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chrischambers86
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3,0
Publiée le 5 janvier 2014
Le Vietnam ne fait pas de hèros dans "The Stone Killer". Carte blanche pour l'inspecteur Charles Bronson qui, dans une enquête sans temps mort, se doit de ne pas dèpasser les limites et dont on sait pertinemment qu'il le fera avec des mèthodes brutales qu'on lui connait! Et puis Bronson est toujours aussi poète quant il cause à un voyou : « T'es Noir et t'es fait comme un rat...Et nous ne sommes pas dans une sociètè tolèrante. T'as intèrêt a parler où on t’ècrase les couilles ! » Sacrè Charles, toujours les mots qu'il faut pour arriver à ses fins! Avec même une canne à la main, Martin Balsam joue parfaitement les vieux mafiosos siciliens, un boss de la Cosa Nostra à L.A qui donne de la densitè au casting! A la mise en scène, Michael Winner ne fait pas dans la dentelle et connait sur le bout des doigts un genre qu’il affectionne tant! ça mitraille sec où les mafieux tombent comme des mouches, avec un bon nombre de poursuites pèrilleuses, de passages à tabac peu conforme au manuel de la police traditionnelle et de règlement de comptes fulminant! Avec au passage une poursuite spectaculaire entre une voiture et une moto qui rappelle l'efficacitè d'un Friedkin! C’est le père Bronson qui conduit èvidemment la voiture avec une bonne dizaine d’infractions au code la route...
Le tandem Michael Winner/Charles Bronson a reçu son petit lot de critiques en son temps. Pourtant, "Un justicier dans la ville", par exemple, n'est pas aussi limité qu'on le dit. Certes, la morale y est un peu douteuse, mais le film pose de véritables questions sur la société de son époque. Et tiens, un autre exemple : "Le flingueur". Simple film de tueurs à gages sur le coup, mais, en creusant un peu, il y a une vraie ambiguïté sur l'orientation sexuelle de Bishop. Tout cela pour dire que les films faits par Bronson et Winner ne sont pas tous bourrins, même si il leur est arrivé de se lâcher complètement. À l'image de ce "Cercle noir", pur produit du cinéma d'action des années 70. Ici, l'histoire n'a aucune importance, Winner l'a traitée par-dessus la jambe et a surtout pensé à faire de son film un truc de mecs, un truc burné au maximum. Si vous aimez les gunfights, les bandits qui se font trouer la peau, le sang qui coule, les courses-poursuites avec sa petite poignée de bagnoles froissées, vous allez être servis. La style nerveux de Winner s'accorde parfaitement avec ce carnage. Et au milieu de tout ça, nous avons donc notre Charlie préféré, plus minéral que jamais et qui est comme un poisson dans l'eau. Si, comme moi, vous aimez le style Bronson, alors vous trouverez forcément votre compte dans ce "Cercle noir".
Winner/Bronson est un duo qui a bien fonctionné pendant une dizaine d'années (jusqu'à il me semble une brouille dans les années 80) dont le summum et le plus célèbre fut Un Justicier dans la ville mais 1 an avant ils avaient tourné ensemble l'efficace mais moins connu Le Cercle noir, un polar issu des seventies comme je les aime. Le Cercle noir débute comme un polar urbain avec une amorce sur des problèmes de société qui sont encore actuels puis au fur et à mesure que le film avance ça se rapproche d'un film d'action car c'est l'intrigue qui le veut d'ailleurs c'est sans doute le point faible du film de Winner, une histoire d'anciens du Vietnam recrutés par un chef de la mafia pour éliminer des gros pontes de l'organisation. Malgré cela Le Cercle noir est un bon polar noir qui se suit sans jamais s'ennuyer avec des scènes d'action bien filmées (vers la fin il y a une superbe cascade de défenestration) de plus le personnage principal, un flic taciturne va comme un gant à l'acteur Charles Bronson. Vraiment un divertissement solide.
Un très bon Bronson qui préfigure Un justicier dans la ville mais plus proche de Dirty Harry sortie 2 ans avant et dont le film reprend pas mal de codes........ Le personnage de Bronson est très loin de tout manichéisme, il laisse le racisme aux autres pour ne combattre que le crime et les voyous de tous horizons, seul lui importe la justice......... tout çà avec le charme des années 70........ que du bonheur
3eme film de l'association Bronson/Winner et pas vraiment la meilleure. La violence est gratuite et la mise en scène de Winner ne recule devant aucun effet ....mais les séquences d'action et le jeu de Charles Bronson change un peu la donne. Il faudra attendre 1974 (1an plus tard) pour leur chef doeuvre commun a savoir" un justicier dans la ville".
Un cercle remplit de mazout. C'est pas bon du tout. Violent comme souvent dans un Bronson mais l'histoire est beaucoup trop laborieuse. Des mafieux, des ex-soldats du vietnam, des Black Panther... puis des hippies pour une scène bien ridicule, non, trop c'est trop, le réal Michael Winner tout comme Bronson nous ont offert bien mieux que cela.
Sur fond de trafic de drogue et de vengeance mafieuse, un honnête polar qui vaut surtout pour la prestation de Charles Bronson et quelques courses poursuites bien réalisées.
Polar typique de ces années-là, « Le Cercle noir » embrasse tous ses thèmes : la mafia, les communautés noirs et hippies, le Vietnam, la violence des antagonistes, la violence de la police, les méthodes expéditives, les bons mots, les poursuites en voiture, rien ne manque. Ramassé en 1h30, ce film de Michaël Winner ne s’embarrasse pas de psychologie. On ne sait d’ailleurs rien de son personnage principal, si ce n’est qu’il n’est pas commode et pas bien vu de sa hiérarchie. Autant dire que tout est ici sacrifié à l’action donnant au film un rythme trépidant où ça dézingue à tous les étages (au risque même parfois de faire ralentir l’avancée de l’enquête). Entre quelques bons mots de l’ami Bronson, quelques exécutions gratuites, quelques fusillades et quelques très bonnes courses-poursuites (notamment celle en voiture et à moto), on assiste à un spectacle exclusivement masculin qui ne fait pas dans la dentelle même s’il pose des bornes à son entreprise (on ne versera pas ici dans le racisme). Ce produit très calibré, nerveux et pétaradant parvient ainsi à faire oublier en partie la faiblesse de son intrigue, véritable point noir de l’ensemble. Cette sombre histoire de vengeance dans la sphère maffieuse manque de crédibilité et d’intérêt si bien que le cerveau de l’affaire semble toujours évoluer dans un autre univers que celui du film. Un sentiment que la fin abrupte renforce davantage mais qui rappelle en creux l’objectif de l’entreprise : faire un polar tendu et violent où l’action prime. Les amateurs de série B s’en réjouiront ; les amateurs de polars qui ont vraiment quelque chose à dire s’en désoleront.
Rien de nouveau: Bronson qui incarne un flic aux méthodes radicales, des fusillades, des courses poursuites, des gangsters. Enfin vous avez compris: a éviter...
L’inspecteur de police new-yorkais Lou Torrey ne passe pas inaperçu avec ses méthodes expéditives. Si bien qu’il se retrouve muté à Los Angeles et écope d’une affaire en lien avec la mafia. Il va se retrouver sans le savoir face à un complot où sont mêlés des vétérans du Vietnam.
C’est la troisième fois que Michael Winner dirige Charles Bronson, après le western Les Collines de la terreur (1972) et le thriller Le flingueur (1972), juste avant d’entamer la saga justicière (en réalisant les trois premiers opus) du justicier dans la ville (1974). Avec Le cercle noir (1973), impossible de ne pas y voir un lien évident avec des films à succès qui ont fait les beaux jours d’Hollywood.
En adaptant le roman "A Complete State of Death" de John Gardner, nul doute que les producteurs avaient en tête de surfer sur des succès récents tels que L'Inspecteur Harry (1971) avec ce flic qui n’en fait qu’à sa tête quitte à franchir la ligne rouge ou encore Le Parrain (1972) avec cette mafia italienne. L’ennui, c’est que face à un scénario aussi peu limpide et qui peine à se démarquer de ses prédécesseurs, Le cercle noir (1973) pâti d’une intrigue ennuyeuse & confuse où l’on attend au final qu’une seule chose, que Branson se mette à ruer dans les brancards. Et de ce côté-là, on n’est pas déçu, Michael Winner nous offre de beaux moments, comme cette folle course-poursuite entre une moto et une auto (à 30min de la fin) particulièrement jubilatoire, ajouté à cela des scènes de fusillades d’une rare violence avec un final mémorable dans un parking sous-terrain.
En dehors de cela, le film s’avère relativement anecdotique. Heureusement qu’il est rythmé et pas avare en tôles froissées sans quoi on aurait largement eu le temps de somnoler en attendant la prochaine course-poursuite. On pourra constater qu’à travers le personnage de Lou Torrey, se dessine ce qui deviendra l’année suivante le fameux Paul Kersey, ce bon père de famille résigné à se faire justice lui-même.
Un polar bronsonien dans la moyenne, clairement pas parmi ses pires films (il faudra attendre les années 80 pour ça, même si ça se gâte quand même déjà à partir de la seconde moitié des années 70), mais qui ne fait, cependant, vraiment pas partie des meilleurs. Titre français curieux (le titre original est "The Stone Killer") qui ressemble beaucoup, la couleur mise à part, à celui d'un des meilleurs polars (et même, tout simplement, films) français des années 70 et que tout le monde aura reconnu (oui, je parlais bien du "Triangle Jaune", ah ah ah), mais sinon, rien à voir. Un des 5 films que Bronson fera avec le réalisateur Michael Winner.
Il s'agit d'un exemple du film policier des années 70 avec le flic brutal aux méthodes expéditives, qui se bat contre sa hiérarchie qui n'apprécie pas ses méthodes. L'Inspecteur Harry (1971) de Don Siegel a canonisé ces chromos. Il s'agit donc d'un canevas vu et revu à de multiples reprises.
Néanmoins, le film contient un certain nombre de qualités. La première qualité est constituée par ses décors à la fois à New York ou à Los Angeles et en Californie: le film est tourné en décors réels. Cela lui donne une patine documentaire et cela l'ancre dans une certaine réalité. Le film commence à la ville, se continue dans le désert et se termine dans la ville dans les parkings en sous-sol.
Par ailleurs le film contient au moins une séquence hallucinante: celle qui se déroule dans le camp de "méditation" des hippies avec le pauvre Charles Bronson au milieu de tout cela (danses, drogues, amours libres, transes) qui essaie d'avoir l'air sérieux et de continuer son enquête. Le film contient aussi son lot de poursuites à pied, puis en voiture, et voiture et moto. Et bien sûr le film contient aussi sur lot de fusillades, éléments constitutifs obligatoires de ce genre de film. Au total les méchants sont des membres de la mafia italienne. La Mafia, qui essaie de s'entretuer entre elles (familles) et c'est d'ailleurs un des bons moments du film parce qu'ils sont tous assassinés par un commando de tueurs (deuxième groupe de méchants, du genre suprémacistes blancs ou militaires droitiers) payés par Martin Balsam (faiblement crédible en mafieux - nous l'aurions plus distribué comme patron de Charles Bronson -). Nous ne sommes pas ici dans un grand chef-d'œuvre. Mais le film se laisse regarder avec curiosité. Charles Bronson ayant un certain nombre de lignes de dialogues. Et il arrive à avoir plusieurs expressions sur son visage sur l'ensemble du film; même si cela semble un peu fabriqué et semble même par moment peu concerné par l'histoire.
3 eme film film de l'association Michael Winner Charles Bronson, ce polar est l un de leus meilleurs films. Et dire que un an plus tard ce sera "Un justicier dans la ville"(1974) leur derniere reussite a voir!
Charles Bronson est convaincant en flic aux méthodes expéditives. Ce polar est suffisamment brutal pour capter notre attention, les scènes d'action sont au rendez-vous (les fusillades, la course-poursuite avec la moto,...). Par contre, l'histoire avec la mafia et l'intrigue policière manquent de consistance.