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    Un justicier dans la ville n°2
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    AMCHI
    AMCHI

    5 737 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le ton est plus complaisant que dans le 1er opus notamment dans la scène du viol filmé de manière particulièrement salace. Autant le 1er était bon autant le 2nd déçoit. Reste toujours Charles Bronson très efficace dans la peau du justicier
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    46 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Après un premier volet plus que dispensable, notre justicier dans la ville (la précision est de taille car il aurait l'air foutrement con à la campagne) se trouve un producteur pour financer ses nouveaux exploits: Menahem Golan, futur responsable des plus grands moments de la "carrière" de Chuck Norris (cet homme ne s'efforça-t-il pas de rester toute sa vie au sommet?), dont la série "Portés Disparus", odes guerrières qui font passer, à postériori, Ronald Reagan pour un dangereux bolchévique et George W.Bush pour un alter-mondialiste. Bronson nous prouve ici que l'on a beau être facho et vigilant, on en est pas moins malchanceux. Sa femme s'était fait occire dans le premier volet, initiant l'"illumination" d'un Paul Kersey naguère "liberal" (dans son acceptation anglo-saxonne, ce qui signifie "tapette gauchisante" pour tout conservateur qui se respecte). Trouvant vraisembablement trop chére la cotisation annuelle au parti néo-nazi américain, il se contenta de l'achat d'un flingue pour aller tirer dans le tas. Ce coup-ci, c'est sa fille qui passe de vie à trépas, fatiguée qu'elle est de se faire violer à chaque épisode. Si c'est pas de la déveine ça! Pour faire le deuil et alléger ses douleurs, Kersey prend sur lui, ressort son pétard, et passe son temps libre à exterminer la vermine (cherchez un synonyme!). Il flingue donc allégrement du portoricain, du noir et même du blanc mais du Blanc-Traître qui traîne avec des basanés. Donc un nanar qui pourrait être hilarant si l'envie de pouffer n'était contrebalancer par une envie de gerber incessante et plus forte encore. Un truc qui sort du vide pour y retourner presto, posant une vraie question politique: le Néant serait-il de droite, voire trés trés de droite?
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