Derniers Avis : Arsène Lupin - Page 6

Romain Duris en Arsène Lupin, ça valait le détour et c'est pourquoi je me suis laissé tenter par ce film. Malheureusement même si le personnage est charmant (la scène sur le bâteau au début est très sympa) on part dans un fouillis scénaristique impressionnant et on s'y perd peu à peu ne comprenant plus le comment du pourquoi. Être perdu pendant plus de deux heures, c'est long.
Ayant lu quelques romans sur le célèbre voleur, je m'attendais à beaucoup mieux avec un film de voleur à la Ocean 11 mais on est dans du pseudo historique, du pseudo fantastique et au final du pseudo rien. C'est baclé, c'est gâché même si Romain Duris a la classe.

Comme chaque semaine, la sortie en salles du nouveau film d’un réalisateur incite les programmateurs tv à jouer la carte de l’actualité. A preuve, synchrone avec "Je fais le mort" de Jean-Paul Salomé, W9 rediffuse "Arsène Lupin" (2004). La carrière de Salomé est pour moi un mystère : Plutôt à l’aise dans le film choral ou le film de bande - "Les Braqueuses", "Restons Groupés", aventures modestes mais savoureuses de héros très ordinaires - Salomé a changé de braquet dans les années 2000. Il su répondre à l'appel d’offre d’un pool de diffuseurs et producteurs qui voulait tirer des blockbusters de grandes séries de l’âge d’or de la télévision française. On a eu droit ainsi coup sur coup à "Vidocq" par Pitof (2000), "Belphégor" par Salomé lui-même (2001), puis "Arsène Lupin" et enfin "Les Brigades du Tigre" de Cornuau (2005). Je confesse une certaine indulgence pour le film de Jérome Cornuau, la série d’origine était assez faible et l’engagement des acteurs, tous épatants, a certainement faite le reste. Mais les 3 autres sont vraiment des ratages d’anthologie. Pitof prouve qu’on peut être à la fois le meilleur truquiste de France et un des pires réalisateurs à qui on n’ait jamais confié les clefs d’un film. Jean-Christophe Grangé (autre usurpateur, très en vogue dans ces années là) l’a sans doute beaucoup aidé. Mais Jean-Paul Salomé récolte le pompon. D’une série classieuse et intrigante, le "Belphégor"de Claude Barma, il a déjà réussi à faire un long-métrage ridicule et kitch où s’abiment l’un après l’autre tous les acteurs. Avec Arsène Lupin, rebelote. Le film est un pitoyable naufrage dont sort indemne, on ne sait comment, la seule Eva Green. Mais si j’en veux encore plus à Salomé, c’est qu’il gâche le matériel. Non seulement le film ne rend pas une seconde justice au héros de Maurice Leblanc, mais il pille allègrement toute l’œuvre, un morceau ici, un morceau par là, décourageant d’avance toute nouvelle adaptation. Après avoir gagné ses galons de faiseur (les réalisateurs capables de dépenser beaucoup d’argent – qu’importe que ce soit à bon escient - bénéficient d’un étonnant respect), Salomé revient donc avec "Je fais le mort" aux histoires modestes de ses débuts. Je lui souhaite d’y retrouver ne serait ce que l’ombre de son talent perdu.

Un peu fouillis au début, il faut un peu de temps pour se mettre dans le film. Par contre, il monte en puissance et nous surprend sur la fin. Rien d'exceptionnel mais ça reste un bon film.

Gros navet effet spéciaux bâclé mise en scène bidon a mettre dans la même collection que vidocq
celui ou Depardieu fait du karaté contre les forces du mal...

Adapatation nullisime, situations parfois guignolesques, combats mal chorégraphiés.
Et Romain Duris est-il fait pour ce rôle?

Un film passepartout par ses aspects romanesques très bien retranscrit surtout par les costumes et décors, mais qui sais aussi apporter son lot de scènes d'action plutôt agréables et toujours fidèle à l'atmosphère de l'époque dans laquelle se déroule le film. Évidement le personnage tiens l'une de ces forces de cette société qui était établie il y a plus de 100 ans, avec des personnages grandiloquents par leurs costumes, que se soit riches comme pauvres, mais aussi par les aspects mystérieux et fantastiques utilisés dans cette histoire d'Arsène Lupin qui est un choix malin d'adoption puisque cette aventure offre tout ce qu'il faut pour tenir l'attention à son comble: mystère, magie et suspense sont de mise ici, sans oublier l'histoire d'amour véritable assez rare pour le héros, tout comme le dénouement qui perd le cautionnement du réalisateur puisque cet aspect final est aussi sorti de l'imagination de Leblanc. Mais il est indéniable que le travail d'adoption est de mise puisque le film garde toute la puissance d'intérêt qui sais monter tout au long du film, même si on ne peut pas dire que l'interprétation dans son intégralité soit réussie... On est parfois excédé par des répliques plutôt niaises, des scènes pas époustouflantes dans leur réalisation et sans parler de passages qui sont réellement sans intérêts, mais pas forcément mal joué...on peut plutôt dire que le jeu laisse à désiré par une sous exploitation des scènes secondaires. Pour autant le rythme est assez bon puisque rare sont les scènes sans intérêts pour le scénario, bien qu'elles ne soient pas tout nécessaire sous la forme proposé, comme la scène de savate initiale, trop exagéré pour se vouloir esthétique comme scène de frappe, même si l'effort de se vouloir dans un rythme d'action effréné se fait ressentir tout au long du film. Évidemment, en tant que Normand et habitué des falaises d'Etretat, on ne peut qu'apprécier les plans magnifique de ce site, tout à fait intemporel comme le montre très bien le film, et surtout qui est rempli de légendes, grandement dut au gentleman cambrioleur, cela rendu agréablement dans le film et qui sais exploité correctement ce que le site étretatais offre de plus beau visuellement. Loin d'être d'un beauté visuelle extraordinaire, et sans acteurs excellents, même si R. Duris tiens à merveille le rôle de ce voleur séducteur, aux méthodes surprenantes, un peu trop actualisées dans le film, on suis avec plaisir ce film aux aspects romanesques intéressants qui se défend plutôt vient pour ce qui est de l'intrigue, sachant évidemment que rares sont les originalités cinématographiques ici. Mais qu'importe si cela attise notre intérêt tout au long du film, et dans l'ensemble c'est plutôt le cas.

Un film français tourné à l'anglaise qui marche. Romain Duris rentre parfaitement dans le costume d'Arsène Lupin.

Il y a énormément de potentiel avec le personnage d'Arsène lupin : un bon réalisateur peut en faire un bon film. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Tout est ridicule et invraisemblable, avec des comédiens pas au top de leur forme (reste Romain Duris qui tire son épingle du jeu), mais sinon rien à voir avec l'œuvre de Maurice Leblanc. A quand la prochaine adaptation ?

Jean-Paul Salomé veut transformer Arsene Lupin en blockbuster à la française,pour cela il vide tout de l’âme du personnage. Pour en faire un machin bourré d'effets spéciaux,mal utilisés et au rendu horribles. Non seulement Jean-Paul Salomé n'a aucun talent en tant que metteur en scène mais il n'a ni sens de l'image ni le talent de conteur,ça fait beaucoup quand on prétend à la réalisation d'un film.

Long, rempli d'effets minables (je crois que le réal a pensé ses ralentis classes mais c'est raté), mal joué... Je me suis ennuyée. Rien de plus à dire

Ce film est un navet monumental, rien à voir avec le personnage d'Arsène Lupin crée par Maurice Leblanc.
Romain Duris y est exécrable. A aucun moment on ne retrouve l'intensité dramatique des romans de Maurice Leblanc. La réalisation est tape à l'oeil et on a l'impression que le réalisateur a voulu faire un film fourre tout pour mettre en avant des effets spéciaux. Le scénario n'a ni queue ni tête et frise le grotesque.
Si vous voulez vraiment retrouver un Arsène Lupin crédible regardez plutôt du coté de Jean-Claude Brialy dans le feuilleton télévisé " 813, Arsène Lupin joue et perd".
Il y aussi la série télévisée avec Georges Descrières qui même si elle est un cran en dessous est quand même plus fidèle à l'oeuvre de Maurice Leblanc.
Bref le film Arsène Lupin avec Romain Duris est à éviter.

Rares sont les films qui me mettent en colère. Celui-ci en est un. Pour commencer : l'histoire n'a que très peu à voir avec Arsène Lupin. On lui invente des parents qui n'existent aucunement dans les livres de Maurice Leblanc (tout juste l'existence de sa mère est évoquée dans une nouvelle). Un passé dramatique à deux francs six sous, adjoint à une erreur grossière dans la progression dramatique : Arsène enfant est affublé d'un père charismatique et voleur... Bref, Arsène perd toute originalité en 5 minutes de film ! Ajoutez des scènes filmées depuis hélicoptère, et une photographie "brillante", alors que le personnage et l'atmosphère fin XIXème méritent l'intimité. Mieux : Salomé parvient à faire mal jouer Romain Duris, Kristin Scott Thomas et Pascal Grégory ! Miraculeux non ? Mon avis : M. Salomé usurpe le nom "Arsène Lupin" pour produire un proto-film d'aventure mal dirigé, sans âme, au scénario creux, aux dialogues ridicules... Ce film, qui n'a rien à voir avec Arsène Lupin, est non seulement affligeant, mais aussi malhonnête.

Cette note si basse me surprend : ce film est un bon divertissement, bien construit et agréable, avec de bons acteurs (c'est toujours un plaisir d'admirer Romain Duris...) et une belle histoire !
Un film a voir un samedi soir de pluie ou de neige bien calé sous la couette, vraiment :)

Nul : intrigue sans queue ni tête, mauvais jeu d'acteur, des rebondissements à n'en plus finir, des longueurs. Qu'est-ce qu'on s'ennuie ! Une vraie perte de temps.

Ce film est sans intérêt. On s'ennuie ferme. A oublier très vite.