Un mur qui s’effondre et un autre qui s'érige en trompe-l’œil. Commet traiter une situation grave sous l'angle de la comédie ? Éternelle question cinématographique. À l’instar de "La vie est belle" de Roberto Benigni, "Good Bye, Lenin!" est de ces films agissant en usages et mésusages du faux, lequel à l’inverse d’un "Underground" par exemple, se trouvera ici usité en vecteur de bonheur, ou plutôt, de préservation. Cette préservation, c'est donc la mère du jeune Alexandre qui en fait les frais, ancienne et tenace militante socialiste, révéillée après un coma de huit mois, et dont il faut absolument préserver de la suite des événements. Porté par le thème mélancolique du breton Yann Tiersen, "Good Bye, Lenin!" marqua bien en son temps la réelle renaissance du cinéma allemand, lequel par la suite n'a cessé de prospérer, avec "La vie des autres", "La Chute" et consorts. Si la mise en scène du prometteur Wolfgang Becker pâtit quand même d'un inévitable académisme, son entreprise elle, recèle par contre de véritables trésors symboliques. Jeu de miroir puissant, "Good Bye, Lenin!" mène en effet sa barque de façon remarquable, allant jusqu'à nous faire gober que la réunification vraie n'était peut-être pas celle attendue.
Cette histoire d'un fils, qui fait tout pour protéger sa mère, a un côté touchant mais l'absence de style de la réalisation et l'esthétique quelconque du film m'ont laissées froid.
Premier film pour un réalisateur de la série Derrick et cela donne un film intéressant. La réalisation est très soignée, les acteurs impressionnent. Une belle œuvre.
Pas si extraordinaire que prévu, Good Bye, Lenin reste quand même intéressant à voir. Je regrette une mise en scène assez molle, le réalisateur aurait du accentué le côté burlesque de la situation ainsi l'histoire aurait semblé moins invraisemblable. Un film intelligent mais rien de génial.
Une petite histoire, tour à tour drôle et touchante, racontée enchâssée dans la grande, où s'affrontent facettes du communisme et du capitalisme. J'ai apprécié les deux!
Que c'est plaaaaaat... que c'est niais... c'est d'un niais !... Les personnages sont des vrais sucettes sur pattes incapables de dire trois lignes de scénario sans trahir l'amateurisme total des acteurs. La petite musique "bien gentillette" et "bien polie" d'Amélie Poulain vient border le tout... L'histoire sombre dans la politesse la plus énervante qui soit ! A la seconde où j'ai quitté la salle, c'était comme pour Amélie Poulain, j'avais déjà tout oublié. Mais quel plaisir de retrouver l'air frais de la réalité. DE L'AIR !