Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Estonius
3 315 abonnés
5 452 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 17 février 2014
Le genre de truc irregardable (une vague histoire de redresseur de tort). Des acteurs épouvantables, (sauf Nancy Allen), des longueurs assommantes, des blablas indigestes et ridicules. Abel Ferrara a dû prêter sa signature, ou alors il s'agit d'un homonyme, je ne peux croire que ce soit lui qui ait réalisé un tel navet !
Rick Benton se transforme en justicier de la route le jour où un chauffard blesse mortellement son jeune frère. La police ne parvenant pas à mettre fin à ses agissements et découvrant qu’il s’agit non pas d’un simple routier mais d’un détraqué tuant des automobilistes au hasard au volant de son bolide, Rick est bien décidé à venger la mort de son frère. Pour cela, il améliore son véhicule et se transforme en redresseur de torts. Désormais, il agira sous le nom de « Gladiateur », au grand dam de la police.
Le Justicier de la route (1986), aussi appelé dans l’hexagone "The Gladiator", était destiné à une exploitation en salles, finalement ce dernier sera racheté par une chaîne télévisée (ce qui n’est pas plus mal au final). Abel Ferrara (L'ange de la vengeance - 1981) nous avait habitué à mieux, à tel point que l’on peine à reconnaître le réalisateur derrière ce téléfilm bas de gamme. Une mise en scène impersonnelle et flirtant parfois avec le grand n’importe quoi (lorsque le héros se rappelle la scène de l’accident, avec la séquence où la voiture est filmée sur fond noir, avec un nuage de fumée et des techniciens qui secouent la voiture de gauche à droite), des dialogues insipides, des acteurs peu investis et une trame tellement prévisible.
Pourtant, on était en droit de s’attendre à tout sauf à ça. Ne serait-ce que pour la présence de Ferrara à la réalisation et surtout, une distribution pour le moins sympathique avec Ken Wahl (La Prise de Beverly Hills - 1991) & Nancy Allen (juste avant d’incarner l’officier Lewis dans la trilogie RoboCop). Sauf qu’au final, ce vigilante movie fait réellement peine à voir. C’est mauvais tout du long, aucune originalité et c’est filmé avec les pieds.
Exactement dans le même registre, autant voir (ou revoir) Death Proof (2007) de Quentin Tarantino.
Le film n'est pas un excellent, ni un bon film. Les acteurs sont moyens, la réalisation aussi, la bande son parfois est trop présente... Une chose me plaît dans ce film, le réalisme si on oublie les témoins du gladiateur qui ressemblent plus à des PNJ qu'à de réels humains. Le héro reste humain, ne développe pas de super pouvoir de conducteur, ses gadgets restent crédibles, son comportement aussi. On assiste mais à une remise en question...Bon ok, c'est peut-être parce que je l'ai découvert dans mon adolescence et associé à certains souvenirs mais le revoir ne me dérange pas ; il y a des films avec d'avantage de budget ou des bons acteurs qui sont plus mauvais que celui-là. A regarder quand même !
J'adore entendre, voir lire, certaines personnes qui donne leur avis sur les films en pensant qu'elles ont très bien compris le fond de la perception ... Dans ce film, Abel Ferrara tenait surtout à souligner le triomphe du mal sur le bien, bien trop souvent hélas ... d'injustice aussi. La première scène en est un parfait exemple, la femme sobre qui propose de raccompagner un homme fortement alcoolisé, qui refuse et préfère rentrer de lui-même plutard, toujours bien alcoolisé. La femme sobre alors sort du bar et a le malheur de faire une petite faute qui lui coûtera cher. Comme dans Bad Lieutenant, (mon préféré de Ferrara), et bien d'autres, l'atmosphère est magnifique. Ce que la plupart des gens refuse de voir, Abel sans chargera🤙