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Votre avis sur L'enquête Corse ?
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soniadidierkmurgia
Il est plaisant de retrouver Christian Clavier dans un rôle proche de ceux de sa jeunesse quand il jouait avec le Splendid les jeunes branchés têtes à claques, ridicules à force d’être imbus d’eux-mêmes. Il a enfin abandonné cette pâle imitation de De Funès dont il s’était affublé on se demande bien pourquoi à la suite des Visiteurs quand la critique toujours aussi moutonnière avait décidé qu’il devait poursuivre l’œuvre du grand comique disparu dont chacun sait bien qu’il était inimitable. On le retrouve donc dans une comédie légère où il compose un tandem savoureux avec Jean Reno qui lui aussi effectue un retour aux sources avec ce corse pur jus pas si lointain d’Enzo du Grand Bleu. On suit avec plaisir les aventures de ce détective à la gomme envoyé dans le maquis corse pour y dénicher un dangereux indépendantiste qui aurait hérité d’une propriété sur le continent. Berbérian a progressé depuis Le Boulet et nous tricote une comédie fort bien rythmée aux nombreuses péripéties qui viennent sans arrêt relancer l’intrigue. De plus on a le droit à une prestation fort sensuelle de la très belle Caterina Murino avec qui chacun d’entre nous passerait bien une année d’exil en Corse à la place de Clavier.
Shawn777
Cette adaptation de la bande dessinée homonyme de la série "Jack Palmer" de René Pétillon, réalisée par Alain Berberian et sortie en 2004, est assez moyenne. En fait, je dois dire que j'en suis assez agréablement surpris, tout est relatif bien-sûr, car je m'attendais à un film bien pire que cela ! Effectivement, nous sommes au début des années 2000 et la carrière de Christian Clavier et plutôt sur le déclin (et ça ne va pas aller en s'arrangeant d'ailleurs), uniquement en ce qui concerne la qualité de ses films. Même si j'apprécie beaucoup l'acteur, j'étais donc un peu inquiet. C'est donc l'histoire d'un détective qui part en Corse pour retrouver Ange Léoni afin de lui donner un acte de propriété. Je ne connais pas le bande dessinée qui est à l'origine du film, je ne peux donc pas dire si ce dernier en est fidèle ou non, mais en tout cas, on voit bien que c'est vraiment le scénario type pour réunir une nouvelle fois le duo Christian Clavier/Jean Reno. C'est vrai que ce duo fonctionne en général très bien mais au bout d'un moment, à force de tirer sur la corde, on finit par se lasser. J'avais donc un peu peur de retrouver toujours les mêmes mimiques, les mêmes situations et les mêmes rapports de force... et franchement, je ne me suis pas trompé ! Ici, il n'y a que le cadre, la forme qui change mais sinon, le fond reste le même que "L'Opération Corned-Beef" par exemple. Simplement, j'ai été surpris parce-que cela ne m'a finalement pas plus dérangé que ça. Effectivement, si on apprécie le duo et l'humour qui s'en dégage, alors ce film n'est qu'une énième occasion de le (re)découvrir et, personnellement, je dois dire que je ne m'en lasse pas. Après, je ne suis pas dupe non plus, c'est-à-dire que je vois bien que tout l'humour du film réside dans le jeu de ces deux acteurs et je dois avouer que sans eux, ou sans même Clavier, je n'aurais pas du tout accrocher ou en tout cas, pas de la même façon. Le rythme est assez bon, on ne s'ennuie pas malgré quelques blancs. "L'Enquête Corse" est donc loin d'être la comédie de l'année mais elle nous fait passer malgré tout un bon moment.
Fêtons le cinéma
Comédie inoffensive qui joue la carte du dépaysement pour mieux confronter son personnage métropolitain à une culture qu’il ne connaît pas et ainsi conforter gentiment les clichés reproduits, L’Enquête corse divertit son heure et demie durant grâce à la qualité de l’interprétation, notamment du duo Reno/Clavier qu’il fait bon de retrouver une fois encore. De plus, le long métrage mobilise de nombreux acteurs corses, dont le plus célèbre est Eric Fraticelli ; ce faisant, il s’attire la bienveillance du public local tout en y puisant des ressources comiques précieuses. L’écriture tire des ficelles usées mais donne lieu à quelques scènes réussies, à l’instar du sauvetage sur la plage qui substitue à la démarche séductrice du mannequin les soubresauts d’un détective au pseudonyme américain qui affiche alors un caleçon fleuri.
Le décalage culturel fonctionne et malmène quelque peu nos attentes : les propos vindicatifs d’un homme ouvrent sur une invitation à partager son repas, les forces de l’ordre adoptent des pratiques similaires à celles des indépendantistes (menaces, kidnappings), les négociations qui s’annoncent musclées se résolvent autour d’un bon verre de liqueur. Cette façon de constamment désamorcer les situations prévues maintient un semblant de surprise au sein d’un divertissement bien mené malgré une réalisation impersonnelle que rattrape la partition musicale énergique d’Alexandre Desplat. Passons outre les reflets de caméra, qu’il serait vain de compter ici ; passons outre l’aspect prévisible de l’intrigue ; laissons-nous emporter par ces aventures non dénuées de charme, déclinaison offerte au cinéma-tourisme de Christian Clavier – lui qui se plaint du crapaud dans la bouteille (Les Bronzés font du ski, 1979), du hérisson servi en guise de repas (À bras ouverts, 2017), des pâtés chinois (Qu’est-ce qu’on a tous fait au Bon Dieu ?, 2021) ou des grosses limaces servies à même le sol (On ne choisit pas sa famille, 2011).
Le décalage culturel fonctionne et malmène quelque peu nos attentes : les propos vindicatifs d’un homme ouvrent sur une invitation à partager son repas, les forces de l’ordre adoptent des pratiques similaires à celles des indépendantistes (menaces, kidnappings), les négociations qui s’annoncent musclées se résolvent autour d’un bon verre de liqueur. Cette façon de constamment désamorcer les situations prévues maintient un semblant de surprise au sein d’un divertissement bien mené malgré une réalisation impersonnelle que rattrape la partition musicale énergique d’Alexandre Desplat. Passons outre les reflets de caméra, qu’il serait vain de compter ici ; passons outre l’aspect prévisible de l’intrigue ; laissons-nous emporter par ces aventures non dénuées de charme, déclinaison offerte au cinéma-tourisme de Christian Clavier – lui qui se plaint du crapaud dans la bouteille (Les Bronzés font du ski, 1979), du hérisson servi en guise de repas (À bras ouverts, 2017), des pâtés chinois (Qu’est-ce qu’on a tous fait au Bon Dieu ?, 2021) ou des grosses limaces servies à même le sol (On ne choisit pas sa famille, 2011).
On se marre bien, dans cette adaptation fidèle à la BD. Certaines scènes sont hilarantes.
Une comédie sympathique, un peu de clichés mais bien menée.
La bande-annonce n'avait pas l'air très convaincante, et le film ne l'est pas totalement non plus d'ailleurs, mais il faut avouer que la légèreté du tout l'emporte sur les regrets. La comédie manque de piquant mais les persos sont savoureux et c'est la première fois depuis longtemps que Clavier campe un perso attachant. Réno est un habitué du coeur des spectateurs et il remplit son contrat avec sobriété. Le tout est dépaysant alors qu'on parle de la France... Comme quoi, pas besoin de partir bien loin si on cherche de l'exotisme !
"Lenquête corse" démarre très mal. Mais alors là vraiment très mal. Le détective Rémi François, alias Jack Palmer, est chargé de retrouver la trace dun insaisissable héritier. En hauts lieux, ses investigations seront supervisées de près. Pour l"étranger", les ennuis sannoncent à peine le pied posé sur lîle de beauté. Sauf que rien de susceptible de nous arracher un sourire ne se profile à lhorizon, et pire : Christian Clavier se montre plus insupportable que jamais ! Lenvie de ne pas aller plus loin sest faite pressante durant une demie heure. Et pourtant
Passé ce début calamiteux, lhistoire prend une tournure plutôt agréable et alerte. Lexagération des clichés se fait moins lourdingue et leur utilisation gagne surtout en habileté, on rigole presque par moments. Jean Reno, accent insulaire à couper au couteau, sen sort bien, on finit par adhérer à son interprétation dAnge Léoni. Larrivée de Léa (campée par la jolie italienne Caterina Murino) marque un tournant salvateur pour le scénario. Sa présence est appréciée et permet de greffer une nouvelle intrigue rafraîchissante. Quelques personnages secondaires ne sont pas trop ratés et les paysages sauvages sont indéniablement beaux. Bref, pour les spectateurs continentaux tout cela napparaîtra guère mémorable mais fort distrayant. Finalement ce film, il est comme un corse : "il faut savoir le prendre".
Cette comédie repose essentiellement sur les clichés et la caricature de la Corse. Malheureusement, tout cela est assez poussif, on se surprend à sourire deux ou trois fois, mais bien trop peu.
Adapté de la bande dessinée éponyme, L’Enquête Corse est une comédie qui est drôle si on connait un peu la Corse et sa culture. Quelqu’un qui ne connait rien à la Corse ne se marrera pas beaucoup devant ce film. Moi-même, je ne connais pas très bien la Corse, mais ça ne m’a pas empêché de comprendre le film et de me marrer. Le film est drôle, c’est un fait. Christian Clavier est toujours bon dans le rôle de la victime, et Jean Reno est drôle lorsqu’il est sérieux. Les répliques sont marrantes, ainsi que les situations. J’ai trouvé ce film aussi drôle que Bienvenue chez les Ch’tis. Pas étonnant alors que le film de Dany Boon n’ait pas mérité son succès. Malheureusement, l’Enquête Corse devient vite lassant, et la fin est beaucoup trop tirée en longueur. Néanmoins, il y a des scènes inoubliables (le lit de mort du père de la famille). L’Enquête Corse est idéal si vous voulez vous changer les idées et voir quelque chose d’amusant.
Un divertissement moyen dans l'ensemble où Jean Réno est incompréhensible avec son faux accent corse et où Christian Clavier fait son numéro d'excité habituel.
En bref, on passe un bon petit moment mais je ne peux pas dire qu'on ne voit pas le temps passé.
Puis, on se demande bien où sont passé les 120 millions de francs investis dans le film... Dans le salaire des deux compères sans doute !!!
En bref, on passe un bon petit moment mais je ne peux pas dire qu'on ne voit pas le temps passé.
Puis, on se demande bien où sont passé les 120 millions de francs investis dans le film... Dans le salaire des deux compères sans doute !!!
Le retour du tandem Clavier-Reno était attendu au tournant et ils reviennent avec une adaptation d'une bande-dessinée de Pétillon (à croire qu'on ne sait plus faire que cela : piller le monde de la BD). Le début du film est vraiment convaincant avec l'arrivée dans l'île de Clavier qui se trouve confronté à des gens aux moeurs et coutumes bien différentes des notres. Ce choc des cultures est vraiment un ressort comique efficace, aidé en cela par un Clavier bien plus sobre que dans ses précédents films. Pourtant, la mécanique comique commence à tourner à vide au bout d'une heure de film, faute d'un scénario bien charpenté. Dès lors, ce sont les acteurs et un certain nombre de répliques très drôles qui sauvent le film, tandis que le cinéaste et les scénaristes s'enlisent. C'est vraiment dommage, car du côté des rires, le contrat est plutôt rempli.
pierrre s.
Bonne comédie dont l'atout principal est la reformation du duo Christian Clavier/Jean Reno. Quelques mois clichés quand même.
On est bien loin des frasques médiévale du duo Reno/Clavier même si dans cette "Enquête Corse" on tente de nous le faire croire en restant dans le même schéma : Clavier une nouvelle fois soumis à Reno. Beaucoup trop dans la caricature -même se certains des éléments comme les mésententes policières doivent être vrais- le scénario est plat et sans grand intérêt les acteurs en font le minimum. L'idée aurait pu être intéressante, dommage.
Sympa à regarder et plutôt bien joué. Mais l'histoire est nulle et le film n'est pas vraiment marrant.
Petite comédie guillerette qui nous fait bien rire, en dépit d’une réalisation et d’acteurs pas toujours des plus convaincants. L’ensemble est bourré de stéréotypes ( faux ou pas, je l’ignore ) sur les insulaires, qui sont à la fois le piment su scénario et les uniques solitaires moteurs de l’intrigue. Croustillant mais fade.
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