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Un visiteur
4,0
Publiée le 18 décembre 2007
3 etoiles dans le genre de la comedie dejantée. A prendre au 36ème degré sinon vous allez perdre votre temps. Mais il y a de quoi passer un excellent moment, vidage de tête garantie. Les gags s'enchainent bien, ce qui change des comédies droles 10min et basta. Très agreablement surpris, je craignais justement cela.
Ce n’est pas de Ben Stiller, mais c’est avec Ben Stiller, ce qui est déjà en soi un gage minimum de qualité. Alors certes, ce n’est pas très subtil, ça manque de densité, et la forme laisse parfois à désirer. Mais bon… L’humour tient à peu près la route et lâche quelques moments cultes. Moi ça me suffit pour être content le temps d’un film…
La déception croissante que produit Dodgeball résulte de son scénario paresseux qui, une fois l’équipe de joueurs mise en place, se laisse porter par les matchs jusqu’à qualification et finale ; ce faisant, il élude toute surprise et, pire encore, sacrifie son irrévérence tonale sur l’autel du happy end prévisible dans un Las Vegas qui n’est jamais montré ni exploité. La farce tourne court, les antagonistes s’affrontent lors de duels plats et répétitifs. Nous retiendrons alors la première moitié, satire mordante d’un pan de la culture américaine axé sur le dépassement de soi et les performances individuelles, que portent des comédiens talentueux. Les nombreuses chutes, les coups par centaines, la galerie de grotesques composée pour l’occasion se raccordent aux comiques de geste et de caractère, voire à la tradition cinématographique du slapstick, et méritent en cela le coup d’œil.
L'année 2004 fut la plus belle année du Frat Pack, l'année de leur apogée. Entre les Starsky & Hutch, Anchorman, Envy et le Meet The Fockers, il y eut cette relativement petite production par un réalisateur débutant, et écrit par ce même novice, Rawson Marshall Thurber.
Auparavant, je disais qu'Anchorman était le meilleur Frat Pack movie. J'avais tort. Dodgeball est sans doute une des trois meilleures comédies de la décennie passée. La réalisation y est parfaite, pleine de rythme. Le scénario est très drôle, vraiment bien écrit, jamais trop lourd ou trop vulgaire, toujours dans une débilité très travaillée, mais toujours sincère et jamais artificielle. On rit tout le temps devant les petits détails qui fourmillent dans l'écran (l'équipe de Dodgeball qui s'appelle les Milfs par exemple).
Mais que serait ce film sans ses acteurs excellents? Vince Vaughn nous fait sa meilleure performance de sa carrière, Ben Stiller est ahurissant en méchant, Christine Taylor, Justin Long et surtout Rip Torn assurent en seconds rôles. Ils magnifient cette comédie presque parfaite, réjouissante et incroyablement feel good.
Quand Ben Stiller est dans les parages, on peut s'attendre à peu près à tout en matière de comédie loufoque et déjantée. L'univers des clubs de gym en prend ici un peu pour son grade avec ce film délirant autour d'un improbable tournoi de dodgeball. L'opposition Stiller/Vaughn est plutôt bien gérée (l’hystérique contre le flegmatique) et donne lieu à quelques savoureux moments. Le reste du casting semble bien s'amuser dans cette histoire au canevas plutôt simple, qui ménage peu de surprises (si ce n'est les apparitions de guests). Le film est distrayant, pas fondamentalement inoubliable, un peu agaçant par moments (Stiller en fait quand même des caisses et a tendance à exagérer, finissant par vampiriser l'affiche) et certains aspects sont peu développés avec les personnages secondaires pourtant sources de gags. En définitive, ça tient la route pour une soirée télé sans prise de tête.
C'est léger et tellement drôle ! J'ai dû me le passer des dizaines de fois ados sans m'en lasser. C'est donc avec beaucoup de plaisir que je l'ai revisionné aujourd'hui et je n'ai pas été déçue. J'ai retrouvée les personnages et l'ambiance que j'aimais tant. Ce duel entre Peter La Fleur et White Goodman est tellement fou, qu'on se demande comment les gens peuvent les suivre. Personnellement j'ai un faible pour le duo de présentateur Pepper Brooks et Cotton McKnight, qui m'ont font toujours autant rire avec leurs répliques bien barrées.
Soit on se prend au jeu et ça peut être sympa, soit on arrive pas à accrocher et là ça doit être affreusement lourd. Pour ma part je l'ai regardé pour passer un bon moment, en espérant y trouver du second degré et des gags assez sympas. J'ai été plutôt servi de ce côté là. Le film n'est pas un sommet de la comédie, mais m'a plutôt diverti. On pourra regretter certains aspects du scénario qui sont un peu plombant (l'histoire d'amour de Justin Long) ou des gags un peu loupés, mais on passe un bon moment.
Comédie des années 2000, DodgeBall est un film sympathique qui fait passer le temps. On rit un peu même si globalement ça ne vole pas très haut. Le scénario est mince et le casting est la plupart du temps à côté de la plaque. Ben Stiller est d’ailleurs en surjeu constant mais on va dire que par rapport à son personnage, ça passe (mention à la scène post-générique qui est géniale). Le plus gros point fort du film est finalement son aspect nostalgique d’une époque qui est déjà bien loin…
Certainement la comédie la plus aboutie du "Frat Pack". Ben Stiller au top, il a jamais été aussi bon. Une histoire classique (David contre Goliath) qui réserve des gags bien gras, qui font souvent mal (les persos s'en prennent plein la gueule), et qui sont parfois assez "noir" (le caméo de Armstrong ou le sort réservé au coach). Niveau comédie c'est clairement réussi pour pas dire parfait, par contre au niveau des matchs de Dodgeball et leurs mise en scène il y avait moyen de faire beaucoup mieux et plus épique quitte à verser dans le too much ce qui aurait bien collé avec l'esprit potache du film.
Une comédie américaine assez potache mais plutôt drôle dans l’ensemble avec des personnages attachants. Le film reprend ainsi le schéma narratif classique du coach aigri qui entraîne une équipe à la ramasse et c’est plutôt réussi. Mais il est dommage que de nombreuses scènes aient été coupées alors qu’elles développaient les personnages. En plus, la continuité dans certaines scènes devient étrange et d’autres ont des passages incompréhensibles. Et la fin du film n’est même pas la vraie fin : à l’origine, White Goodman ne devait pas franchir la ligne médiane et gagner contre Peter. Sauf que cette fin n’a pas plus aux spectateurs des projections test qui ont réclamé une happy end. Ce n’est pas pour rien que sur le coffre des 5 millions de dollars, il est littéralement inscrit « Deus ex machina ». Car avant cette scène, rien ne laissait présager que Peter avait prévu quoi que ce soit contre White. C’était même carrément l’inverse puisqu’on le voyait abandonner et que seule la rencontre avec Lance Armstrong l’a fait changer d’avis à la dernière seconde. La scène dans le générique de fin avec White Goodman redevenu obèse n’est ni plus ni moins qu’une critique aux spectateurs qui ont fait changer la fin : « Et voilà, vous êtes content maintenant ? Le gentil a gagné et le méchant a les boules. Et ben c’est une vache de surprise. J’adore les happy ends. Le seul problème du cinéma américain, il tolère aucune complexité. Vous voyez, c’est genre : « Me faites pas réfléchir, je veux seulement me distraire. » » Je crois que ces dernières phrases résument assez bien les critiques qu’on peut faire pour cette fin.
J'avoue que j'étais pourtant fort dubitatif devant ce "Dodgeball" a priori bien lourd... La surprise n'en a été que meilleur. Alors évidemment tout ceci est ridicule et ne fait pas toujours dans la subtilité, mais c'est au fond bien cela qui fait tout le sel de cette comédie à bien des reprises jubilatoires. Car sous ses airs de comédie débile pour ados se cache en réalité un défouloir particulièrement jubilatoire, rempli d'idées souvent brillantes (n'ayons pas peur des mots!), l'humour n'hésitant lui pas à être corrosif à bien des moments. Et puis, soyons honnêtes, il est devenu assez rare de prendre autant de plaisir devant une comédie américaine, surtout que les acteurs ne sont pas en reste (hallucinant numéro de Ben Stiller) que par ses guest-stars pour le moins inattendues (David Hasselhoff, William Shatner, Chuck Norris, Lance Armstrong!!) Bref, c'est un délire, mais franchement réjouissant et surtout très drôle : laissez-vous prendre au jeu donc!
Ce premier film surfe alors sur un phénomène alors en plein essor outre-Atlantique avec le Dodgeball, soit le jeu de nos cours de récré la Balle aux prisonniers ! Y ajoutant en arrière-plan les ravages culturels du corps parfaits le scénario frappe fort sur les adeptes du culturisme et des abus qui font miroiter les possibilités d'obtenir le corps parfait. Cette comédie est un pur joyau nostalgique où les plus adultes retomberont en enfance dans un délire jouissif où la crétinerie à toute sa place, sans prétention aucune autre que de s'amuser comme des gosses. Certainement pas un chef d'oeuvre mais c'est une comédie fun et sympa qui vise juste.
Un Ben Stiller pas au meilleur de sa forme ni de son role. Sa ce regarde à l'occaz à la TV, mais cela ne vole pas bien haut. Parfois cela peine à faire sourire alors que c'est censé se vouloir super drole... LE tout est au plus haut point prévisible, le scénario parait un peu décousu et baclé. Une deuxieme partie de film, un peu longue bien que faisant avancé l'"histoire". Bon vous vous voulez pas vous prendre la tete, pas réfléchir et entendre des blagues ou voir des situations pipi-caca ou en dessous de la ceinture (mais tout en restant dans le "correct" enfin pas dans l'excés de vulgarité...); peut etre que ce film est le film pour vous détendre! Mais je doute qu'il retienne toute votre attention. 1fois, à la limite!
Un film qui annonce la couleur dès la pochette du DVD ("Un film de boules...") et qui s'y tient, chose promise, chose due ! Le spectateur s'engage donc consciemment dans un film à l'humour scatophile, qui aime mettre le pied là où ça fait mal (si ce n'est pas la balle qui y fonce...) et cela fait rire les premières fois, puis l'endurance humoristique du spectateur sera mise à l'épreuve, répétant toujours et encore la même blague de pantalon. La fin est téléphonée, le film est bien américain et patriotique dans son discours, et la place des femmes laisse à désirer, mais si l'on accepte de voir un film stupide à souhait, alors on passe un moment qui n'est pas vraiment désagréable. Les visages qui lèchent souvent la sueur des autres est le gag récurrent qui m'aura faite rire, un tour de force inattendu ! Stiller et Vaughn sont égaux aux films dans lesquels ils jouent d'habitude, on ne change pas les acteurs de leur genre de film. Pourquoi pas, surtout qu'ils ne sont pas mauvais dans la caricature extrême ici... On regrettera seulement l'absence de gags plus fins pour alterner avec le graveleux, cela aurait considérablement augmenté l'appréciation du film. Un film de boules, c'est vrai...