Derniers Avis : The Woodsman - Page 4

Un film fort, qui nous plonge dans la tête d'un pédophile au lieu d'encore nous plonger dans la tête du flic qui va le choper ou de ses victimes. Ici, il s'agit d'un pédophile qui sort de prison. Est-il guéri? Peut-il guérir? La réponse est dans le film, très bien porté par Kévin Bacon. Malheureusement, certains comme moi trouveront sans aucun doute le dénouement du film un peu trop utopique.

Un sujet très difficile à traiter au cinéma: la pédophilie. Pourtant, Kevin Bacon incarne à merveille cet homme brisé par 12 années de prison qui cherche à se réinseré ds la société tout en étant tiraillé entre ses désirs, ses envies et la force de l'interdit, un homme possédé par ses propres démons intérieurs qui ne cherche qu'à débuter une autre vie...un rôle magistral!
Une flopée de seconds rôles tout aussi bouleversant viennent compléter le tableau.
Un bon film à découvrir au plus vite!

Saluons l'interprétation audacieuse de Kevin Bacon toujours prêt à relever des défis. Il est sobre et plutôt appliqué et mérite à lui seule cette malheureuse étoile. Le reste du film (mis à part peut être la première moitié qui se regarde mollement) est un joli foutage de gueule. Le traitement est grossier et le thème de la rédemption cher aux ricains est franchement tiré par les cheveux. On y croi pas, pire on est en colère d'avoir été pris pour des crétins !

Un sujet délicat interprété par l'excellent Kevin Bacon. Un film courageux, émouvant sur la tolérance et la rédemption.

Malgré une mise en scène maîtrisée et une interprètation touchante et tout en retenue de Kevin Bacon, le film à tendance à tourner en rond et ne mène nul part. certaine scène son d'ailleurs incompréhensible. ex : une petite fille avoue qu'elle est abusée sexuellement par son propre père et la seule chose que Walter ( Becon) trouve à lui dire, c'est rentre chez toi petite. Dommage.

Rare sont les films ou <b>l'acteur se distingue aussi remarquablement</b>, Kevin Bacon est à coupé le souffle pour un film tout aussi prestigieux...

A voir et à revoir...

Une belle approche du sujet si délicat de la pédophilie. Avec un grand sens de la psychologie, la réalisatrice nous rend d'abord sympathique un personnage qui a commis des actes terribles : elle nous oblige ainsi à adopter le point de vue d'un être malade mais qui veut s'en sortir. Le malaise se développe durant tout le film et culmine lors d'une confrontation finale avec une gamine, scène absolument bouleversante et d'une beauté incroyable. Le film est porté par l'interprétation magistrale de Kevin Bacon qui trouve le ton juste et ne force jamais le trait, il est d'une dignité exemplaire. Evidemment, le film en profite pour militer pour la réinsertion, sans donner pour autant de solution. La cinéaste a au moins le très grand mérite de donner un visage humain à ceux que l'on décrit trop souvent comme de simples monstres (alors que, la plupart du temps, ils vivent comme tout le monde et ne se font justement pas remarquer). Une approche sensible et passionnante de bout en bout.

Un premier film qui ne laisse certes pas indifférent mais loin d’être réussi. Une impression de déjà-vu irrite tout le long de par la réalisation, les personnages secondaires clichés (la secrétaire fouineuse, le flic prêt à tout pour remettre l’ex-pédophile en prison). Comment un ex-pédophile qui a purgé 12 ans de prison va-t-il faire pour se réinsérer dans la société ? Comment va-t-il se reconstruire ? Le malaise s’installe car l’histoire suit le retour d’un « homme » brisé cherchant à se réinsérer dans la société en trouvant un job dans une charpenterie et en entretenant une liaison avec une collègue, victime sexuelle durant sa jeunesse. Kevin Bacon et sa femme Kyra Sedgwick semblent très impliqués dans ce film et apportent tout leur talent au service d’un script mal écrit, peu vraisemblable (le personnage retrouve un job très vite, Mos Def jouant un rôle cliché de flic déterminé…), mal filmé (caméra à l’épaule, gros plans, fourmillements, image parfois granuleuse…), aux effets téléphonés (l'appartement situé en face d'une école où un pédophile sévit sous la fenêtre du personnage de Walter). La réalisatrice ne tente pas de répondre à une question mais plutôt à demander si une seconde chance est possible pour un ex-pédophile de se réinsérer dans la société. Pour moi il est impossible de s'attacher à un "monstre" ayant commis le plus horrible des crimes. Je trouve assez malsain de vouloir démontrer que cet ex-pédophile souffre de ce qu'il a fait, même s'il a fait plus de dix ans de prison. Un pédophile n'est plus un homme, il va au-delà de l'inconcevable et redevient primaire, un monstre. Kevin Bacon a beau être excellent, on ne peut ressentir que de la pitié et du dégoût pour son personnage. The Woodsman est une histoire de rédemption mais cette rédemption n'est pas possible pour un pédophile. Le film reste intéressant dans le sens où il montre comment le personnage va-t-il continuer à vivre avec son crime et le regard des autres. Ambiguë, bancal, consensuel.

Construit à partir d'un thème intéressant -la réinsertion d'un pédophile au sein de la société-, ce film dérange, heurte et bouscule nos préjugés. Dommage que la mise en scène soit si monotone. On s'endort assez vite.

film troublant voir perturbant, mais traité avec extremement de finesse par N. Kassell. la mis en scène et je jeux des acteurs sobres suffisent à créer un légère tension. Bref un film très bien réalisé malgrés un sujet très difficil à traiter.

Le parcours d'un homme brisé (parce que n'en déplaise aux bonnes consciences, un salaud peut être un homme brisé) pour échapper à ses propres démons et tenter de retrouver une vie "normale" après des années de prison, incarné par un Kevin Bacon époustouflant de justesse. Un film beau car ambigü, n'apportant pas de morale très "américaine" (dans un film hollywoodien Walter aurait dénoncé le second pédophile, ou serait devenu un héros...), toujours sur le fil du rasoir. Réalisation intelligente, complexe, on en ressort avec une terrible boule au ventre et de droles de sentiments, le film dérange vraiment.
Comme d'hab quand le ciné US qui nous arrive est de qualité, sortie très très confidentielle, hélas...

Interprétation remarquable de Kevin Bacon pour ce film difficile mais d'une infinie justesse. Pas d'effets hollywoodiens, un scénario très senti.
Nicole Kassel nous étonne par son approche peu sans jugement, très factuelle. Sans s'attacher au personnage, et bien sûr sans pardonner, on comprend les pulsions criminelles de Walter. Un film à voir, une introspection dans la tête du criminel. A voir.

Un sujet très difficile à traiter. La pédophilie. Pas envie de pardonner. On se demande si on peut accepter une quelconque remise de peine pour ce genre de personnes. J'avais envie de réagir comme ce flic...
Et puis Kevin Bacon est arrivé. Bouleversant. Tellement...pur. Enfin, on lit à travers lui, on se met à sa place, dans un combat perpétuel envers lui, envers les autres, le jugement des autres.
La scène avec Robin, la "gaminde aux oiseaux", est très intense, car il y a pire que la pédophilie, si si, il y a l'inceste d'un père envers son enfant...

S'attaquer à pareil sujet, il fallait oser, le premier reflexe est le recul dès qu'on entend le mot "pédophilie", on pense "attouchements vicelards" ou "viol", quand ce n'est pas meurtre. Et pourtant... Ces enfants-femmes dont il est question ici, on peut comprendre qu'elles troublent, sans excuser qu'on devienne une bête qui ne répond plus de ses instincts, mais enfin, où commence le vice au juste quand on sait que bien des pères mettent très tard leurs filles sur leurs genoux ? Le film évite de relater clairement "la faute" en question. Le héros avoue n'être pas méchant avec des filles pubères et "aimer sentir leurs cheveux", fantasme qui partirait plutôt d'un vieux reste de bien-être entre frères et soeurs petits... Alors, vu sous cet angle, une seconde chance passe bien, tout le monde peut déraper dans ce style-là à bien y regarder ! En tous cas, c'est très bien traité, les deux acteurs principaux jouent leur rôle complémentaire avec la pureté de regard qui s'impose, beau courage de réalisatrice !

kevin bacon mène ce petit bateau de main de maître. Un film dur, qui ne rentre pas dans les travers du pathétique larmoyant ni de la défence des pédophiles. Tout cela sans toutefois mettre de côté les difficultés de réinsertion, ou les pulsions chronique de ces homme dont le principal but est très souvent de ne pas 'replonger', et pour qui "devenir normal" devient vital.
Petite incompréhension, ou en tout cas un gros flou concernant les réelles conséquences de la rencontre avec la petite fille du parc. Domage.