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Un visiteur
4,0
Publiée le 12 avril 2008
J'ai qu'une seule reproche, la froideur, elle gache, le film. Mais, Bouquet est formidable, Lespert est pas mal aussi. Un bon film, que la froideur gâche.
Michel Bouquet est exceptionnel dans ce film ! Sans jamais surjouer, il parvient à incarner à merveille François Mitterrand. Ce film est davantage un documentaire, un brillant exercice littéraire. La réalisation est juste, mais de fait souffre d'un gros manque de rythme. Il ne se passe pas grand-chose à l'image ... L'histoire sentimentale du jeune homme ne sert à rien. Et c'est là qu'on s'ennuie un peu ! Dommage ! A voir pour cet acteur magnifique, un grand monsieur : Michel Bouquet :)
D'une puissance magistrale, cette (fausse)biographie ne nous fait pas voir Mitterand, elle nous le fait vivre. Au-delà d'un aspect politique et social pompeux, Le Promeneur du champ de Mars est avant tout un voyage philosophique sur le rôle et la place de l'homme au sein du monde et de sa société. Et c'est avec force et émotion que le réalisateur nous entraîne dans le chemin de l'homme vers l'inconnu. Et quel inconnu !
Sorti il y a maintenant un peu plus de deux ans, "Le Promeneur du Champ de Mars" comptait les derniers jours de la vie de François Mitterrand partagés avec un jeune journaliste. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le film ne fait pas l'éloge du personnage en lui-même mais montre avant tout l'humain se cachant derrière l'homme politique. On y suit le chemin d'un homme serein, sincère, très cultivé et plutôt attachant qui médite sur la mort. Seulement dès le début de ce parcours les lacunes sont énormes et regrettables à commencer par la mise en scène. Plate, académique et ennuyeuse avec une voix-off assez mal utilisée. De plus la prestation de Jalil Lespert est franchement moyenne. Vous l'aurez compris l'oeuvre ne vaut pas pour sa réalisation mais uniquement pour Michel Bouquet. C'est SON film. Chacune de ses paroles, de ses gestes si riches relèvent de la justesse absolue. Un modèle d'épure !
Noter que «Le Promeneur du champ de Mars» (France, 2005) de Robert Guédiguian est un film mitterandiste relève de la totologie. Du personnage de François Mitterand, dont le film entreprend le portrait, Guédiguian retient le symbolisme maladif. En un quasi-monologue de Mitterand, le film parsème des plans d’objets culturels ou connotés. C’est donc une certaine anagogie qu’abrite le déroulement languissant du film. D’une teinte majoritairement grisâtre, le personnage de Mitterand nous rappelle qu’«Il n’y a que les idiots qui n’apprécient pas les subtilités du gris». Ce gris n’est pas là pour complaire le film dans une esthétique aigre mais bien pour figurer la mélancolie testamentaire du socialisme. «Le Promeneur du champ de Mars» relate la courte période où Mitterand se confie en privé à un jeune journaliste avant de décéder. Symbolisme vous dis-je, car plus que l’agonie de Mitterand c’est l’agonie du Parti Socialiste qu’expose Guédiguian. Face à l’immense incarnation du socialisme vainqueur se confronte la frêle relève, une jeunesse sceptique autant qu’admiratrice. C’est de la mélancolie qu’est pétri le film. En confrontant le passé glorieux au futur incertain, Guédiguian narre une sempiternelle crainte de la descendance. Cette antique peur de devoir délaisser l’avenir s’avère en l’occurrence fondée. Car la preuve en est qu’en 2007, le Parti Socialiste tâtonne encore, en quête de repères. Lorsque la voix de Michel Bouquet nous somme de partir, de voler de nos propres ailes sur le plan d’un arbre âgé, cet ultime plan symbolise l’état du P.S. Cette quête de leader, cet enjeu de l’intime dans le public, annonce étrangement la situation politique du socialisme français en 2007. Sur ce point fondamental, Guédiguian réussit son film. L’esthétique dont il orne le personnage de Mitterand tend cependant à idéaliser sa figure. «Le Promeneur du champ de Mars» est un film mitterandiste, dans ses choix idéologiques comme esthétiques.
Faut-il aimer François Mitterand pour aimer ce film ? Je pense que non, moi-même n'étant pas un fana du personnage, aussi bien l'homme politique que l'homme et ce film a renforcé mon opinion. L'histoire est bien entendu passionnante et le film brasse plus de 50 ans d'histoire et de politique française à travers le prisme, biaisé, du président socialiste. Passionnant parfois, notamment dans la description du point de vue du président sur son pays, le film n'évite pas toujours l'ennui quand il sort du cadre de l'entretien avec la description du quotidien du jeune journaliste (très bon J. Lespert cependant), personnage un peu fade. Le président est impeccablement interprété par un M. Bouquet parfois bluffant et souvent étincelant. La mise en scène est assez quelconque et le scénario brasse parfois du vent avec quelques dissertations sur la vie, les femmes, la mort. C'est assez agréable à suivre mais ça manque d'engagement et de critiques par les auteurs. D'autres critiques sur
J'aime beaucoup cette histoire d'un trentenaire qui se cherche sentimentalement. Mais, au fait, qui est le vieux qui l'accompagne en permanence ? Ah bon, c'est Mitterand, et c'est un film censé être sur lui ! Vous l'avez compris, cette production m'a fort déçu, sans compter qu'on s'ennuie ferme. Et dire qu'il y avait tellement d'aspects à évoquer.
Un film bouleversant sur la fin de l'un des plus grand personnage historique français. Bouquet en Mitterrand est convaincant voire même bluffant. Au-delà l'histoire, Guédiguian s'interresse à la profondeur de l'homme, et porte une réfléxion sur la vie, la maladie, la mort, sans jamais tombé dans le voyeurisme. On peut regretter quelque longueur, mais la culture et les dialogues nous font passer un agréable moment de réflexion et de fascination.
Un Guediguian pas comme les autres , basés sur la fin de vie de miterrand , interpreté par un génial Michel Bouquet. Malgré cela , je trouve le film très lent et meme parfois assez ennuyant.
Il fallait un certain courage pour s'attaquer à la personnalité impénétrable de Mitterrand. Michel Bouquet par son interprétation hors du commun réussit à sonder les ambiguités du personnage notamment la cohabitation d'une nature simple avec un esprit complexe. Ce film est à la couleur et à la température du personnage : froid et gris mais il est aussi au caractère du personnage : métaphysique et désillusionné. Guédiguian ne prend pas position il s'attache à restaurer l'humanité du personnage tout en préservant sa stature. Il cerne complètement l'homme qui disait qu'il faut avoir la passion de l'indifférence et qui complètement tourné vers la mort retrouvait sa tendresse et sa mélancolie. Le film nous révèle aussi l'importance de Dieu pour Mitterrand, la scène dans l'église renvoie l'image d'un Homme qui a perdu toute enveloppe corporelle pour n'être plus qu'esprit. Il y a une certaine contemplation sprirituelle de Miterrand face à la mort. Mais le film n'est jamais élégiaque et il rappel l'ambiguité du rôle joué par Mitterrand pendant Vichy. Bouquet joue alors à merveille un personnage déchiré entre un passé lointain tourmenté et un futur tourné vers le néant. Ce n'est pas alors le bilan politique qui est décrit mais bien le bilan humain de Mitterrand.
Un véritable bijou de cinéma... Loin, tellement loin de l'oeuvre habituelle de Robert Guédiguian. Il y a tous dans ce film : la mort, la vie, l'amour, Dieu et tous les secrets qui sont rangés dans des placards et dans des têtes... Robert Guédiguian signe là un film intimiste dans la lumière des grands de ce monde. Que dire de l'interprétation de Michel Bouquet ? Si ce n'est qu'elle est encore à couper le souffle. Plus tard, c'est sûr, bien après sa disparition, le comédien demeurera au panthéon des grands acteurs français. Un des derniers seigneurs de la profession. Un film éblouissant.
Adapté du livre de Georges-Marc Benamou, « Le dernier Mitterrand ». Seule la remarquable performance dacteur de M. Bouquet donne sens à ce film, qui napporte strictement rien dintéressant sur Mitterrand ni sur sa fin de vie, triste. Cest lent, long et ennuyeux. Pourquoi le vieux pédant ressent-il le besoin daller à confesse avec ce jeune journaliste un peu paumé, ennuyeux, qui hésite toujours entre agacement (surtout quand il a bouffé ses nouilles froides avec sa femme !) et fascination (moi, Benamou, le chéri de ces dames, le Président mappelle waouh !) ?
des les premieres images ont sent le film bon, realisation parfaite tant par la technique que par la mise en scene, guediguian n'a fait que des bons films toujours bien interpretés , le ton juste sans exuberance, pour un marseillais ! miterrand est mis en valeur et tant mieux, il en avait besoin au moins de souligner sa culture, la subtilité du maniement de la langue française, meme hors de son clivage politique, dans ce role il n'a pas failli, quand au reste, on peut toujours faire une suite !!!