Votre avis sur Même pas mal ! (Dodgeball) ?
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Même pas mal ? Pas si sûr car les concurrents du "Dodgeball" (variante US de la balle au prisonnier mais qui n'a rien à voir avec le sport de loisir qu'on jouait gamin dans les 80's) s'en prennent plein la tronche! Les premières minutes donnent le ton et le reste du film est du même tonneau: humour lourd, gags loufoques, dialogues truculents, acteurs en roue libre...Avec son brushing impeccable et sa moustache de biker, Ben Stiller en fait un peu trop mais son dèlire psychopathe tient bien la rampe! Plutôt divertissant si on n'aime le genre, car il faut avouer que les matchs de "Dodgeball" sont à la fois drôles et spectaculaires...
L'humour potache est là mais le délire moins présent que je l'escomptais ; quelques répliques sont très amusantes (du genre "je savais que tu savais que je le savais..."). Ben Stiller apporte beaucoup au film, sympa à voir mais sans plus.
Un film sur une histoire de ballon prisonnier fallait le faire et je m'attendais à passer un excellent temps pour me fendre la poire, au bout du compte l'ensemble est convenable. Les partis de ballon sont assez vite expédiés c'est ce que je reproche, il y à des moments qui nous font tenir heureusement. Ben Stiller s'auto-pousse loin dans l'humiliation quel fou fou celui là, Vince Vaughn toujours appréciable dès que je le vois apparaitre ou que soit dans sa filmographie, Christine Taylor que l'on a déjà vu dans Zoolander est ici bien attirante encore, mais alors celui qui sort du lot c'est bien Justin Long car c'est avec lui que l'on se tord le plus souvent de rire. En bonus un caméo de
spoiler:
Lance Armstrong
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Lorqu'un tel hymne à la débilité qui s'assume sort sur les écrans,on est obligé de cautionner!"Dodgeball"(2004)pousse le curseur assez loin,et une impitoyable critique de la course au fitness et du physique parfait.Ben Stiller,moumoute de beauf,moustache de village people et legging moulant,nous fait hurler de rire;même si son humour parodique et vulgaire ne plaît pas à tout le monde.En face,Vince Vaughn,propriétaire du club de sport rival et déserté,incarne le loser magnifique,qui attire dans ses filets la torride Christine Taylor(ironiquement la femme de Stiller à la ville).Le pitch met en avant une sorte de balle au prisonnier évoluée,et est prétexte à des gags en dessous de la ceinture,et des personnages qui s'auto-mutilent avec joie.Bien sûr,un comique si extrême peut finir par lasser,et tous semblent n'exister que pour l'exploitation de leur caractère(dont un faux-pirate et un pseudo-gay),pour alimenter une farce régressive,où l'on passe sans distinctions du rire gras au rire jaune,où l'on regrette aussi les parties expédiées.Du Stiller dans le texte,mais loin d'être son meilleur.
Ce film est assez moyen !! J'ai bien aimé mais c'est très basique...
J'aime bien les 2 acteurs principaux mais l'humour ne fait pas mouche lorsqu'il ne vient que d'un côté, celui de Ben Stiller. Vince Vaughn a un jeu beaucoup trop neutre et peu travaillé ici. Il s'agit d'un film sur la balle au prisonnier. En dehors des bruitages de balles et de la chevelure de Ben Stiller, il y a trop peu de drôleries, c'est dommage car ils auraient pu faire un bon duo.
Un scénario déjà vu plusieurs fois : un sport, une équipe de bras cassés qui va affronter des cadors et qui finira par gagner. La réalisation est acceptable : on ne s'ennuie pas.
Un Ben Stiller pas au meilleur de sa forme ni de son role. Sa ce regarde à l'occaz à la TV, mais cela ne vole pas bien haut. Parfois cela peine à faire sourire alors que c'est censé se vouloir super drole... LE tout est au plus haut point prévisible, le scénario parait un peu décousu et baclé. Une deuxieme partie de film, un peu longue bien que faisant avancé l'"histoire". Bon vous vous voulez pas vous prendre la tete, pas réfléchir et entendre des blagues ou voir des situations pipi-caca ou en dessous de la ceinture (mais tout en restant dans le "correct" enfin pas dans l'excés de vulgarité...); peut etre que ce film est le film pour vous détendre! Mais je doute qu'il retienne toute votre attention. 1fois, à la limite!
La déception croissante que produit Dodgeball résulte de son scénario paresseux qui, une fois l’équipe de joueurs mise en place, se laisse porter par les matchs jusqu’à qualification et finale ; ce faisant, il élude toute surprise et, pire encore, sacrifie son irrévérence tonale sur l’autel du happy end prévisible dans un Las Vegas qui n’est jamais montré ni exploité. La farce tourne court, les antagonistes s’affrontent lors de duels plats et répétitifs. Nous retiendrons alors la première moitié, satire mordante d’un pan de la culture américaine axé sur le dépassement de soi et les performances individuelles, que portent des comédiens talentueux. Les nombreuses chutes, les coups par centaines, la galerie de grotesques composée pour l’occasion se raccordent aux comiques de geste et de caractère, voire à la tradition cinématographique du slapstick, et méritent en cela le coup d’œil.
Dans sa manière de détourner les films de sport, Dodgeball est plutôt intéressant, voir même drôle lorsqu’il assume complètement son côté décalé et auto-dérisoire. Mais que l’histoire est prévisible et l’intrigue ennuyeuse...
https://m.facebook.com/la7emecritique/
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Un film qui annonce la couleur dès la pochette du DVD ("Un film de boules...") et qui s'y tient, chose promise, chose due ! Le spectateur s'engage donc consciemment dans un film à l'humour scatophile, qui aime mettre le pied là où ça fait mal (si ce n'est pas la balle qui y fonce...) et cela fait rire les premières fois, puis l'endurance humoristique du spectateur sera mise à l'épreuve, répétant toujours et encore la même blague de pantalon. La fin est téléphonée, le film est bien américain et patriotique dans son discours, et la place des femmes laisse à désirer, mais si l'on accepte de voir un film stupide à souhait, alors on passe un moment qui n'est pas vraiment désagréable. Les visages qui lèchent souvent la sueur des autres est le gag récurrent qui m'aura faite rire, un tour de force inattendu ! Stiller et Vaughn sont égaux aux films dans lesquels ils jouent d'habitude, on ne change pas les acteurs de leur genre de film. Pourquoi pas, surtout qu'ils ne sont pas mauvais dans la caricature extrême ici... On regrettera seulement l'absence de gags plus fins pour alterner avec le graveleux, cela aurait considérablement augmenté l'appréciation du film. Un film de boules, c'est vrai...
Si vous avez besoin de vous vider la tête après une dure journée, je vous conseille un sport assez agréable qu'est le "Dodgeball". Même si l'humour qui règne (plutôt bé-bête et parfois gras) n'est pas une nouveauté dans l'univers comique américain, il est complètement assumé et le film remplit ainsi parfaitement la mission de nous divertir. Le scénario comme on pouvait le prévoir à l'avance est archi-simpliste alors on se rattrapera sur les personnages ou ça va mieux. Tout d'abord il y a Vince Vaughn très calme et agréable. Tout l'inverse de son rival moustachu et volumineux Ben Stiller totalement déjanté et hilarant. Les seconds rôles aussi méritent l'attention. On peut néanmoins regretter que le fameux tournoi soit entièrement baclé alors qu'il promettait bien plus au départ. Cependant voici une comédie US moins lourde que d'habitude et qui fait mouche souvent.
Une comédie sympathique et survitaminée, qui tourne en ridicule le culte du corps parfait à travers le portrait d'un Monsieur Muscle totalement crétin, incarné par Ben Stiller.
Le cinéma US nous abreuve de films décérébrés, conjuguant les situations les plus crétines avec un humour 100% au-dessous de la ceinture, avec suffisamment de succès pour que l'on n'aille pas voir de temps en temps ce que ce "cinéma de masse" nous dit de nous. Bien sûr, la signature magique Stiller-Owens-Vaughn nous garantit quand même qu'il y aura assez de mauvais esprit dans le film pour que nous ne perdions pas complètement notre temps ! De fait, "Même pas mal !" se sauve en permanence des abysses grâce à son acharnement à torturer "ses héros", dans une accumulation de souffrances morales et physiques parfaitement réjouissantes, qui, dans ses meilleurs moments, renvoie à l'efficace simplicité du slapstick. Le charme de Vince Vaughn opère de plus assez pour sauver les scènes plus conventionnelles du film, et l'on ne déplorera finalement que le fait que le studio n'ait pas eu le courage de conserver la fin initialement prévue (stupéfiante, et visible sur le DVD), qui aurait en accentué la charge anti-conformiste.
En la dégommant avec insolence, Dodgeball dynamite la comédie US : au second degré, c’est à hurler de rire ! De gags régressifs en vannes pointues, c’est Ben Stiller qui l’emporte : ses pitreries d’allumé du sport complètement obsédé plient en quatre ! Débile ET irrésistible, l’exemple type du film qui s’assume.