L'idée du Monde vivant est venue au réalisateur Eugene Green après la réalisation du court-métrage Le Nom du feu. D'abord réalisé dans le but de faire sortir le mini-programme "de son ghetto", le long-métrage a peu à peu pris une importance croissante. Très vite également, les deux films ont eu un sujet semblable très ancré dans un "fantastique réel", dont l'action se déroule de nos jours. Ainsi, Le Nom du Feu évoque le destin d'un loup-garou, alors que Le Monde vivant met en lumière le parcours d'un ogre.
Pour son exploitation en salles, Le Monde vivant est accompagné du court-métrage qui l'inspira, Le Nom du feu, également réalisé par Eugene Green et porté par Christelle Prot.
Pour le réalisateur Eugene Green, les deux films "ont trait à la bête qui est en l'homme, et au rapport entre la matière et l'esprit, la résolution de ces deux questions fondamentales tournant autour du mystère de la parole. La bête est une énergie, ni mauvaise ni bonne, sa valeur dépendant de ce qu'on en fait."
En 2003, Le Monde vivant a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs, section en marge du Festival de Cannes.