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Matthias T.
45 abonnés
612 critiques
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0,5
Publiée le 13 décembre 2016
Le seul film vraiment raté de Desplechin, ennuyeux, gratuit et dénué d'intérêt, malgré un parti-pris expérimental intéressant sur le papier et un beau parterre d'acteurs.
Desplechin mineur ? Que nenni. Sami Bouajila est bluffant, tous les acteurs sont géniaux en fait. La mise en scène totalement fluide est excellente, on vit le film, on est dans cette guerre. Très grande démonstration de direction d'acteur, je suis époustouflé Girardot est excellent. La musique est splendide et donne un aspect assez étrange au film, elle semble parfois arriver en décalage. Coupler les répétitions aux scènes du film est une excellente idée et ne casse absolument pas le rythme fou du film. Roussillon est merveilleux… Quel casting, quelle histoire, quel réalisateur… Tout est réuni pour passer un très bon moment dans la compagnie des hommes.
Depuis ce film, Desplechin montre ses limites : c'est artificiel, surjoué, insincère, théâtral. Film autiste et quasi incompréhensible, où le cinéaste semble s'amuser tout seul (ou se masturber en public) !! Vraiment pathétique.
Bien que très intéressant, "Léo , en jouant dans la compagnie des hommes" est un film si complexe , qu'il en devient presque inaccessible -du moins, pour la néophyte que je suis-. Il ne possède pas ces éléments singuliers propres à son réalisateur et que l'on aiment tellement ... c'est un film grave, très sérieux, qui, fort heureusement, est porté par les superbes Bakary Sangare et Samy Bouajila, sans qui sa projection se transformerait rapidement en sieste collective.
Superbe film qui mêle adroitement theatre et cinema. Je trouve ce film inédit car très bien réalisé et sans prétentions avec des acteurs taillés pour leurs rôles.
Des acteurs magiques et superbement dirigés (le très sexy et touchant Sami Bouajila notamment) incarnent les personnages de ce film en train de se faire, de cette histoire en train de s'inventer (ou plutôt de s'adapter) sous nos yeux. Une belle réflexion également sur la transmission - qu'elle soit familiale ou textuelle.
Ah ça, non, un film comme ça, c'est une arnaque, une de plus, de l'intellectualisme parisien et encore même pas, d'un réalisateur très mauvais et très surestimé, car toute la presse l'adule alors qu'il est nul. Il se prend au sérieux, c'est fou, à ce point c'est pas croyable. Mais comment peut on dire qu'il sait filmer? C'est vraiment fait n'importe comment, et il n'a pas d'inspiration alors il regarde des gens au théâtre. En fait, il regarde des gens qui eux sont passionnés alors que lui il est vide et ça se voit. Sa seule qualité finalement est de ne pas faire beaucoup de film.
La pièce de Bond est brillante ; Desplechin y ajoute une Ophélie Shakespearienne, alterne film, théâtre filmé et courtes séquences de préparation, pour offrir un tout d'une homogénéité saisissante. Pour mettre en scène ce déluge de faux-semblant et d'hypocrisie au milieu duquel Vladimir Yordanoff est une tornade, Desplechin fait preuve d'une liberté et d'une audace rares. Et c'en est définitivement formidable.