Henri-Francois Imbert se souvient comment lui est venue l'idée de ce documentaire : "Il n'y a pas vraiment eu un temps d'écriture, un temps de tournage, un temps de montage ; il y a eu un projet d'écriture, de fabrication d'un film autour des objets collectés, et la collecte a commencé en fait dans mon enfance, le jour où j'ai eu ces cartes postales et où je les ai gardées. Je devais avoir dix ou douze ans peut-être, et ensuite j'ai essayé de tourner ce film une première fois en 1990. Et en fait le travail de montage, ça a été d'assembler les objets collectés au cours de ces années : les cartes postales bien sûr, des bouts de super 8, de 16 mm, des photos, des bouts de son et puis voir comment tout cela s'agençait".
No pasaràn, album souvenir a été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2003.
Se situant dans la lignée de ses précédents documentaires, Sur la plage de Belfast et Doulaye, une saison des pluies, No pasaràn, album souvenir reste très lié au film de famille et au journal filmé.
Henri-Francois Imbert multiplie ici les fonctions : non seulement réalisateur, il est également scénariste, chef-opérateur, ingénieur du son et chef monteur.