C'est incroyable le nombre d'incohérences qu'il peut y avoir dans ce film ! Impossible d'y croire une seconde tant le propos manque de conviction. Le scénario nous raconte une histoire complètement absurde qui à la prétention de croire que l'idée est génial. Au début, je pensais que c'était une blague qui allait couper court pour nous laisser devant un film sur la chute du mur de Berlin vue par des jeunes de l'époque mais enfaite non, tout le film repose sur cette idée dont je ne comprend pas le sens. (une mère réveillée aprés un long coma ne sait pas qu'il y a eu réunification et ses enfants lui font croirent que nous sommes toujours sous l'ancien régime), Goodbye Lenin, aprés 20minutes, ne sait plus comment combler ses nombreuses lacunes et se perd lamentablement dans vain exercice de mélancolie familliale avec propos politique trés léger par dessus. Les acteurs sont nuls ou mal dirigés, la mère a constamment cette expression d'étonement et l'acteur principale est antipatique à cause de ses diverses tentatives de mensonges. La mise en scène est un brin tape à l'oeil, nous expose des effets bidons qui ne servent strictement à rien si ce n'est donner "un style visuel" et surtout l'histoire, ses personnages et ce qu'il font prétent plus à rire de desespoir devant une telle aberrance qu'autre chose. Vaut pas mieux qu'un épisode d'un sitcom quelconque.
Stupide, « bien-pensant » et surtout racoleur, ce film, en plus d’être assez morbide, n’est qu’une galeries de personnages inintéressants, fades et surtout…inexistants !
le film est touchant sur l'amour d'un fils pour préserver sa maman d"un choc et lui cacher que la RDA n'existe plus. C'est un film critique qui illustre le passage d'une illusion communiste à un libéralisme capitaliste.Il manque plus d'action dans le film et c'est pour cette raison que j'ai mis 4. je trouve que le scenario est bien fiscelé mais pas assez fourni d'ou la lenteur du film
Comédie dramatique allemande, Good Bye, Lenin ! est un excellent film. L'histoire nous plonge dans les années quatre vingt en Allemagne alors que le pays est divisé en deux par le mur de Berlin. La mère de deux jeunes adultes Alexander et Ariane va tomber dans le coma pendant plusieurs mois à la suite d'un infarctus et s'en réveillera après la chute du mur. Les nombreux changements que cet événement va apporter ne devront pas être dévoilés à Christiane qui risque de ne pas supporter tous ces bouleversements. Afin de la préserver de toute cette effervescence, les deux enfants vont prendre soin d'elle en lui cachant la vérité. Pour cela ils vont se démener ce qui va créer des situations très amusantes. L'histoire est prenante pendant les deux heures que dure le long-métrage. On traverse ces événements entre rires et larmes. Le ton est d'une parfaite justesse qui met les larmes aux yeux lors de scènes magnifiques. C'est à la fois tendre, drôle et délicat. Le tout procure beaucoup d'émotions au fil des minutes qui défilent. Il faut dire que tous les personnages sont attachants interprétés par des acteurs touchants. Leurs relations sont belles à voir et les dialogues qu'ils s'échangent sonnent parfaitement justes. La réalisation est rythmé, mélangeant très bien les images d'archives qui se fondent et se confondent même parfois avec le travail de reconstitution. Elle offre certaines scènes clairement marquantes. J'ai purement adoré l'ami Denis qui prend plaisir à faire le journaliste. La b.o. qui accompagne tout ça est juste sublime. Elle arrive toujours au bon moment, les notes de piano sont une pure merveille réalisant un sans faute et nous accompagnent bien au-delà du générique de fin. Fin qui pour sa part est déchirante et qui clôt tristement bien ce jolie film. Vous l'aurez compris, Good Bye Lenin ! est un indispensable. Une petite pépite aussi drôle que dramatique qui fera battre votre cœur intensément.
Mélodrame particulièrement incarné, une véritable bouffée de nostalgie dans le cinéma des années 2000. Une musique de Yann Tiersen inoubliable, mélancolique, comme un écho des souvenirs du passé : mélodie bouleversante qui habite le film de Wolfgang Becker et qui résonne longtemps après, dans le lointain, comme une madeleine de Proust. Good Bye, Lenin ! est un petit choc émotionnel qui puise son émotion dans les idéaux d'une famille décomposée, meurtrie, dont la mère conserve les principes malgré elle, comme par ironie du sort, clouée dans sa chambre où le monde est à refaire. Mais le monde a changé de lui-même, impitoyablement, et Maman Kerner ne le sait... C'est d'une grande intensité, lyrique et tragique, jamais pathétique pourtant. Good Bye, Lenin ! décrit sans complaisance le tendre et bienveillant mensonge d'un fils à sa mère pour la préserver du malheur. Le final, encore accompagné du piano de Yann Tiersen, nous montre moins la mort que le départ d'une étoile : ou quand Maman Kerner s'en va au ciel...
Voilà un vrai scénario original ! Cette histoire prenante qui commence comme une preuve d'amour tourne rapidement au jeu grandeur nature. On prend plaisir à voir la mise en scène que s’inflige ce fils et tenter par tous les moyens de remonter le temps, tout ça pour le bien être de sa mère. Un film surprenant que l’on n’est pas prêt d’oublier.
Le cinéma Allemand des années 2000 s'exporte relativement bien, et notamment dans notre Hexagone. J'en veux pour preuve ce "Good Bye, Lenin", fort d'un succès critique et public en salles qui s'est depuis fait une petite réputation dépassant largement le cadre de l'art et essai. Nos voisins d'Outre-Rhin se sont ces dernières années (j'entends particulièrement depuis le début de ce siècle) penchés sur les lendemains de la chute du mur et ses conséquences, notamment aux yeux d'une population enfin réunie. Ce long-métrage en est l'exemple-même, à l'exception près que plutôt que d'opter pour une étude quasi-sociologique, il s'est tourné vers le chemin du rire, adoptant le costume de clown triste ou comment s'amuser de sujets graves. Aimant d'ordinaire plaisanter sur les drames qui font le quotidien de notre planète (mais de manière beaucoup plus violente), je fus ravi de découvrir l'usage d'un comique décomplexé, qui, sans faire dans la provocation, résiste assez bien au piège du politiquement correct (pour le côté comédie tout du moins, le reste étant une toute autre histoire). Nous assistons ainsi à des caricatures successives des deux camps, suffisamment grossières et absurdes pour faire remonter la courbe de notre bouche mais qui s'en tiennent à un certain degré de rigueur tout de même, de façon à ne pas faire dans la grosse farce bien grasse un peu téléphonée. N'empêche, plusieurs séquences (elles ne sont pas isolées) valent le détour, et c'est peu dire. Après, si l'on tente d'y voir un tout petit peu plus en profondeur, on s'aperçoit (évidemment, malheureusement !) que la réalisation est on ne peut plus stéréotypée et que le côté soi-disant émotionnel, en quelque sorte le miroir de ce gag est complètement raté. Vaine compilation de sentiments à deux balles... Les acteurs s'en sortent avec les honneurs, bien dans le ton mélancolique et désabusé d'une comédie originale se démarquant de la masse (sous-entendu de productions insignifiantes). Pour retrouver le sourire.
L’Allemagne et son changement de politique vu à travers le destin de personnages que la réunification va chambouler. C'est une comédie qui montre l'autre coté du mur sans avoir un ton nostalgique.
Un brave navet, bien niais, dont l'histoire est plutôt intéressante, mais dont la réalisation ne dépasse pas le niveau d'un médiocre film TV. Quant au thème lui-même, pour en retrouver le côté croustillant, autant revoir Hibernatus avec de Funès !