrée par le cas de Christiane et de ses enfants.
    La comédie -c'en est une- rappelle le syndrome "Hibernatus" car Christiane, sortie du coma après la chute du mur et alitée, perçoit d'autant moins le changement que son fils Alex recompose pour elle la RDA de jadis pour ne pas la brusquer. Subterfuge pas très réaliste.
    Le procédé est peu crédible mais il éclaire sous un jour cocasse et au moyen de détails parfois tout simples la mutation de pays. Au-delà des fausses actualités qu'il façonne à l'attention de sa mère, Alex donne le change en ressuscitant des produits alimentaires disparus ou en revenant à l'esthétique socialiste austère. La situation n'est pas sans la drôlerie qu'on imagine. Pour autant, le réalisateur ne pousse pas jusqu'à la farce ou au vaudeville façon de Funès, ayant la volonté de faire percevoir le vrai trouble de la population est-allemande confrontée à une vie nouvelle longtemps espérée mais pas forcément idyllique.
    Le personnage, sérieux, de la mère malade déteint à dessein sur le film mais cette amertume qu'il introduit ne me semble pas faire bon ménage avec la comédie. Globalement, la mise en scène manque de légèreté et de dynamisme, d'équilibre entres les séquences amusantes, assez courtes, et les moments plus graves, voire tentés par le mélo, et qui sont trop étirés, trop figés. D'autant que le cinéaste ne parvient pas rendre véritablement attachants ces personnages égarés dans la société de consommation et le capitalisme.
    Kivodulh
    Kivodulh

    36 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2014
    Une façon originale de découvrir l'ex RDA ... Daniel Brühl crève l'écran !
    Caine78
    Caine78

    6 712 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2012
    Partant d'un point de départ fascinant (un jeune homme fait croire à sa mère qui vient de sortir d'un coma de huit mois que le mur de Berlin ne s'est pas écroulé), Wolfgang Becker évite avec brio les risques de fausse de bonne idée en offrant un scénario de grande qualité, s'appuyant autant sur l'émotion que sur l'humour pour présenter avec tendresse une famille allemande des années 80, mais aussi discrètement l'évolution d'un pays en pleine transformation. Le regard n'est toutefois pas cynique, ce qui rend le film à la fois très attachant et très instructif quant à la manière de voir les choses en Allemagne, le tout souvent avec délicatesse et sensibilité. Alex est à cette image (Daniel Brühl, excellent), héros attachant embarqué dans son incroyable volonté de cacher la vérité à sa mère (fervente rouge, bien sûr), ce qui nous offre nombre de scènes hilarantes tant le réalisateur regorge d'inventivité en ce qui les concerne, avant de prendre un virage encore plus intimiste mais tout aussi réussi dans le dernier tiers. Evitant en plus un happy end qui eût affadi l'ensemble, Wolfgang Becker signe une belle réussite, aussi originale qu'émouvante : chapeau.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    183 abonnés 2 268 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2020
    J'ai vraiment beaucoup aimé ce film, à la fois drôle et émouvant. Le réalisateur arrive à nous transmettre toute la force et la conviction qui animent le héros pour ménager le cœur de sa mère. Mais ce qui est le plus admirable, dans ce film, ce sont les diverses manipulations auxquelles il se prête spoiler: : la manipulation d'une mère envers ses enfants par rapport aux raisons du départ de leur père, la manipulation des images pour les informations télévisées fabriquées par le fils et son collègue pour les "rationaliser" vis à vis de l'Allemagne de l'Est, etc.

    J'ai vu 2 films allemands cette année : L'Expérience (Das Experiment) et "Good Bye Lenin !" et je dois dire que ce sont vraiment 2 excellents films (ils sont facilement dans le TOP 5 des 41 films, toutes nationalités confondues, que j'ai vus jusqu'à présent). Pourquoi, alors, n'y a-t-il pas davantage de films allemands distribués en France et pourquoi ne sont-ils pas mieux distribués (je pense surtout à "L'Expérience" (Das Experiment) qui était vraiment sous-distribué avec 5 salles à Paris) ?
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2023
    Je vois pour la 4ème fois « Good bye Lenin ! » de Wolfgang Becker (2003) et reste subjugué par la qualité de ce film. L’histoire est bien connue et les scènes où un hélicoptère transporte le buste de Lénine et où on déroule une grande publicité Coca-Cola restent présentes à l’esprit de tous. Le plus fascinant est l’amour qu’a Alexander (Daniel Brühl) pour sa mère Christiane (Katrin Sass), très investie dans la vie sociale de son pays et victime d’un infarctus le 7 octobre 1989 - jour du 40ème anniversaire de la RDA - en voyant son fils manifester pour la liberté d’expression, infarctus qui va la plonger dans le coma pendant 8 mois. Alexander va tout faire pour éviter que sa mère ne connaisse la vérité cad la chute du mur de Berlin et de la RDA. Il refera sa chambre à l’identique, se démènera pour trouver des cornichons Spreewald et du café Mocka Fix, organisera sa fête d’anniversaire à l’ancienne avec le comité des voisins et une chanson des jeunesses patriotiques… et il ira même jusqu’à passer des fausses cassettes vidéo à la gloire de la RDA qui attire les Allemands de l’Ouest déçus par le capitalisme et qui affluent vers l’Est. Plus touchant encore est la scène où il demandera au héros de son enfance, Sigmund Jähn, le premier cosmonaute est-allemand devenu chauffeur de taxi, de jouer le rôle du nouveau secrétaire de la RDA qui a décidé d’ouvrir les portes aux allemands de l’Ouest et donc la réunification… alors que sa mère n’est pas dupe (la jeune Lara, infirmière russe et petite amie d’Alexander, lui ayant révélé la vérité) et elle de regarder son fils avec un tendre sourire.
    Un film dont le scénario est ingénieux et qui est très bien filmé avec une très grande tendresse. Bref, un chef-d’œuvre !
    kibruk
    kibruk

    146 abonnés 2 550 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2012
    Présenter l'ex-Allemagne de l'Est comme une société utopique très imparfaite mais regrettée par beaucoup était un pari très risqué. Ce constat - qui est quand même bien réel - pouvait verser dans l'idéologie discutable, mais il n'en est rien. La réussite de ce film tient à sa subtilité et à sa sobriété, à son ton emprunt d’ironie, de tendresse et de nostalgie.
    JeremGar
    JeremGar

    93 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2012
    Je vois pour la première fois ce film qu'on m'avait tant recommandé. Je dois avouer que j'ai beaucoup aimé l'histoire. Ce mensonge dans lequel s'enterre ce fils pour sauver la vie de sa mère est tout simplement un fait touchant et émouvant. Ce mensonge qui le dépasse et qui le transporte lui-même. Ce sont ses croyances et ses espoirs qui se voient altérer. Il sauve sa mère mais il se sauve aussi lui-même. Le tout sur une musique de Tiersen à en tomber (même s'il reprend des thèmes d'Amélie Poulain !). Un film touchant sans tomber dans la pure dramaturgie et la profonde tristesse.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2019
    Lénine est parti socialiste bien avant que le mur de Berlin en ratatouille. Pourtant, si Becker fait appel au grand personnage, ce n’est pas juste pour permettre le magnifique & symbolique enlèvement de son buste à Berlin-Est ou pour faire figure de proue(sse) devant d’autres grands personnages, ceux du film.

    Les murs de Berlin-Est en 1989 vibraient au passage des tanks dans les rues, et le peuple à l’évocation de ses ”camarades”, diaspora politico-survivaliste d’une URSS à l’agonie. Une situation digne d’être toujours rappelée ne serait-ce que dans une optique historique, mais dans notre cas, c’est aussi un cadre qui se prête bien à une forte contextualisation, et un terrain propice à la voix off de Daniel Brühl qui serait facilement encombrante dans un autre contexte. Enfin, c’est une aire créative parfaite pour Becker qui dote à qui mieux-mieux son film de compositions tour à tour charmantes & grinçantes, pastels & vives, positives & négatives.

    Dans ce jeu de cloche-pied sur la frontière entre les deux Allemagne, réduite à un fil d’équilibriste par les treize années séparant la chute du Mur & le tournage, il est aussi formidable de voir la métamorphose de Berlin réunifiée, retranscrite avec toute sa fulgurance et avec la moindre once de son sens pour les habitants éperdus. C’est une saveur de nouvel âge hippie qui est créée par l’huile & l’eau de la ville, mélangées dans le miracle social.

    On regrette au passage l’arrière-goût un peu artificiel derrière les Berlin contrastés à outrance par les effets visuels, où l’Ouest se dote du vernis aseptisé & un peu idéaliste qui nappe aujourd’hui les dystopies les plus timides.

    Au gré d’arabesques aux motifs ni répétitifs ni redondants, Becker nous fait subir les problèmes de ses personnages dans une histoire extrêmement fictive qui pourrait être… extrêmement vraie. Son scénario consiste à prendre le point de basculement de la chute du Mur et d’y ajouter juste une épice scripturale : le coma. Un trait tiré au-dessus d’un basculement qui serait fatal s’il était révélé à la souffrante à son réveil, et dont la simplicité n’a d’égaux que la réalité du choc & les délices de quiproquos discrets que Becker n’avait plus qu’à se pencher pour ramasser.

    Berlin a sombré dans le coma aussi pendant ce temps : un coma éthique induit par des déversements capitalistes brusques, toujours un peu idéalisés ; disons que c’était la déviation nécessaire pour mettre la dernière touche à l’humeur du film et afin que le travail de révélation-ridiculisation se maintienne.

    Lénine s’en va dans un salut patriote devenu signe d’adieu, on parodie l’ ”ancien” jounal télévisé en affectant une tenue qu’on avait reniée très vite (en arborant un costume mais sans porter de pantalon) et on retrouve, au détour de la surprotection d’un fils et avec une nostalgie teintée de dégout, les maniérismes d’un Berlin-Est tout terne, usé par quatre décennies de proximité subatomique avec son parfait opposé.

    Le plus magique, c’est que ces mascarades (qui sont des mensonges) passent sous le coup d’une ”rechute du mur” parfaitement maîtrisée au grand écran, et elles renaissent de leurs cendres contre toute attente en passant par leur propre dérision. Né dans la technique et mort dans la douceur, Good Bye, Lenin! est de ces chefs-d’œuvre non américains qu’on néglige.

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