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Dead-for-Someone
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1,5
Publiée le 23 mai 2017
Si le premier était un film policier assez moyen, cette suite fait dans les scènes chocs particulièrement immondes et le racisme à tous les étages. Paul Kersey vit avec sa fille et sa nouvelle compagne à Los Angeles. Mais sa fille va de nouveau se faire agresser et violer et mettra à ses jours. Paul va ressortir les armes pour venger sa fille... La réalisation est légèrement plus réussie que dans le premier: le cadrage est plus propre, les prises de vues un peu meilleures, la mise en scène par contre est toujours aussi simple, les mouvements trop lisses et la profondeur de champ légèrement plus agréable. Le scénario est ultra répétitif, notre justicier va dézinguer des voyous (qui sont constitués à 99% de Noirs, quel coïncidence) toutes les 20 minutes. Aucun rebondissement, aucune originalité, c'est terriblement lent, le personnage de Bronson est devenu une coquille vide (il n'était pas excellent mais là, c'est vraiment ridicule). Mais outre cette histoire longue et sans intérêt, le pire est une scène de viol particulièrement immonde à à peine 10 minutes de film. Si dans "Irréversible" (donc je n'ai pas l’intention d'écrire la critique car je ne pense pas le revoir), la scène du viol est aussi très dure à regarder, elle est au moins en plan fixe et dure moins de 5 minutes (ce qui est déjà trop). Dans ce film, elle dure le double et les plans sont tellement variés qu'on dirait qu'on a pris plaisir à filmer cette atrocité. Filmer la violence je veux bien, mais pas avec plaisir. Les personnages sont ultra stéréotypés, c'est un véritable défilé de clowns conventionnels. Les acteurs surjouent beaucoup, même ceux du premier volet. Les dialogues sont vraiment crétins. La photographie a le même problème que celle du premier film: un ensemble plutôt bon mais la lumière est trop répétitive et les couleurs souvent ternes. Le montage reste assez fluide et efficace. Les décors sont très pauvres, les costumes de mauvais goût et la musique a mal vieilli. "Un justicier dans la ville n°2" est un film mauvais, voir dégoûtant.
Après sa première et sulfureuse apparition en 1974, Paul Jersey"le justicier"( Charles Bronson ) est de retour en 1982! Le premier volet était certes violent mais très réaliste! La aucun réalisme! C'est toujours l histoire dun homme qui a perdu foi en la justice de son pays et qui va se lancer dans une quête vengeresse nocturne contre la racaille.... Sa fille est violée une 2 ème fois et sa nouvelle copine tuée, il a vraiment pas de chance Paul! Une suite inutile qui promène des clichés racistes et reactionnaires, Bronson na pas grand chose a changer de ses rôles habituels et ce n'est pas les répliques assassines(" Tu crois en Jesus- eh ben tu vas le voir très bientôt")qui vont améliorer sa prestation....Winner filme bien et c'est tout ..rien d'autre ..C'est vraiment le début de la fin pour Paul Jersey qui sera malmené bien pire que sa dans 4 autres suites vraiment .... Bref. Sa me fait mal de dire sa mais Bronson ,après ce film, ne va que faire des films nuls..Dommage car c'est un bon acteur.
Un film de vigilante reference,plus violent que le premier. Bronson est excellent et le voir dégommer les racailles est un plaisir suspect?et bien non pas de remords,le film est qualifié de fasciste ça me plait, c’est qu ‘il fait mouche ,marre des assassins ,violeurs,etc...présentés comme des pauvres malheureux victimes de la société. Kaisey se venge de ceux qui ont commis le viol de sa fille et indirectement cause sa mort ,à noter qu’il ne fait pas bon être de sa famille tant les racailles semblent s’y acharner.La musique dans la scène de la mort de sa fille est particulièrement poignante.
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12 444 critiques
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3,0
Publiée le 8 février 2024
Ce deuxième volet de « Death Wish » est encore plus dur que l'original! spoiler: A commencer par le viol de la bonne (qu'est-ce qu'elle prend la femme à Billy Drago dans la version « cut ») et de la dèfenestration de la fille à Kersey! Deux scènes d'une extrême violence où l'on comprend mieux l'interdiction aux moins de 18 ans lors de sa sortie en Blu-Ray / DVD! Pour repousser les assauts de tels voyous sadiques du quartier, il faut être impitoyable et sans pitiè! Et pour ça l'aficionado peut compter sur le grand Charles, habillè comme monsieur tout le monde, arborant le regard inflexible d'un « Poor Lonesome Cowboy » sur lequel s'acharne le sort! Nous en sommes encore qu'à la « petite artillerie » dans ce "Death Wish II" (1982) et la team Charles Bronson / Michael Winner aura par la suite d’autres occasions de tourner ensemble! En attendant, c'est une suite pour un public averti où les âmes sensibles doivent vraiment s'abstenir...
Michael Winner et Charles Bronson après avoir tourné trois films ensemble dont le célèbre et très controversé "Un justicier dans la ville" sorti sur les écrans en 1974, se connaissent déjà très bien quand Menahem Golan et Yoram Globus contactent l'acteur pour qu'il accepte de reprendre le rôle de Paul Kersey, l'architecte pacifiste transformé en justicier impitoyable suite à l'agression sauvage par des délinquants de sa femme et de sa fille. Menahem Golan ambitionne de diriger le film mais Bronson impose Michael Winner. L'action est transposée de New York à Los Angeles où Paul tente de refaire sa vie en compagnie d'une journaliste (Jill Ireland) et de sa fille toujours profondément perturbée. Comme le symbole d'une criminalité qui a gagné en profondeur l'ensemble du territoire y compris les beaux quartiers de Beverly Hills, spoiler: le sort s'acharne une nouvelle fois sur l'entourage de Kersey. Mécaniquement le tranquille architecte endosse à nouveau son habit de vengeur mais cette fois-ci avec plus de discernement et de prudence, ne s'en prenant qu'aux agresseurs de sa fille et de sa femme de ménage . L'ensemble de la problématique autour de l'auto-défense et de la justice expéditive rendue par le peuple devant faire face à l'incurie des institutions ayant été exposé dans le film précédent, on s'aperçoit très vite qu'il ne faut rien attendre de neuf de ce côté-là. Pour donner l'illusion de ne pas se répéter, Michael Winner misant principalement sur la variation des décors, l'escalade de violence et les variations de mode opératoire d'un Paul Kersey de plus en plus marmoréen. Après un troisième épisode en 1985, Michael Winner laissera sa place à Jack Lee Thompson puis à Allan A. Goldstein qui réaliseront les ultimes séquelles d'une saga qui n'avait déjà plus de justification hormis financière. C'est donc l'échec public du "Justicier braque les dealers" qui sonnera le glas des sinistres déambulations de Paul Kersey. Contrairement aux sagas des films d'horreur de l'époque comme "Freddy", "Halloween" ou "Vendredi 13", qui sont régulièrement réactivées, le personnage de Paul Kersey semble bien avoir disparu avec son interprète dont la réputation d'acteur ajoutée à certaines de ses prises de position aura tout de même lourdement pâti de ce que beaucoup considérèrent à l'époque comme un dérapage honteux vers le conservatisme le plus rétrograde. Difficile d'affirmer le contraire.
Charles Bronson et son âme de justicier reprend du service, cette fois à Los Angeles. Bon premièrement il faut le dire cette homme à pas de pot, voila que maintenant il tombe sur un groupe de petite frappe, ou on peut y voir l'acteur Laurence Fishburne bref, je disais donc que Bronson y perd la bonne qui s'occupe de sa nouvelle maison après avoir subit un viol, et il perd également sa fille déjà bien traumatiser dans le précédent volet. Ce second volet est bien plus malsain, le viol de la bonne est bien plus salace, le personnage de Bronson gagne en maturité et il est bien plus méthodique. Un justicier dans la ville second opus est tout de même en deçà du premier.
La Cannon ayant repris le flambeau, il fallait forcément pousser tous les boutons à fond! Donc pour commencer deux grosses scènes de viols et de violence gratuites, mais qui prêtent plus à la moquerie qu'à l'effroi tant elles sont risibles. Ensuite, notre gentil héros (qui accumule les malheurs) va gentiment tuer tout le monde, comme un vrai pro, avec en prime la complicité de tiers personnes. Un film à la morale et aux intentions douteuses, bien éloigné du premier volet.
Après avoir miraculeusement survécu aux évènements du premier film, notre justicier préféré s’exile à Los Angeles mais la malchance semble le poursuivre. Cette fois-ci c’est sa fille qui se donne la mort car elle en a un peu marre de se faire violer à chaque épisode. Du coup, Bronson n’est vraiment pas content et décide de se faire justice lui-même (la police, c’est pour les tapettes!). Le film est encore plus réactionnaire et voyeuriste que le premier opus mais s’avère assez distrayant à condition de ne pas être trop regardant sur les questions morales. Un petit plaisir coupable du dimanche soir.
Un Justicier Dans La Ville 2 est un bon petit film au rythme soutenu et au message toujours aussi réactionnaire. Particulièrement violent (le viol collectif du début est assez gratiné), cet opus toujours porté par le justicier Charles Bronson perd en réflexion ce qu’il gagne en action pour finalement nous faire passer un très bon moment dans les rues infames de Los Angeles.
Un bon polar, en dépit de quelques scènes de violence quasi insoutenables qui n'apportent rien à la démonstration. Bronson est parfait dans le rôle. A noter, parmi les loubards (comme on disait encore à l'époque), la présence de Laurence Fishburne dans l'un de ses premiers rôles.
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1,0
Publiée le 29 septembre 2021
Un justicier dans la ville n°2 suit le schéma habituel des agressions qui s'empilent sur les insultes juste pour mettre le public du coté du meurtrier et nous y maintient alors qu'il se fraye un chemin à travers une bande de violeurs et de tueurs mal habillés. L'inspecteur Harry n'offrait pas une telle excuse. Harry était un homme de principe faisant son travail qui oubliait qu'il travaillait pour quelqu'un d'autre et pas seulement pour lui-même. L'original de Un justicier dans la ville se donnait beaucoup de mal pour justifier le massacre de Kersey et son exil définitif de New York une excuse que Dirty Harry n'avait pas. Ce film médiocre ne s'embarrasse même pas de tout cela. Le gang s'en prend à la femme de ménage et à la fille handicapée de Kersey puis les tue toutes les deux. Il n'est plus nécessaire de convaincre Kersey de rechercher et de tuer les mécréants il a déjà appris à le faire dans le premier volet. Los Angeles a une population d'environ 3 800 000 habitants. Comment Kersey va-t-il trouver les mauvais dans cette foule. Il n'y a pas de problème il s'habille comme un clochard il traîne dans les quartiers louches et il les trouve point final. Il n'y a aucune surprise pour le public dans Un justicier dans la ville n°2 et c'est Hollywood à son pire...
Quand une société est incapable de protéger les victimes : « Quand meurtre et viol envahissent votre maison et que la police ne peut pas les arrêter... Cet homme le fera. A sa manière. »
Après le spoiler: meurtre macabre de sa femme et le viol sauvage de sa fille par des criminels en série, suivi de sa campagne pour la Justice en Ville de New York, Mr. Paul Kersey s'installe d'abord à Chicago, puis à Kansas City, avant de s'installer à Los Angeles .
Où il a également trouvé un spoiler: institut médicalisé pour prendre soin de Carole, toujours prisonnière de son traumatisme, mais qui semble faire de très légers progrès .
Paul croit enfin avoir trouvé un spoiler: nouvel équilibre de vie, lorsqu'une bande de trafiquants de drogue et d'armes prend d'assaut sa maison, viole et tue son employée de maison et kidnappe Carole, qui meurt peu après .
Le crime chronique car impuni force le Justicier à revenir, spoiler: avec une stratégie améliorée et un soutien, affirmé ou non, de ceux qui espèrent des actes en lieu et place de paroles creuses face au fléau du crime qui gangrène une société censée être civilisée .
Des honnêtes citoyens comme spoiler: le couple agressé dans un parking souterrain sont reconnaissants qu'un Justicier ait sauvé la femme du viol, puis tous deux de l'exécution, par ces criminels multirécidivistes. Tout comme l'infirmier qui fait preuve de compréhension envers Paul, alors qu'il vient de mettre un terme aux crimes du gang de trafiquants lourdement armés qui n'avaient aucun respect pour la santé, la vie et la lo i.
La fin spoiler: prend position contre ces criminels récidivistes notoires, qui se cachent derrière de fausses maladies pour échapper à la réclusion à perpétuité, en prison de haute sécurité, ou à une peine de mort bien méritée. Parce qu’éliminer une vie pour en sauver plusieurs autre est un acte humaniste .
Produit par Menahem Golan et Yoram Globus, cette suite du combat de M. Paul Kersey contre le crime est toujours réalisée par Michael Winner, avec au casting Charles Bronson, Jill Ireland, Vincent Gardenia, J. D. Cannon et Anthony Franciosa, tous excellents dans leurs rôles principaux respectifs.
Amis des nanars, bonsoir! Après avoir perdu sa femme et retrouvé sa fille traumatisée après s'être fait violer par Jeff Goldblum (précédent opus), voilà que notre bon vieux vengeur, qui a quitté New-York pour Los Angeles, perd sa bonne et sa fille, violée ce coup-ci par Laurence Fishburne... Bon, ce Justicier n°2 est au n°1 ce que Rambo II est à Rambo : La même forme, violente et impitoyable, mais privée de fond. Le 1er opus nous montrait la dégringolade d'un simple citoyen, humain et non-violent, qui après la perte de ses proches menait une guerre sans merci aux voyous, les exécutant sommairement et au hasard... Ben, dans ce 2nd film, notre ami Charles a de la chance, il retrouve par hasard tous les membres du gang qui ont violé et tué sa bonne et sa fille! (Faut avouer que c'est petit Los Angeles...). Ce qu'on perd (beaucoup) en questionnements et réflexion on le gagne (un peu) en action. Et si Bronson agit mécaniquement, ça lui laisse le temps de s'organiser (planque, armes dissimulées, radio de police...). Bref, à part la scène du viol de la bonne (assez crue) et l'exécution d'un prisonnier diagnostiqué irresponsable car atteint psychiatriquement, on ne peut pas dire que Justicier n°2 soit un film choc, en comparaison du n°1... Bref, ça se laisse regarder, mais comme souvent avec les 2nd volets, on est un peu déçu...
Ce Death Wish, deuxième de franchise, où Michael Winner réalise lui-même la suite, est pour le moins impressionnant. Pour ses deux séquences d'ouverture qui impliquent chacune un viol, avec assez peu d'ellipses, extrêmement désagréables, et bien montrés face caméra. Notre architecte se retrouve donc avec de bonnes motivations pour faire justice lui-même. Les lieux de tournages et les décors sont toujours intéressants chez Michael Winner (son passé de documentariste y est peut-être pour quelque chose). C'est le cas ici: la ville est affreuse, bâtiment et rues délabrés, abandonnés, remplis de détritus, poubelles, immeubles abandonnés. Ce qui permet de renforcer le climat du film et lui donner un ton très misanthropique. La musique de Jimmy Page contribue aussi à texturer le film et à enrichir son climat noir, voire de film d'horreur par moment. Ce qu'est le film finalement, dans le cadre d'un polar, d'un film policier. Michael Winner dirige parfaitement ses acteurs, ce qui contribue à rendre le film efficace.
Charles Bronson reprend son rôle de justicier dans ce deuxième opus, où l'action se déroule cette fois-ci non pas à New-York mais à Los Angeles . Les ingrédients qui avaient fait le succès du premier film sont à nouveau présents, avec moins de psychologie et plus de violence . Un choix assumé par Michael Winner qui fonctionne tout aussi bien et qui classe ce long métrage comme un sympathique policier de série B . A réserver quand même pour un public averti .