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    No pasaràn, album souvenir
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    Yves G.
    Yves G.

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    3,0
    Publiée le 18 juin 2024
    À l’occasion de la sortie en salles du "Temps du voyage", plusieurs cinémas parisiens (Le Grand Action mercredi 8 mai, Le Saint-André des Arts samedi 11) ont programmé une double projection-débat, en présence de Henri-François Imbert, de deux de ses documentaires, réalisés à vingt ans de distance.

    J’ai beaucoup aimé "No Pasaràn", que j’avais raté en octobre 2003. Son titre pourrait laisser augurer une histoire des Républicains espagnols, dont on aura reconnu le slogan, opposé sans succès hélas à l’avancée des troupes franquistes. Il s’agit plutôt de l’histoire de leur exil en France. L’idée en a germé chez le jeune Henri-François Imbert en découvrant six cartes postales chez ses grands-parents maternels, émigrés espagnols. Elles montraient des réfugiés franchissant la frontière au Perthus et parqués dans des camps de concentration – l’expression n’avait pas encore reçu la sinistre connotation dont les camps nazis allaient la lester à jamais.

    Excité par cette découverte, Henri-François Imbert est parti à la recherche des autres cartes postales constituant ce lot. Le documentaire raconte en voix off cette quête, longtemps frustrante, émaillée de découvertes et de rencontres. À chaque carte postale découverte, c’est un nouveau élément du puzzle qui est retrouvé. On y comprend l’infâmie commise par le gouvernement français de l’époque : au nom de la neutralité, emprisonner les Républicains espagnols, aussi bien civils que militaires, dans des camps de rétention, leur confisquer leurs effets (et ne jamais les leur restituer), séparer les hommes de leurs femmes et de leurs enfants, déplacer les camps des Pyrénées-Orientales (Argelès, Saint-Cyprien, Le Barcarès) où la crainte naît que leurs occupants encouragent le sécessionnisme catalan, vers l’Aude (Bram) et l’Hérault (Agde).

    J’ai beaucoup moins aimé "Le Temps du voyage" que j’ai vu dans la foulée. La raison en est que j’escomptais une suite à "No pasaràn", sur l’internement des Tziganes pendant la Seconde guerre mondiale en France. Henri-François Imbert en fait son point de départ mais s’en désintéresse bien vite pour se focaliser sur la situation contemporaine de la communauté tzigane.

    Il y aurait eu beaucoup de choses à dire à ce sujet, à commencer par éclairer une question étymologique : faut-il parler des Roms, des Tziganes, des Gitans, des Manouches ? Quelle est leur histoire ? Quelle est leur répartition sur le territoire nationale ? Parlent-ils tous la même langue ? Pratiquent-ils la même religion ? partagent-ils la même culture ? Se sont-ils sédentarisés ? intégrés ?

    "Le Temps du voyage", qui avait commencé au camp d’internement de Jargeau dans le Loiret sur les traces d’Eugène Daumas, le président de l’UFAT (Union française des associations tziganes) qui a milité avec succès pour l’abolition du livret de circulation des Tziganes, délaisse ce fil-là, pourtant passionnant, pour un autre. Dans sa seconde moitié, renonçant à faire oeuvre d’historien et de sociologue, Henri-François Imbert se contente paresseusement de suivre Thierry Patrac, un fils de Gitan sédentarisé à Agde, qui travaille dans la musique et l’animation culturelle. Il s’englue dans le portrait sans intérêt d’une famille tzigane qui a réussi son intégration sans renoncer à son identité.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un parti-pris de lenteur poussé à l'extrème, mieux vaut ne pas avoir sommeil ! Une voix qui nous guide dans sa recherche pas à pas souvent superflue et puis sans explication aucune cette fois nous voilà à Sangatte... Film déséquilibré qui aurait mérité un montage plus tendu, une voix moins soporifique pour un sujet réellement digne d'un grand intérêt. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    est-ce que ces photos revivent ? est-ce que le nombril est l'endroit le plus intéressant de la planète? Il est vivement conseillé de prendre un café avant la séance, sous peine de se faire aspirer par son fauteuil... Un rythme d'une lenteur difficilement égalable. Derrière un sujet et un titre aguichant, avec un temps réduit (1h10), décevant malgré certaines idées ; la plus mauvaise est de nous faire partager ses sentiments, ses réflexions de poète de comptoir (universitaire, mais cafette quand même), ses instincts de Peter Falk ; on se demande alors si ce n'est pas le plus mauvais des enquêteurs. Les thématik sont très lourdement imposées et répétées (devoir et lieux de mémoire - on relira Pierre Nora-, etc.) au travers d'une voix qu'on finit par vouloir étrangler.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film émouvant et poignant hommage indirect à tous ceux qui se sont battus pour la liberté, avec la mort au rendez vous dans les camps nazis après les camps français, pour certains.
    L'émotion liée au rythme lent du film, à la modestie et la simplicité de la mise en image en est que plus forte.
    Quant au rapport avec Sangatte et avec notre époque il s'impose, quand le choix de la liberté et de la vie implique l'exil, pour tous ceux qui sont chassés par le danger.
    Suscite la réflexion...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 mars 2020
    Quel dommage d'avoir fait "ça" avec ce sujet magnifique !
    Je note "ça" car ce n'est en aucun cas un film : par exemple longs plans séquence répétés sur un bord de mer, on ne sait pas pourquoi ? La photo n'est même pas belle.
    Un nombrilisme rare face à ce sujet si grave : je suis allé voir, je suis retourné, j'ai cherché, j'ai rencontré etc....
    Et cerise sur le gâteau la fin à Sangatte voulant amalgamer des migrants qui attendent de pouvoir passer en Angleterre avec les réfugiés espagnols, nos voisins, qui fuyaient le régime franquiste et voulaient s'installer en France ! Un évident manque de respect pour ces Espagnols qu'on a parqués, maltraités et même livrés aux Nazis ! Rien à voir donc et hors sujet, mais ça marche bien avec la presse "bien-pensante" !
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