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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 26 mars 2021
Suite du film culte Un justicier dans la ville (1974) où l’on avait laissé Paul Kersey, fraîchement débarqué à Los Angeles (car contraint de quitter New York). Toujours réalisé par Michael Winner, cette fois-ci, notre architecte redresseur de tort a redémarré une nouvelle vie en compagnie d’une journaliste de la radio locale. Tout semblait aller pour le mieux jusqu’à ce qu’il soit une fois de plus confronté à une sale affaire (le viol & le meurtre de sa gouvernante, ainsi que celui de sa fille, encore traumatisée par son précédent viol !). Les vieux démons de Paul Kersey refont surface et le voilà de nouveau en chasse contre les voyous qui pullulent dans les rues de L.A.
Cette suite n’a rien à voir avec le roman "Death Sentence" de Brian Garfield (auteur du roman à l'origine du premier opus), bien qu’il puisse reprendre quelques éléments. Michael Winner retrouve Charles Bronson dans un vigilante movie encore plus sombre et violent que ne l’était déjà le précédent opus. Si certains spectateurs avaient pu être choqué d’assister au viol de la fille de Paul Kersey, dans cette suite, la violence monte d’un cran car s’il est toujours question d’un viol, cette fois-ci la victime devra subir l’assaut de 5 violeurs d’affilés (!) à travers une séquence insoutenable et dérangeante. Clairement, le réalisateur n’y est pas allé de mains mortes pour montrer à quel point les agresseurs étaient dénué de toute once d’humanité. Il ne nous épargne rien (la scène du quintuple viol dure près de 3min), entre la nudité frontale et ce que va subir la fille de Paul Kersey spoiler: (un énième viol qui se soldera par sa mort en allant s’empaler sur une grille tentant de leur échapper) , on comprend mieux pourquoi en France, le film a écopé d’une interdiction aux -16ans (comparé au premier film qui était simplement interdit aux -12).
Il est surprenant de voir autant de similitudes avec le précédent film. Entre les exactions commises par les voyous, le fait que Paul Kersey quitte la ville quelques temps pour se remettre de ses émotions, sans parler du détective Frank Ochoa qui comme à son habitude, suit les faits et gestes de Paul sans réelle conviction.
Cette suite ressemble énormément au premier mais elle a le mérite de mettre les pieds dans le plat. Si le premier film pouvait paraître par moment mollasson, il faut bien admettre qu’ici, c’est tout le contraire, on obtient une Série B bourrine qui ne fait pas dans la dentelle et on ne boude pas notre plaisir d’y retrouver Charles Bronson bien déterminé à éradiquer toute la vermine. Après, on pourra toujours reprocher à Charles Bronson son inexpressivité et son absence d’empathie spoiler: (sa fille se fait violer pour la seconde fois et cela ne l’émoustille même pas) , mais le résultat est là, on apprécie à sa juste valeur cette Série B d’exploitation.
Film ayant créé le scandale à l'époque de sa sortie, Un justicier dans la ville était une œuvre au discours très contestable mais qui semblait vouloir apporter un semblant de réflexion sur la violence et l'auto-justice. Le second épisode, lui, ne s'embarrasse aucunement de cet aspect. Le film est désormais produit par la Cannon et la société de production de Menahem Golan et Yoram Globus est spécialisée dans la série B sans volonté intellectuelle. Un justicier dans la ville n°2 ne cherche donc plus à amener une véritable réflexion sur l'inaction de la justice et sur la validité de l'auto-défense mais se présente plutôt comme un simple film d'exploitation ressemblant par certains aspects à un western et rappelant un peu le premier Mad Max sorti 3 ans auparavant. En effet, Kersey ne cherche plus, comme dans le premier, à exécuter tous les délinquants se trouvant sur son chemin mais uniquement les voyous ayant violé sa domestiquespoiler: et tué sa fille et est même approuvé par un inspecteur Ochoa mourant . Le long-métrage devient donc un vrai film de vengeance et non plus de justicier aveugle. Cet aspect moins intellectuel, associé au fait que la future épouse du héros le quitte en découvrant ses activités nocturnes, rend le tout plus acceptable moralement. D'un point de vue scénaristique, le film n'a donc rien d'exceptionnel et subtil mais reste efficace à l'image de la réalisation de Michael Winner. On pourra noter également qu'outre un Charles Bronson tout à fait l'aise (il se laissera dès lors enfermer dans ce type de rôle), on retrouve le jeune Laurence Fishburne qui joue un des voyous qui détruise la nouvelle vie de Paul Kersey. Un justicier dans la ville n°2 n'est donc qu'un pur film d'exploitation dans la droite ligne des productions Cannon qui reste cependant suffisamment efficace pour divertir pendant une heure et demie si on n'est pas trop regardant sur les aspects moraux entourant la saga.
Beaucoup moins psychologique et subtile que le premier. Les producteurs ont souhaité mettre l'accent sur la violence (gratuite) et l'action, ils ne se sont pas trompé c'est très efficace. Quelques scènes chocs bien placées (totalement infaisables de nos jours) et un Charles Bronson toujours aussi impliqué font de ce "Death wish 2" un polar très plaisant à regarder.
Merde alors ! La fille de Charles Bronson s'est encore fait violer. Coup dur pour notre Justicier qui voulait lui offrir une glace deux boules avec cornet. Mais la goutte d'eau qui fait déborder la douille, c'est que sa femme de ménage se fait violenter aussi, et par Morpheus qui avait troqué ses rayban noires matrixiennes pour des lunettes roses d'un goût douteux. Sa moustache n'ayant fait qu'un tour, Charlie repart en croisade et affute ses dialogues : "Tu crois en Jésus ?" demande t'il au méchant à mulette. "Oui je crois..." répond celui-ci. Et le Justicier de lui caler un pruneau sur un magnifique "Alors tu vas le voir de près." Et ça, c'est bien vrai.
Un second volet plus cru, des scènes plus extrêmes, et un scénario aussi bien construit. De belles images et de belles cascades. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Paul Kersey de retour. Une excellente histoire de vengeance avec cependant des scènes de viol insoutenables. Laurence Fishburne faisait là ses débuts, dans le rôle d'un des loubards.
Un début de film assez couillu avec deux scènes très crues, l'une chez le héros et l'autre dans un hangar sordide...Un plan final qui évoque les héros vengeurs de certains comic-books et voilà, c'est à peu près tout ce que j'ai retenu de ce film...Papy Bronson joue de la gâchette, il retrouve (très) facilement les violeurs de sa fille et le final fight digne de Mortal Kombat est à mourir de rire... Le plus gènant, ce n'est même pas ça c'est plutôt l'inexpressivité de Charles qui ne montre aucune émotion, pourchasse les criminels comme s'il allait à la pêche, bref semble avoir tourné cette bande uniquement par besoin financier...De même les scènes avec Jill Ireland n'apportent rien et confinent même au ridicule...Voir la belle Jill faire pendant tout le film des aller-retour entre son appartement et celui de Charles, bon, on dirait que ça sert surtout à meubler un film assez court par ailleurs... Un nanar amusant, à ne surtout pas regarder en premier lorsque l'on souhaite se faire la filmo de Charles.
Décidément, Paul Kersey n'a pas de chance ! Paisiblement installé à Los Angeles, il accueille sa fille qui commence à sortir de sa catatonie. Et c'est le moment que choisissent des voyous pour violer et tuer sa fille et sa bonne... Notre architecte justicier expéditif va alors reprendre du service ! Malgré un budget plus élevé, et la présence du même réalisateur et de Charles Bronson, cette suite se révèle vite très médiocre. La trame décalque les bases du précédent volet, et se veut comme une histoire caricaturale de vengeance, sans la subtilité ou l'ambiguïté de son prédécesseur. Sans parler du fond puant prônant l’auto-justice. Côté acteurs, on oscille entre cabotinages et acteurs endormis, à l'image d'un Charles Bronson qui réagit à peine en découvrant sa fille morte. Question mise en scène, difficile de croire que c'est toujours Michael Winner derrière la caméra, tant le film est plat et sans identité visuelle. Cela est peut-être du à la patte de la Cannon, qui a racheté les droits de la franchise pour ce volet. Et dire que 3 autres films vont suivre...
L’architecte Paul Kersey qui avait fait le ménage dans les rues de New-York a refait sa vie à Los Angeles. Malheureusement le crime sévit aussi sur la côte ouest et sa fille (encore) et sa bonne se font violer et assassiner par une bande de malotrus. Qu’à cela ne tienne après avoir enterré sa fille et montré que ça l’attristait quand même pendant quelques heures Paul Kersey va reprendre les flingues pour se venger de cette jeunesse criminelle qui en plus s’habille très mal. Avec la Canon à la production cette suite du justicier dans la ville tourne au film d’exploitation violent et complaisant. Assez ridicule aussi pour sa partie enquête ou les flics qui traquent le justicier ont quand même peu de flair et de sens de la déduction. Pas de réflexion sur l’auto justice juste une succession de meurtres vengeurs qui avouons le deviennent rapidement ennuyeux. Ce film n’a même pas le côté Nanar du dernier épisode qui le rendait drôle. On peut juste avoir la curiosité de voir un Lawrence Fishburne jeune jouant un des membres de la bande qui aurait mieux fait de ne pas contrarier Charles « Kersey » Bronson.
La série des justiciers dans la ville pourrait figurer parmi les nombreux nanars mais le problème vient de leur volonté d'être des films crédibles. Le scénario est éternellement le même et tenant sur un timbre poste. Bronson est totalement linéaire dans son triste jeu d'acteur et le film cumule les stéréotypes ou les facilités. Une perte de temps que de visionner n'importe quel épisode de cette série de films.
Sorti en salles 8 ans après le 1er opus, "un justicier dans la ville n°2" est un calque fidèle de son prédécesseur. On y voit entre autres qu'être la fille de Charles Bronson n'est pas un métier d'avenir... Bronson y porte tout le film et confirme l'un des rôles marquants de sa carrière. Si on n'est pas trop révulsé par les thèses de la NRA c'est un très bon film d'action qui a bien franchi les années ce qui n'est pas le cas pour de nombreuses productions des années 80. A noter que comme dans le 1er ou le réalisateur Michael Winner avait confié la musique au légendaire Herbie Hancock, cette fois la bande originale est signée Jimmy Page, non moins légendaire guitariste de Led Zeppelin. Coup de chapeau spécial donc pour le soin apporté à la BO. ... 3.5 / 5
Bon oui le film a pris cher avec le temps mais dans le genre il fait le job de divertir avec cette nostalgie du genre des années 80 . Bronson reste implacable et impeccable c est bien réalisé. A revoir sans déplaisir
Un film réaliste et ultraviolent mais à la limite du racisme que montrent certains dialogues d'assez mauvais gout.Cette suite a trés mal vieilli mais est audacieuse dans quelques scénes et fait surtout office de programme anti criminalité.Mention spéciale à la gueule la plus hardcore du cinoche le susnommé Charles Bronson.
Un film qui paraît un peu ringard aujourd'hui. Il se laisse voir mais sans plus, le scénario n'étant pas vraiment à la hauteur, on était en droit d'attendre mieux après un premier volet ayant "cartonné".