Votre avis sur Nói albínói ?

4 critiques spectateurs

5
0 critique
4
0 critique
3
1 critique
2
2 critiques
1
1 critique
0
0 critique
1,5
Publiée le 20 février 2019
Quel ennui..... Et le film n’est pas sauvé par son acteur principal si peu expressif.
Les images ont même la particularité d’être assez moches.
Mention détestable au plus haut point pour la destruction ignoble du piano au milieu du film......
3,5
Publiée le 18 mars 2017
Venant tout droit d'Islande, "Noi Albinoi" dresse le portrait d'un jeune homme en perte de repaires, qui prend la vie comme elle vient sans en assumer les conséquences. Il en découle une belle histoire qui sait se faire touchante, émouvante ou drôle. Tout l'intérêt de ce long métrage gravite autour de son personnage principale, attachant et magnifiquement interprété par Tómas Lemarquis. L'exubérance de Noi contraste avec une mise en scène sobre et une photographie aux couleurs pâles, à l'image de ces décors neigeux.
Un bon long métrage.
2,5
Publiée le 29 avril 2019
L’ennui islandais est bien le seul qui peut inspirer un réalisateur à filmer une partie de Mastermind ou la construction d’un puzzle. Et je ne parle pas de la personnalité de Nói, adolescent et personnage principal, élevé parmi ces éléments littéraux et l’américanophobie mollassonne d’un T-shirt proclamant « New York fucking city ».

Il n’y a d’ailleurs aucune énergie, comme si l’équipe n’avait su se débarrasser du vrai sentiment d’ennui en le filmant, et c’est ce qui rend superflu de faire de Nói un surdoué. Le film est trop plat pour cultiver des personnages, son intérêt est ailleurs. Quoi qu’il en soit, entre la montagne solitaire qui veille froidement sur le permafrost de l’existence islandaise et les rêves de Hawaii, il y a tout un monde, tout un décalage que Dagur Kári est bien sûr impatient de transmettre, pour bien faire comprendre qu’il y a une limite à l’acceptation du monde dans lequel on est né, quand il est si isolé.

Les petits délits ne prennent des allures criminelles qu’après un sas de tolérance étonnante, forgée à la dure par des tares qui, à l’instar du nom du père, sont transmises de génération en génération. Dans le genre, l’œuvre n’est pas la plus parlante ni celle dont la mise en scène fasse le plus rêver. Mais elle place un peu d’insouciance dans la grosse déprime, un peu d’absurde dans le quotidien, le soupçon de méthode scandinave qui a de quoi embosser le désir de s’en aller dans la pleine conscience que c’est impossible, avec toute la sobriété que les paysages imposent.

septiemeartetdemi.com
2,5
Publiée le 2 décembre 2021
Je rêve d’aller en Islande, mais pas à cette époque et pas dans cet endroit. Le pire c’est la déco des intérieurs : tapisseries à fleurs verdâtres et meubles qu’on aurait honte de donner. L’absurdité de certaines scènes vire au comique jubilatoire : le réveil à coups de fusil, le cours en français sur la mayonnaise, ou séance de gym de la grand-mère, et les nombreux clins d’œil habillent le décor froid et trop pur, comme le T-shirt du bouquiniste. En fait, le film est porté par le mélange d’innocence, de tendresse et d’intelligence dans le regard de son héros, et dans celui de la caméra.
Les meilleurs films de tous les temps