Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
lorenzo fly
23 abonnés
813 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 7 août 2013
Un film qui laisse perplexe. Le film fait dans la simplicité et la douceur ce qui est plutôt agréable mais nous n'arrive jamais à être percutant et nous laisse une petit peu sous la touche!!
Encore un long-métrage exceptionnel venu du froid. Et qui plus est d'Islande... Mais ce n'est pas une raison suffisante pour traiter ce film de chef d'oeuvre. Non, il suffit de le contempler et de s'imprégner de ses émotions pour s'en convaincre le plus simplement du monde... Plus qu'une excellente découverte, un must absolu!
Un film que je suis allez voir avec le lycée, et qui ma vraiment surpris dans le bon sens du terme. Les couleurs bleutées qui remplissent la pellicule de ce film magique m'ont fait rêvé jusqu'au bout. Les acteurs sont étonnants tant leur prestation est juste.
Au nom du principe très politiquement correct du droit à la différence, on sent qu'on est censé éprouver de la sympathie pour ce jeune homme asocial-surdoué-rebelle sans cause, mais ça ne marche simplement pas tant notre anti-héros est terne et fadasse. On aimerait bien que Dagur Kari délaisse un peu son "Manuel du bon réalisateur appliqué" en faveur d'un cinéma plus intuitif.
Quel ennui..... Et le film n’est pas sauvé par son acteur principal si peu expressif. Les images ont même la particularité d’être assez moches. Mention détestable au plus haut point pour la destruction ignoble du piano au milieu du film......
Venant tout droit d'Islande, "Noi Albinoi" dresse le portrait d'un jeune homme en perte de repaires, qui prend la vie comme elle vient sans en assumer les conséquences. Il en découle une belle histoire qui sait se faire touchante, émouvante ou drôle. Tout l'intérêt de ce long métrage gravite autour de son personnage principale, attachant et magnifiquement interprété par Tómas Lemarquis. L'exubérance de Noi contraste avec une mise en scène sobre et une photographie aux couleurs pâles, à l'image de ces décors neigeux. Un bon long métrage.
Je ne cesse de me répéter mais le cinéma scandinave dégage à chaque fois, quelque chose de particulier. Une fois de plus, avec "Noi Albinoi", on échappe pas à cette magnifique habitude, dont je ne me lasserai jamais. On ne peut pas dire que le scénario soit exceptionnel (dans le sens ou il n'y a rien d'original ni d'excentrique) mais tout le reste me laisse sans voix. Tout d'abord, les acteurs (dont je viens d'apprendre par le "saviez vous du site) sont pour la plupart des non professionnels. Et bien franchement, ça vaut parfois mieux que des stars. Tomas Lemarquis (dont le père est français !) ne pouvais pas être mieux choisis pour remplir ce rôle de protagoniste. Malgré sa maladie (réelle) qui rend son physique aussi étrange que joli, il est tout simplement parfait. J'ai adoré la relation amoureuse qu'il nouait avec cette serveuse de station essence (et pourtant, ces situations ne sont pas trop mon dada). Ce qui se passe autour de sa famille est touchant et réaliste. La musique est douce et s'accorde en adéquation avec l'ensemble des scènes plus ou moins dures. Au niveau du dénouement, c'est franchement bouleversant et je dois avouer que je ne m'attendais pas du tout à cette fin (un bon point de plus, décidément ...). Le temps passe à une vitesse, ce qui prouve que ce long métrage islandais est un petit bijoux. Une chose que je regrette : la photographie. Peut-être était-ce voulu ou bien que les moyens n'étaient pas au rendez-vous. Mais en bref, il faut voir ce drame qui prend aux trippes. 14/20.
L’ennui islandais est bien le seul qui peut inspirer un réalisateur à filmer une partie de Mastermind ou la construction d’un puzzle. Et je ne parle pas de la personnalité de Nói, adolescent et personnage principal, élevé parmi ces éléments littéraux et l’américanophobie mollassonne d’un T-shirt proclamant « New York fucking city ».
Il n’y a d’ailleurs aucune énergie, comme si l’équipe n’avait su se débarrasser du vrai sentiment d’ennui en le filmant, et c’est ce qui rend superflu de faire de Nói un surdoué. Le film est trop plat pour cultiver des personnages, son intérêt est ailleurs. Quoi qu’il en soit, entre la montagne solitaire qui veille froidement sur le permafrost de l’existence islandaise et les rêves de Hawaii, il y a tout un monde, tout un décalage que Dagur Kári est bien sûr impatient de transmettre, pour bien faire comprendre qu’il y a une limite à l’acceptation du monde dans lequel on est né, quand il est si isolé.
Les petits délits ne prennent des allures criminelles qu’après un sas de tolérance étonnante, forgée à la dure par des tares qui, à l’instar du nom du père, sont transmises de génération en génération. Dans le genre, l’œuvre n’est pas la plus parlante ni celle dont la mise en scène fasse le plus rêver. Mais elle place un peu d’insouciance dans la grosse déprime, un peu d’absurde dans le quotidien, le soupçon de méthode scandinave qui a de quoi embosser le désir de s’en aller dans la pleine conscience que c’est impossible, avec toute la sobriété que les paysages imposent.
Arrivé tout droit des frimas islandais, Noi Albinoi nous dépeint la vie rude de ces petites communautés du bout du monde coincées entre iceberg et océan. On s'attache très facilement au héros (excellent Tomas Lemarquis), et l'on voudrait à tout moment lui dire : mais vas-y barre-toi ! Un humour noir, des situations cocasses, pas un seul instant on ne s'y ennuie. Une belle découverte, un bon film.
Pour un premier long métrage le cinéaste fait un bel essai, bravo ! J'aime cette histoire où tout semble bouché, impossible, tant par les autres que par la nature et puis, soudain, contre toute attente, tout change et l'avenir distribue de nouvelles cartes. C'est un beau film sur l'espoir et sur l'Islande. Merci aussi pour la musique (qui vient aussi du cinéaste qui est musicien).
Portrait d'un ado paumé, personnage lunaire qui rêve d’ailleurs et d’une vie différente que celle d’être coincé dans ce bout du monde bloqué par la neige, dans des lieux aux ambiances verdâtres, aux papiers peints kitsch et au karaoké désert. Un mélange d’innocence, de mélancolie, de tendresse et d’absurde. Film émouvant, subtil avec des moments très drôles et quelques scènes savoureuses.
Une oeuvre du cinéma nordique qui a su trouver le ton juste entre le comique et le tragique portée par une réalisation subtile et la prestastion magistrale de Thomas Lemarquis.Il offre certaines scènes désopilantes avant de bifurquer dans le drame et c'est parfaitement maitrisé,on regrette cependant que le film ne traite que très peu de la colère du héros.Il frise la perection mais un peu plus de noirceur aurait pu la lui faire atteindre.Une réussite tout de mème.
Je rêve d’aller en Islande, mais pas à cette époque et pas dans cet endroit. Le pire c’est la déco des intérieurs : tapisseries à fleurs verdâtres et meubles qu’on aurait honte de donner. L’absurdité de certaines scènes vire au comique jubilatoire : le réveil à coups de fusil, le cours en français sur la mayonnaise, ou séance de gym de la grand-mère, et les nombreux clins d’œil habillent le décor froid et trop pur, comme le T-shirt du bouquiniste. En fait, le film est porté par le mélange d’innocence, de tendresse et d’intelligence dans le regard de son héros, et dans celui de la caméra.
Ce film est un regard sur l'Islande. Un pays froid, des gens qui rêve de fuir. C'est au travers de Noi, qu'on découvre ce petit monde isolé. Noi est un jeune homme légèrement troublé, il est surdoué. Le jour ou il rencontre Iris une jeune fille, il en tombe amoureux. Ensemble, il rêve de voyages et d'une vie différente. L'ambiance du film est très froide, les images sont très peu colorées. C'est superbement filmé. Un film qui mérite le détour.