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Un visiteur
2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Gozu... c'est l'art de Miike de placer du rocambolesque à chaque scène, c'est totalement déjanté et chaque scène est surprenante !! Cette succession pourrait être intéressante mais trop, c'est trop... Après une ouverture hilarante, on assiste à un road-movie burlesque ou Minami recherche son compère Yakusa "mort" Aniki Osaki dans Nagoya rencontrant des personnages toujours plus décalés ! Ce film est un OVNI, une hallucination délirante qui apporte finalement assez peu.
Film très étrange. Le rythme est très lent et c'est souvent filmé avec beacoup de grâce. L'histoire est un cauchemar éveillé. Un croisement improbable entre Bunuel et Lynch. La fin est exceptionnelle. Le meilleur film de Miike après Audition.
Plus on voit de films réalisés par Takashi Miike (Audition, Dead Or Alive 1 2 & 3, Ichi The Killer, Visitor Q,...), plus on se rend compte que le cinéma n'a pas de limite. En effet, à la vision de Gozu, chef d'oeuvre qui mélange du Lynch à du Cronenberg et bien sur du Miike, l'on découvre une oeuvre extrème et longue qui offre un scénario marquant comme peu d'autres grâce à des scènes macabres et scatos hilarantes sans oublier une atmosphère à la Twin Peaks (Musique dérangeante, décors, personnages déjantés,...) qui envoute le tout avec maestria. Le but de Miike était de "faire un film où l'on s'ennuit sans en avoir l'impression une fois terminée" et je vous garantis qu'il a réussi son pari mais je ne dévoilerais aucune scène ou surprise du scénario pour vous laisser surprendre par Gozu... Quant à Hideki Sone et Sho Aikawa, ils sont surprenants et la musique à la Badalamenti est aussi magnifique que flippante lors de certains passages ressemblant plus à un film d'horreur qu'à un thriller... Un grand film se terminant comme un Cronenberg, voici l'art de Miike !!!
Gozu : film étrange dont l'inspiration proviendrait des univers de Lynch et de Cronenberg. Voilà comment était à peu près présenté le dernier opus de Miike. Si le film est effectivement étrange et contient son lot de scènes très bizarres, on est loin du mystère des films lynchiens. Certaines scènes prisent indépendemment les une des autres sont réussies ; la scène d'ouverture avec le yakuza qui voit un chien anti-yakuza, la scène dans l'auberge lorsqu'un yakuza se baigne (très mystérieux), le rêve du yakuza sur un homme à tête de vache, ou encore la scène finale assez crade qui rappelle en théorie l'univers de cronenberg même si à mon goût on est plus près du "Society" de Yuzna. Au final, le film n'avance pas et là où Lynch dévoile des pistes d'explication (n'en déplaise à ses détracteurs), Miike ne résoud rien, et n'apporte pas grand chose si ce n'est un assemblage de scènes bizarres. Même si le film n'est pas dans le même registre, il ne vaut en aucun cas "Audition". Espérons que "Ichi the Killer" sera meilleur...
Comme à son habitude le grand Takashi Miike n'a de cesse de nous surprendre... Avec à son actif des bijoux tel qu'Audition, Visitor Q, Bird people in China... petits chefs-d'oeuvre de poésie et d'étrangeté, le réalisateur nippon de l'extrême, nous offre son dernier beau bébé, Gozu, une oeuvre fantasmagorique, décalée et totalement déroutante. Son mélange des genres est parfait : on passe tellement naturellement du film de yakusas, au fantastique absurde (dans la plus pure tradition "lynchienne" et "cronenberguienne"), avec de fréquentes et délicieuses intrusions dans la comédie potache hilarante... Pure et magnifique délire poétique et farce gore irrésistible, Miike nous promène avec un plaisir non dissimulé dans les méandres de ses fantasmes tordus et hallucinants ! N'ayez crainte, laissez-vous happé par ce long et beau cauchemar, pur rêverie pour yakusa dépressif, road-movie déjanté, absurde et fascinant, à condition biensur d'avoir le coeur bien accroché...
Moi je vais pas jouer le critique philosophe à deux balles, ce film est nul malgré un bon demarrage, l'ennui arrive vite et les scènes grotesques pullulent, jusqu'à une fin navrante et comique où certaines personnes sont sorties de la salle ( je n'avais jamais vu ça, sortir à 10mn de la fin ). Pour un budget moindre et avec les mêmes acteurs et mêmes décors, ils auraient pu faire un bon film... Gozu fait partie des genres de films où il se passe n'importe quoi et on laisse au spectateur le loisir de comprendre ce qu'il veut étant donné que personne et même pas le réalisateur n'a dû comprendre ce qu'il faisait... Que ceux qui aiment le cubisme et autres arnaques artistiques du genre aillent voir ce film, il pourront m'expliquer ce qu'ils ont compris, ça me fera bien rigoler...
un film qui démarre très bien (séquence d'ouverture particuliere, dirons nous), se poursuit comme un road movie bizarre puis comme un film fantastique, puis comme un un film a l'eau de rose, bref un film riche, mais par moment un peu déroutant. les acteurs sont bons, le scénar sympa et miike réalise encore une merveille. un bijou.
C'est un Miike que j'aime beaucoup, avec l'habituel côté outrancier de ses films, mais ici la comédie un brin scato et morbide prend le pas sur l'aspect choquant du film. Bon ça reste un film de Yakuza, mais Miike arrive à en faire autre chose, de complètement décallé. Je recommande vivement (sauf si vous êtes très sensible, ou militant de la SPA ). A noter que le titre du film est déja a lui seul tout un programme : on pourrait traduire ça par quelque chose comme "Gozu : Le grand théâtre horrifique des yakuza"...
Un grand film, dans la lignée de Dead Or Alive 1. Il est vrai que certaines scènes sont quelque peu étranges mais cela vaut le détour. Perso, je n’ai pas tout compris mais c’est tellement n’importe quoi que l’on ne peut qu’aimer. Pour public averti quand même aimant les histoires japonaises tourmentées…
Un jeune yakuza voyage avec son boss quon lui a ordonné de tuer, car jugé, non sans raisons, complètement dingue et dangereux, mais il se refuse à le faire. Un incident en entraînant un autre, le boss va disparaître et le jeune yakuza va se mettre à le rechercher Un nouveau film de Miike qui ne va pas arranger limage sur sa santé mentale, même si celui-ci demeure dun soft tout relatif vis-à-vis dautres éléments de sa filmographie. Entre un chef yakuza incapable de bander sans sintroduire une louche dans le rectum, une quinquagénaire remplissant bouteilles sur bouteilles de lait maternelle dont ses seins semblent intarissables, un clown triste, un yakuza paranoïaque Lunivers délirant, et surtout étrange, de Miike est donc bien là. Ce que raconte lhistoire est secondaire. Ce qui importe est le spectacle sans queue ni tête, composée en mini-scénettes, qui se partage entre comique, angoisse et surnaturel, et dont ces trois genres opèrent et se mélangent parfaitement. Il y a décidément du Lynch chez Miike, lélitisme en moins, dont ce film peut rappeler à sa façon Lost Highway. Cest déroutant, souvent de mauvais goût, original dans la mise en scène comme dans la narration. Que du bon en sommes. (+de critiques sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)