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soniadidierkmurgia
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3,5
Publiée le 6 novembre 2022
« Les enfants d’Abraham » réalisé par Paco Plaza est une adaptation d’un roman de Ramsey Campbell (Pact of the fathers) à la source duquel Jaume Balaguero avait lui aussi puisé pour « La secte sans nom » (1999) qui lui avait apporté la reconnaissance internationale. Il n’est donc pas étonnant que la société Filmax ait tenté de récidiver. Paco Plaza qui plus tard sera associé à son aîné pour la franchise « REC » est tout à fait à la hauteur du sujet pour lequel il s’est inspiré de « Rosemary’s baby » (Roman Polanski , 1968) et de « Music Box » (Costa-Gavras, 1989). On retrouve la même ambiance inquiétante que dans la « Secte sans nom » où l’enquête au fur et à mesure qu’elle progresse éclaire d’un jour nouveau et effrayant le passé de l’investigateur. Il est toujours traumatisant de découvrir que les êtres aimés ne sont pas ceux que l’on croyait, dévoilant au gré du plus grand des hasards ou de leur mort une face sombre qu’il n’aurait sans doute pas été utile de découvrir. C’est l’expérience que fait Daniella (Erica Prior) qui comme Jessica Lange dans « Music Box » en tirant une pelote infernale, découvre non sans passer par une longue phase de déni, la personnalité monstrueuse de son géniteur. Habilement, Plaza qui le reconnait dans une interview, jongle entre ses deux films référentiels pour trouver sa propre voie et nous faire partager l’effroi de la jeune femme qui poursuit une longue descente aux enfers. Mon dieu ! Faite que tout ceci nous soit épargné, a t-on envie de se dire à la toute dernière image. Preuve que Plaza a réussi son coup.
Pour son premier film, Paco Plaza, futur réalisateur du formidable [REC], propose un long-métrage de genre d’honnête facture, même si l’ambiance n’est pas assez anxiogène et que l’ensemble manque parfois de rythme. C’est bien interprété, glauque comme il faut et surtout, à l’instar de « La secte sans nom », une autre production ibérique mémorable, présente un final dramatique à souhait qui rendra ce métrage tout à fait regardable pour les amateurs de thrillers ésotériques.
Si la mise en scène est correcte et de qualité elle est cependant dénuée de suspense. L'intrigue est intéressante mais le film manque cruellement de rythme, le réalisateur ne parvient pas à instaurer un climat d'inquiétude. Les Enfants d'Abraham avait tout pour faire du bon fantastique mais ce thriller n'est pas du tout passionnant.
Un thriller avec la touche subtile d'une réalisation Espagnole. Très belle photographie, bonne interprétation dans l'ensemble et un scénario qui se veut très dense. Dommage que le but à atteindre est dévoilé bien trop tôt ! Seuls les Espagnols arrivent à cette réalisation qui laisse en permanence une atmosphère oppressante, tenue et cohérente. 4/5 à découvrir !!!
Malgré une trame plus qu'intéressante et de bons acteurs (excellente Erica Prior) le film ne démarre vraiment jamais, on s'attend toujours qu'il arrive enfin quelque chose, mais c'est le générique de fin qui arrive... Une grande déception à la vue de ce qui aurait pu être un formidable thriller, devenant par la faute d'une réalisation inexistante, un film long et raté.
Les langues d'aspic condamneront: une sorte de Rosemary's Baby en plus gnangnan. Les langues de bois ménageront : version moins spectaculaire que celle de Polanski sur les sectes sataniques. L’honnêteté oblige tout de même de constater que même si l’histoire est bien ficelée, que les acteurs sont exemplaires sobres et juste, que la caméra est souvent fine et parfois presque onirique, le rythme de l’intrigue est lourdaud, et la mise en place du suspense est excessivement lente.
Décidément les réalisateurs espagnols sont fascinés par l'occulte et les sociétés secrètes. Paco Plaza, coréalisateur de [REC] avec Jaume Balaguero quelques années plus tard, sort ici son premier long métrage, basé sur ce thème. Et « Les enfants d'Abraham » est effroyable.....ment lent... Quel gâchis... L'histoire avait pourtant tout pour être passionnante et vraiment terrorisante, le scénario reste tout de même bien ficelé et les acteurs sont loin d'être mauvais (l'inconnue Erica Prior s'en sort vraiment bien). La photo sombre est également un atout bien que sous-exploité. Voilà où sont les quelques points attribuables à ce film qui n'a d' « épouvante-horreur » que la catégorisation. On aurait clairement aimé beaucoup plus de peps dans la réalisation, beaucoup plus de scènes angoissantes, chocs, de mystères, d'enchaînements plus dynamiques, bref des éléments qui mettent vraiment les nerfs à vif (quitte à aller sur du jump scare, c'est facile mais toujours efficace). Voulant partir sur un terrain trop esthétique, Paco Plaza oublie de créer une réelle ambiance et d'embarquer son spectateur, lui faisant presque subir un essai d'art assez pompeux malgré une histoire intéressante. Assez dispensable et c'est bien dommage.
4 708 abonnés
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0,5
Publiée le 20 mai 2020
Les Enfants d'Abraham est un film d'horreur espagnol (tourné en anglais) par les producteurs de l'excellent Los Sin Nombre. Comme Los Sin Nombre, le film est basé sur un livre de Ramsey Campbell. Les deux films sont également similaires en ce sens qu'ils traitent de fanatiques religieux et d'enfants en danger. Mais bien que la plupart des mêmes éléments puissent être en places, ce film ne procure pas de frissons et ne génère pas de suspense. Les performances sont atroces et le réalisateur (normal c'est Paco) ne semble pas avoir la moindre idée de comment augmenter la tension. Même si l'histoire est intrinsèquement effrayante elle aurait dû donner un film avec beaucoup plus suspense. Une partie du problème réside dans le scénario, le détective de la police ici est si ridicule et incompétent que chacune de ses scènes devient pénible à regarder et l'héroïne est tout simplement trop passive pour générer beaucoup de sympathie. Elle semble être dans une brume de valium tout au long du film. J'ai rarement vu des performances aussi terribles de toute ma vie. Tout le monde dans le film entier était absolument terribles. Pas un acteur ou une actrice décents dans tout le film, cela semblait être une blague. Le personnage principal passe la majeure partie de son temps à l'écran en hystérique a courir comme un poulet sans tête et cassant tout comme si cela allait changer les choses. Pour son premier film le navetteur Paco Plaza tapait fort prouvant que l'on pouvait compter sur lui. Il rencontrera par la suite son pote Jaume Balagueró et à eux deux feront certains des navets les plus mythiques du 21ᵉ siècles...
Une idée intrigante mais un scénario au final abracadabrant, totalement discrédité par des enluminures ringardes et convenues. L'intrigue prévisible empêche toute angoisse de naître.
Le cinéma espagnole est unique et les Enfants d'Abraham le montre encore une fois. Ce film, malgré des longueurs et un jeu d'acteur un peu mou, garde tout son charme. En effet, l'histoire est très bien ficelé et un final des plus remarquable fait de ce film une très bonne production espagnole.
Un film très décevant dont le scénario ne tient pas ses promesses. Le mystère fait place à l'ennui et notre attente n'est pas récompensée. L'interprétation et la photographie sont bonnes mais ne suffisent pas à nous rendre indulgents. Les enfants d'Abraham mériteraient une bonne correction. "La réussite passe par certains sacrifices" dixit le slogan. J'ai sacrifié de mon temps mais je n'ai pas visionné une réussite.
Une étoile pour la mise en scène intéressante, de belles images et des plans travaillés.
En revanche, je trouve que le film perd beaucoup de sa saveur et de son suspense en raison des acteurs. La palme est décernée à l'actrice principale qui, à aucun moment, ne fait partager d'émotion. Elle est censée véhiculer l'histoire et la douleur qu'elle ressent, or à part deux ou trois expressions, son jeu reste le même : de marbre. Autre distinction décernée à l'acteur pitoyable qui est censé interprêter l'inspecteur de police.
Vite vu, vite oublié. Dommage, car visuellement le film vaut le détour.