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CH1218
199 abonnés
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3,5
Publiée le 30 janvier 2016
Suspense, humour ainsi qu’une pointe d’érotisme sont au programme de ce polar réalisé par Harold Becker à la fin des années 80. Le scénario tient plutôt bien la route et offre à Al Pacino un bon rôle de flic borderline, prêt à jouer avec le feu et à flirter avec la mort au moment où, associé au sympathique John Goldman, il enquête sur une femme fatale, auteur présumée de plusieurs exécutions sommaires de partenaires sexuelles. Un bon film à l’atmosphère sensuel, sombre et intriguante.
Harold Becker réalise là un film policier intéressant bien qu'un peu conventionnel, ancré dans l'esprit des années 80, reprenant les codes du duo de flics aux caractères complémentaires, usant de techniques peu conventionnelles et se retrouvant souvent dans des situations cocaces. L'idée d'entraîner le principal enquêteur et le principal succès dans une danse amoureuse macabre et sensuelle impose une ambiance particulière et intrigante. La principale réussite du film demeure malgré tout la partition exceptionnelle et touchante d'Al Pacino en flic déboussolé, redoutable flic au coeur brisé, qui redécouvre une jeunesse amoureuse au contact de la mystérieuse et enchanteresse Ellen Barkin.
C'est pas un grand film. La trame de l'histoire est assez classique (et dans le style on aura notamment Basic Instinct 2 ans plus tard qui sera bien meilleur) et le rythme de l'enquête se perd un peu en nous laissant qu'avec l'histoire sentimentale du personnage de Frank. Reste qu'un film avec Al Pacino, ça reste un minimum fascinant!
Fin des 80's, début des 90's, c'est la période des thrillers torrides (Basic Instinct arrive un peu après celui-ci) avec femme fatale et/ou mystérieuse et/ou meurtrière et souvent blonde, qui vient perturber la vie d'un mâle en perte de repères. Ici, Pacino (encore au top) dans le rôle très classique du flic alcoolo plaqué par son épouse, qui enquête sur une série de meurtres (sur des hommes), qui pourrait bien avoir été perpétrée par une femme. L'originalité de l'enquête est la manière utilisée pour retrouver le ou la meurtrière. Après, le film ne révolutionne rien, mais se laisse regarder sans déplaisir. La fin réserve sa "petite" surprise. Le couple formé avec la très sensuelle Ellen Barkin fonctionne très bien, de même que le duo d'enquêteurs avec John Goodman dans un énième bon second rôle. Un petit film sans prétention, à voir si l'occasion se présente!
Un polar sympathique qui fleure bon les années 80. On sent bien l'influence Hitchcockienne (cf: "Suspicion" 1941) mais on est tout de même loin de l'intensité du sulfureux "Cruising" (1980), le meilleur polar noir d'Al Pacino, du moins dans cette décennie. Cela dit, le grand Al fait partie de ces acteurs qu'on ne peut qu'admirer sans réserves, même dans ses plus mauvais rôles. Ce qui n'est pas le cas dans "Sea of love", loin s'en faut...
"Sea of love" est un polar sexy et vénéneux servi par de bons comédiens. Rien de révolutionnaire mais le résultat est sympathique et le suspense bien distillé.
Dans "Mélodie pour un meurtre", on suit un flic vieillissant enquêtant sur une affaire de meurtre et tomber amoureux d'une femme que tout accuse et qu'il croit innocent. Le scénario est plutôt intéressant et surtout intriguant et l'atmosphère sombre et parfois sensuelle du film est parfaite. L'intrigue est plutôt bien ficelée et le suspense tient. Al Pacino crève l'écran en flic ridé et sa partenaire Ellen Barkin est charmante et impeccable et John Goodman est parfait. Un bon polar et on passe un bon moment devant.
Harold Becker est un très bon réalisateur (voir aussi The Onion Fleid aka Tueurs de flics). Ici Pacino revient en grâce après un long tunnel dans une intrigue typiquement hitchcokkienne qui manie habilement les stéréotypes du genre : tueur en série à l'identité mystérieuse, prostituée soupçonnée d'être l'auteur des crimes, relarion ambigue entre elle et le flic, jusqu'à un dénouement assez surprenant de mémoire. Thriller efficace et sensuel qui doit tenir encore la route. aujourd'hui.
Dans "Mélodie pour un meurtre", on suit un flic vieillissant enquêtant sur une affaire de meurtre et tomber amoureux d'une femme que tout accuse et qu'il croit innocent. Le scénario est plutôt intéréssant et surtout intriguant et l'atmosphère sombre et parfois sensuelle du film est parfaite. L'intrigue est plutôt bien ficelé et le suspense tient. Al Pacino crève l'écran en flic ridé et sa partenaire Ellen Barkin est charmante et impeccable et John Goodman est parfait. Un bon polar et on passe un bon moment devant.
Al Pacino est un homme solitaire, sa femme l'ayant quitté pour un de ses collègue de travail, il n'a plus que son boulot de flic dans sa vie. Pris dans une enquête criminelle assez complexe, son quotidien va basculer d'un coup quand il rencontre la belle Ellen Barkin dont il tombe amoureux mais des indices lui laisse penser qu'elle pourrait être une tueuse en série.
Sortie en 1989, "Mélodie pour un meurtre" se révèle être un très bon film policier, jonglant entre polar noir et film à suspense, saupoudré de quelques scènes de romance et porté par une musique parfois oppressante en plus d'une réalisation aux petits oignons. Seul ombre au tableau, le très bon John Goodman (Panic sur Florida Beach, The Big Lebowski) beaucoup trop mis en retrait dans son duo de flic avec Al Pacino, duo qui n'en ait pas vraiment un tant son personnage s'efface pour laisser toute la trame à celui de Al Pacino qui, il faut le reconnaitre, explose de tout son talent à l'écran plans après plans. Quand à Ellen Barkin elle ait juste magnifique en femme fatale et nous rappel à certaines égards une Sharon Stone dans "Basic Instinct" avant l'heure. Sans doute le meilleur film de Harold Becker bien que "Malice" aura lui aussi marqué de son empreinte l'année 1993 dans plusieurs festivals.
Un Al Pacino excellent dans son rôle de personnage plus sensible qu'il n'y parait et flic imparfait. A ses côtés Ellen Barkin tient à merveille son rôle de femme fatale et John Goodman est égal à lui-même. Ce thriller est assez simple mais efficace. On accroche à l'intrigue même si le film manque par moments de rythme et ne décolle jamais.
On retrouve un Al Pacino faisant la crise de la quarantaine qui ne veut pas se retrouver seul mais qui doit en même temps gérer une enquête criminelle. Bon scénario, du supense pour une ambiance pesante. Les acteurs sont bons, on passe un bon moment
Cet habile thriller à la fois sensuel et captivant tire sa principal force du jeu de ses acteurs, tous très bon. Le scénario reste 'classique' mais nous tient en haleine le temps de l'histoire. Un bon film en somme.
En 1989, "Sea of Love" avait relancé la carrière alors vacillante du génial Al Pacino, qui y trouvait une nouvelle maturité, et surtout le moyen de renouveler son jeu à un âge-charnière. De plus, on avait à l'époque attribué une certain crédit à la mise en scène d'un Harold Becker dont la longue carrière semblait à un moment-clé... mais qui ne matérialisera plus par la suite les espoirs que "Taps" avait fait naître. La sensualité d'Ellen Barkin avait également marqué les esprits, et ce thriller somme toute assez conventionnel - le spectateur aguerri a tôt fait de voir venir le twist final - avait été étiqueté "hot". Le revoir aujourd'hui a tout du désenchantement : ce que fait Pacino ressemble beaucoup à du cabotinage - voir les scènes où il est sensé avoir trop bu -, et il est bien en deçà de ses meilleurs rôles, tandis que les fameuses scènes "sexuées" paraissent bien entendu très très sage, au point qu'on doute même qu'il y ait eu la moindre alchimie entre les deux interprètes. Finalement, le meilleur de "Sea of Love", ce sont ces moments bien plus réalistes qui montrent une ville de New York encore sale et dangereuse, qui n'existe plus guère aujourd'hui, ou encore la sale vie du flic moyen (le flic était alors objet de haine générale, on l'a oublié...)... mais aussi les jolies scènes de comédie, comme l'extraordinaire ouverture du "Meet The Yankees" (apparemment inspirée d'un fait réel !), ou celles de la drague au restaurant, avec un John Goodman déjà impeccable. Grâce à cela, "Sea of Love" résiste encore bien à l'usure du temps.