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valerie flor
3 abonnés
26 critiques
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3,0
Publiée le 11 février 2022
Dommage que ce film contienne tant d'invraisemblances car vouloir expliquer la pédophilie sans aprioris était une très bonne idée et Kevin Bacon un acteur très bien choisi. Le sujet est très délicat à traiter, on s'en doute, de plus ici on aborde la réinsertion avec le suivi et les problèmes de rechutes que peut entraîner l'entourage. Mais quand on veut expliquer il faut être logique et cohérant... On va passer sur l'appartement en face d'une école (après tout des sollicitations il pourra en rencontrer partout) si cela peut expliquer la découverte d'un autre pédophile. Mais pourquoi corriger ce dernier et laisser dans le même temps, un père continuer à abuser de sa fille ? Et cette même fille, pourquoi elle accepte d'un étranger qu'il se mette avec elle dans la même situation que celle qu'elle n'aime pas, à raison avec son père ? Je veux bien qu'un pédophile en remarque d'autres ou même détecte une victime mais cela fait beaucoup de prédateurs autour de lui et même sa copine violée chronologiquement par ses trois frères ! Que cherche-t-elle, à poursuivre une relation avec un pédophile (la rédemption pour toute la fratrie...) ? La scène du banc est belle mais renvoyer l'adolescente qu'il convoitait chez son bourreau sans le dénoncer et se satisfaire que cette révélation lui ait fait prendre (enfin) conscience des conséquences de ses actes n'augurent rien de bon pour sa réinsertion psychologique ! Du reste après 12 ans de prison, on peut s'étonner que dans un moment de total confession, il n'avoue que des tripotages invraisemblables avec une telle durée de détention. Mais le sommet c'est l'explication qu'il donne du début de sa déviance, en plus accepté par son psy ! à 6 ans il avait déjà une attirance pour l'odeur des cheveux de sa sœur ! Or de tout ce que j'ai lu sur le sujet, il est un point sur tout le monde s'accorde : on ne né pas pédophile, on le devient (soit parce que l'on a été abusé soi-même soit à cause d'un blocage à l'adolescence pour de multiples raisons). Bon admettons qu'il ne veut ou ne peut parler de la véritable raison, mais dans ce cas pourquoi le psy lui demande si à ce moment de ses 6 ans et des 4 ans de sa sœur, il avait eu une érection sous l'émotion de cette sensation olfactive ? Pour lui faire prendre conscience de l'absurdité de sa croyance ? Là encore si c'était le cas, il n'aurait pas mis en évidence son âge trop précoce pour une telle réaction. Non vraiment peu de choses tiennent debout tout au long de ce film qui pourtant promettait. Dommage donc mais reste de multiples autres points bien abordés (la pulsion sexuelle irrésistible comme une drogue, la non conscience de choquer son propre frère pourtant le seul à l'accepter encore, par une question insensée, l'immaturité dans les rapports avec autrui, la difficulté à trouver ses marques). Il est intéressant que ce film soit réalisé par une femme pour aborder ce sujet tabou avec délicatesse mais trop d'incompréhensions de ce thème nuisent au film. Une autre réalisatrice, belge, donnera deux très bons long-métrages laissant le spectateur se faire ses propres opinions sur le sujet, ce qui je pense est préférable au fait d'asséner des contre-vérités (voir "innocence" et surtout "évolution"). Pour Kevin Bacon et pour avoir osé traiter un tel sujet avec pudeur sans voyeurisme je mets trois étoiles.
Un film brillant, sobre et sans effet, porté par un Kevin Bacon dont L'intensité du regard tourmenté vaut à lui seul tous les dialogues du monde. Ce film presque documentaire dans son approche très psychologique et subtile de la nature humaine est déroutant dans la mesure où la frontière entre le bien, le mal, le libre arbitre et la pathologie semble souvent sciemment floutée par une réalisatrice parfois un peu trop prudente qui tente d'éviter ainsi tout parti pris et donc tout message moralisant. Ce que l'on peut reprocher à "the woodsman" est à ceci près, ce que l'on pouvait reprocher à un film comme "La dernière marche", à savoir cet insidieux propos qui nous pousse sinon à l'empathie, du moins à la compassion et qui prend racine dans une volonté humaniste de présenter le criminel comme un homme et non comme un monstre. Hélas, si ce film n'ouvre pas le grand débat opposant la part de conscience aux pulsions pathologiques - supposées involontaires - du pédophile, il présente néanmoins les difficultés d'un homme accablé qui ne parvient à chasser ses démons dans un climat d'hostilité et de rappel permanent de son passé. La réalisatrice tente de déjouer les pièges du manichéisme facile vers lequel nous mènent parfois aveuglément nos émotions, en démontrant avec panache que la pédophilie est un grand mal qui ne se limite pas à quelques individus isolés et diabolisés, mais dont sont aussi coupables des pères de famille lambda (les scènes poignantes où la petite Robin témoigne des abus répétés de son père et où Vickie parle de ses frères incestueux vont dans ce sens.) En définitive, il sagit dun film émouvant et juste sur la rédemption et la volonté ainsi que dune parabole admirable sur les mauvaises pulsions auxquelles tout homme est soumis, sur lintolérance, la haine et le rejet qui masquent la mauvaise conscience et les peurs que tout un chacun tente de vaincre au quotidien.
Très beau film qui m'a changé de nombreux film moyens vus à cannes. Bacon est encore meilleure que dans mysti river où je l'avait adoré, le sujet est bien traité et le film plein d'emotions
kevin bacon mène ce petit bateau de main de maître. Un film dur, qui ne rentre pas dans les travers du pathétique larmoyant ni de la défence des pédophiles. Tout cela sans toutefois mettre de côté les difficultés de réinsertion, ou les pulsions chronique de ces homme dont le principal but est très souvent de ne pas 'replonger', et pour qui "devenir normal" devient vital. Petite incompréhension, ou en tout cas un gros flou concernant les réelles conséquences de la rencontre avec la petite fille du parc. Domage.
Un sujet peu commun et taboo mais bien exploité ici, le théme de la pédophilie n'est pas simple à aborder et le personnage du pédophile l'est encore moins, on a ici une énorme performance de Kevin Bacon dans une histoire émouvante et dure à la fois. Pour les points faibles, on a un film trés court alors que tous les aspects de la pédophilie ne sont pas assez abordés. Bon film au final. A voir.
Kevin Bacon joue juste dans un film tourné de façon sobre. Problème, le sujet est délicat mais le film ne choque bizarrement pas, et l'épilogue sur le thème de la rédemption peut paraître aventureux. Si vous souhaitez voir un film choc sur ce thème, je ne saurais que trop vous conseiller Mysterious Skin de Gregg Araki, qui vous chamboulera autrement plus.
Un sujet très difficile à traiter au cinéma: la pédophilie. Pourtant, Kevin Bacon incarne à merveille cet homme brisé par 12 années de prison qui cherche à se réinseré ds la société tout en étant tiraillé entre ses désirs, ses envies et la force de l'interdit, un homme possédé par ses propres démons intérieurs qui ne cherche qu'à débuter une autre vie...un rôle magistral! Une flopée de seconds rôles tout aussi bouleversant viennent compléter le tableau. Un bon film à découvrir au plus vite!
Malgré une mise en scène maîtrisée et une interprètation touchante et tout en retenue de Kevin Bacon, le film à tendance à tourner en rond et ne mène nul part. certaine scène son d'ailleurs incompréhensible. ex : une petite fille avoue qu'elle est abusée sexuellement par son propre père et la seule chose que Walter ( Becon) trouve à lui dire, c'est rentre chez toi petite. Dommage.
Saluons l'interprétation audacieuse de Kevin Bacon toujours prêt à relever des défis. Il est sobre et plutôt appliqué et mérite à lui seule cette malheureuse étoile. Le reste du film (mis à part peut être la première moitié qui se regarde mollement) est un joli foutage de gueule. Le traitement est grossier et le thème de la rédemption cher aux ricains est franchement tiré par les cheveux. On y croi pas, pire on est en colère d'avoir été pris pour des crétins !
C'est l'un des sujets tabou... La jeune réalisatrice s'en sort plutot bien. Kevin Bacon est troublant, j'ai eu un certain malaise pendant tout ce film à le visionner. Au fond de moi, et peut etre par la suite pour vous, je me suis demandé comment traiter l'histoire d'un personnage qui a violé l'intimité d'innocentes jeunes filles. Je suis très sensible sur ce sujet et je dois que l'interprétation et la réalisation est superbe. On plonge dans cette re(naissance) d'un homme luttant dans une insertion sociale difficile.
Troublant, marquant, je pense que c'est un des meilleurs films sur un tel sujet... il laisse réfléchir...
Un sujet très difficile à traiter. La pédophilie. Pas envie de pardonner. On se demande si on peut accepter une quelconque remise de peine pour ce genre de personnes. J'avais envie de réagir comme ce flic... Et puis Kevin Bacon est arrivé. Bouleversant. Tellement...pur. Enfin, on lit à travers lui, on se met à sa place, dans un combat perpétuel envers lui, envers les autres, le jugement des autres. La scène avec Robin, la "gaminde aux oiseaux", est très intense, car il y a pire que la pédophilie, si si, il y a l'inceste d'un père envers son enfant...
Un film qui aborde avec courage, sans euphémisme ou diabolisation, le thème de la pédophilie et plus spécialement le sort des criminels sexuels à leur sortie de prison . Comment rebatir une existence quand on est seul,mis au ban de la société ,de sa famille ,de la morale ? Comment vivre avec des démons qui ressurgissent toujours ? Comment s'accepter ,aimer ?
Beaucoup de questions se mêlent dans ce premier film qui brille par sa sincérité et une jolie mise en scène ,qui ne s'enferme pas dans les clichés de la sobriété souvent usitée pour les sujets dits graves . On suit ce personnage,ses méandres,sa quête de la normalité (par celle de l'anormalité des autres). On pourrait reprocher au film un certain manque de densité ,c'est vrai ,mais la justesse suffit à rendre ce qui existe très probant .
Kevin Bacon demeure l'atout premier de ce film : monstrueux,à fleur de peau,il incarne toute la complexité de ce personnage . Une prestation de réference pour un acteur habitué aux rôles torturés .
Un film touchant, humain en cela qu'il choisit la fragilité au dogmatisme (les possibilités aux vérités) et se départit donc d'excès moralistes ou larmoyants . Il propose plus qu'il n'impose en somme .
En sortant de la salle le mec devant moi lachait un lapidaire commentaire qui à lui seul rend essentiel de tels films :
RRR pourquoi ne peut-on pas mettre des étoiles à virgule ?! Ce film est vraiment bien tourné, Kevin Bacon est crédible, l'histoire est en suspend, et cela est bon. La scène finale avec la petite fille est sans doute prévisible mais très touchante. Enorme bémol : cette fin si rapide ... Cela ne peut-être que voulu, mais je n'adhère pas... " Il manque un bout "
C'est un peu long, sans action et la mise en scéne est quelconque, mais on s'en moque car l'interpretation de Kevin Bacon est magistrale. Sobre, tourmenté il est la proie d'un combat quotidien dont on n'aperçoit les signes très rarement, mais on peut ressentir ce dilemne ce malaise un peu malsain et très dérangeant. Un traitement très intéressant un peu trop soft peut-être pour un public Européen, mais au final ça fait mouche ! Juste un gros bémol qui a déjà été cité : un pédophile reconnu qui s'installe près d'un école, faut pas poussé quand même.
Interprétation remarquable de Kevin Bacon pour ce film difficile mais d'une infinie justesse. Pas d'effets hollywoodiens, un scénario très senti. Nicole Kassel nous étonne par son approche peu sans jugement, très factuelle. Sans s'attacher au personnage, et bien sûr sans pardonner, on comprend les pulsions criminelles de Walter. Un film à voir, une introspection dans la tête du criminel. A voir.