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    Gozu
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    54 critiques spectateurs

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    stebbins
    stebbins

    490 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2011
    Takashi Miike... Voilà encore un cinéaste controversé qui oblige le spectateur à prendre position. Je dois avouer que ce Gozu m'a pas mal déconcerté, tant la sensation de déséquilibre traverse l'objet d'un bout à l'autre. Partagé entre l'effet d'un monument d'ennui et la fascination pour un machin-bidule-chouette totalement original, il m'est bien difficile de rassembler mes impressions. Mais qu'est donc Gozu ? Ca démarre comme un film de yakuzas plutôt prenant qui prend le temps de s'installer, affichant d'emblée une tonalité grotesque des plus déroutantes ; ça continue lentement, trop lentement, dans une succession de séquences sans intérêts qui perpétuent les effets comiques de l'ouverture sans jamais parvenir à nous captiver, Miike semblant vouloir dilater les temps morts jusqu'à la lassitude rédhibitoire de son audience. Et là on se dit que c'est fichu, que ce Gozu n'est qu'un foutage de gueule gros comme un bulldozer... alors interviennent les quinzes dernières minutes, délire organique et incomparable à tout ce que l'on a pu voir jusqu'à présent : un accouchement-monstre évoquant à la rigueur David Cronenberg - mais certainement pas David Lynch, réalisateur que l'on a trop facilement associé à Miike pour ses penchants absurdes mais que le cinéaste nippon ne parvient jamais à égaler - scène délirante et fascinante qui contrebalance le bloc d'ennui des 90 minutes précédentes. A la fois pénible à suivre, esthétisé jusqu'au rébarbatif ( les images dorées ne sont personnellement pas ma tasse de thé ), inclassable, courageux et imprévisible, Gozu se termine donc sur une bonne impression, moment étrange et quasi expérimental qui laisse difficilement de marbre. Complètement inégal mais marquant et inventif, Gozu est une authentique curiosité de cinéma.
    cylon86
    cylon86

    2 459 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2010
    J'avais eu une idée du cinéma de Miike avec son épisode de "Masters of horror" mais je ne m'attendais pas à un truc aussi barré, inquiétant et gore. Miike semble n'avoir peur de rien et c'est très déstabilisant. Mais comme un film de Lynch, c'est aussi très fascinant et on ne peut décrocher son regard.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 septembre 2010
    Gozu
    Un film de Takashi Miike

    Au Festival du Film Fantastique de Gérardmer 2004, FANTASTIC’ARTS, les amateurs ont eu le plaisir d’assister à deux projections d’œuvres du plus déjanté des metteurs en scène japonais.

    Dans le cadre de la programmation de la onzième édition de FANTASTIC’ARTS, il y eut d’abord The Happiness of the Katakuris, et ensuite Gozu, qui nous intéresse plus particulièrement ici. Avec Gozu, Takashi Miike s’est penché sur un de ses thèmes de prédilection, les relations entre membres de gangs. Le concept de départ est, comme dans bien des cas, totalement délirant. Il y est question du comportement étrange d’un des bras droits du caïd local.
    Imaginez un peu : ce bras droit est en effet persuadé qu’un complot canin est en marche, et qu’il vise à éliminer l’ensemble des yakuzas. Du grand délire savoureux comme on l’aime, surtout quand l’on sait que le yakuza en question est interprété par un des acteurs fétiches du réalisateur, Sho Aikawa. Son personnage pense donc que les chiens projettent une vaste opération visant à débarrasser la Terre des yakuzas. Pour marquer son propos au beau milieu d’une réunion de caïds, il désigne alors un innocent chihuahua déambulant dehors, en l’accusant des pires intentions. Pris dans son délire, il sortira en courrant de la pièce, à la poursuite de la petite boulle de poils. On laisse aux spectateurs le soin d’imaginer la suite…
    Cette courte introduction aura le mérite de faire sourire les amateurs, et d’éviter que les autres spectateurs ne se posent la question de savoir s’ils ont manqué le début du film. La suite sera déroutante et étrangement calme pour un film mis en scène par Miike. Le caïd décidera de se débarrasser de ce bras droit devenu encombrant, confiant la délicate mission au protégé du « déviant ». Tiraillé entre des sentiments contradictoires -obéir au grand chef et trahir celui qui l’a sorti du ruisseau, ou bien refuser sa mission et s’attirer les foudres du grand patron- le disciple se laissera finalement convaincre d’accomplir sa tâche.
    Mais nous sommes chez Takashi Miike, et dans son univers rien ne se passe jamais comme on s’y attend. Le périple du héros prendra vite des allures de ballade surréaliste. Un peu comme si, une fois sortis des enceintes protectrices de la ville, le mentor et son disciple étaient entrés dans une autre dimension. Un monde parallèle, dans lequel tout serait différent, sans l’être tout à fait, avec des décors familiers, des personnages décalés et des rapports humains qui prennent toujours à contre-pied. Dans les histoires de Miike, il y a toujours une part de réel, et une place de choix pour le farfelu. Gozu ne déroge pas à la règle. Ainsi, le spectateur ne cherchera pas à comprendre les moments de délires extrêmes, il se contentera de les savourer sans arrière-pensées, pour les rattacher à l’histoire quand cela sera nécessaire. Une liberté que le réalisateur lui octroît, et qui est l’un des intérêts des réalisations de Miike. Car le cartésianisme n’a pas cours dans l’univers du délirant nippon.
    La richesse de Gozu, l’impression d’avoir pénétré dans un rêve éveillé, font du film un moment envoûtant. Takashi Miike s’est en effet ménagé des plages dans lesquelles s’exprime un lyrisme qui, tout relatif qu’il soit, n’en présente pas moins l’avantage d’élever le film. Alors bien sûr certains éléments peuvent paraître annexes, mais tous contribuent à donner un sens à l’ensemble, jusqu’au dénouement, véritable renaissance annoncée depuis la seconde partie.
    En réalisant Gozu, Takashi Miike a démontré, une fois encore, l’étendue de son imagination et son savoir faire technique. L’une et l’autre s’épanouissent toujours de concert, et semblent loin d’avoir épuisé toutes leurs ressources. Des nouvelles qui rassureront les cinéphiles, même si les amateurs du cinéaste nippon n’osaient guère en douter. Rappelons qu’avec plus d’une trentaine de films en un peu moins de dix ans, Takashi Miike est à la fois un metteur en scène prolifique et un conteur aux ressources imaginatives ne connaissant pas de limites, en tout cas certainement pas celles de l’auto-censure. Et c’est justement pour cela qu’on apprécie son cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2010
    Un film totalement décalé à la limite de la folie. Mais malgré tout certaines scènes sont d'une justesse incroyable et on oublie toutes les scènes où l'on pourrait se demander où voulait en venir le réalisateur. A voir pour les gens qui ne connaissent pas ce genre de film !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 août 2010
    La bande annonce augurait d'un film impressionnant et dense. Malheureusement, si les instants de folie sont bien là ils sont très disséminés dans un ensemble trop lent et sans fantaisie. J'ai la conviction de plus en plus forte que Miike ne donne pas un rythme particulier à ses films (comme le fait Kitano) … mais qu'il ne maîtrise absolument cette caractéristique : au mieux arrive t-il parfois à l'égaliser sur toute la durée du métrage (Ichi the Killer) pour un rendu sans relief.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 septembre 2009
    Une formule me vient spontanément à l'esprit pour qualifier ce film, et l'essentiel du cinéma miikien, formule empruntée au "Things to do in Denver when you're dead" de Gary Fleder : "fuck the head". Gozu. Une folie. Qui sait surprendre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 mai 2009
    Ce film est une hallucination permanente que seul Miike peut faire: totalement suréaliste. Pour les curieux.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    148 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2009
    C'est avec grand plaisir (euphémisme) que je découvre petit à petit les formidables créations de Takashi Miike, Japonais déluré dont la sulfureuse réputation masque en réalité d'innombrables qualités. Rapporter l'ensemble de son cinéma à l'ultra-violence est en effet une erreur face à laquelle bon nombre de ses spectateurs ont pourtant succombé. "Gozu" n'est pas le plus connu de ses longs-métrages, probablement parce qu'il ne répond pas à des attentes "classiques" de fans obsédés par son goût pour la démesure dans la série B mais propose plutôt une variation passionnante autour d'"Alice au pays des merveilles" dans le monde des yakusas, le tout empreint d'un sadisme qui n'est pour Miike plus à démontrer. J'ai personnellement vu dans cet objet fasciné par l'affreux et le dégueulasse beaucoup de poésie et je l'ai interprété comme un road-movie imprévisible où des personnages givrés apparaissent dans des situations improbables en travers du chemin de notre héros qui va légèrement perdre ses esprits. Les scènes n'ont à mon avis que peu de sens tant T.M. titille régulièrement l'abstraction. Cependant, l'inventivité dont il fait constamment preuve (jusqu'à une dernière image là encore stupéfiante) a de quoi laisser bouche bée et si tout cela frôle quelquefois le foutage de gueule (la jeu avec cette frontière étant inévitable si l'on y inclut un minimum d'auto-dérision), je cautionne personnellement sans ambiguïté aucune un film ayant le mérite de replacer au centre de tout les chemins inexplicables que peut prendre l'esprit humain à partir du moment où il s'engouffre dans une rêverie. Non seulement c'est magnifique mais c'est en plus d'un haut niveau technique. Même les plus réfractaires à ce film ne pourront lui enlever sa grande variété de plans et la qualité de ces derniers (tenus et réfléchis). A coup sûr, le style de "Gozu" en déstabilisera plus d'un ; à coup sûr, ceux qui ne rentreront pas dedans lui formuleront de très violentes critiques. Les autres, régalez-vous.
    Gigli
    Gigli

    32 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2008
    Plus la date de la vision de ce film s'éloigne, plus il me reviens en tête, par bribes, des images surréalistes, des pans entiers de films, des bons souvenirs. J'avais eut beaucoup de mal à le regarder la première fois, je me disais que filmer n'importe quoi ne faisait pas forcément un bon film. Puis en le revoyant, j'ai été saisi par son aspect surréaliste et transcendantal. Cet esprit de liberté narrative, qui va quand même quelque part, cette volonté de toujours surprendre le spectateur, il suffit d'ouvrir son âme et on ne peut qu'être happé dans cette histoire si profonde et universelle. Surement le film le plus poétique et le moins insoutenable de Miike.
    lejeff64
    lejeff64

    2 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 septembre 2008
    Gozu n'est ni un navet et ni un chef d'oeuvre, juste un OVNI...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 août 2008
    Gozu est un film sans aucune morale, détaché de toute norme, n'obéissant à aucune valeurs. Miike est un As de l'étrange, créateur d'une ambiance poisseuse ou suinte cette atmosphère si lytchienne que certain apprécieront je pense. Chaque scène est une surprise, l'esprit torturé du réalisateur m'éppâte, on a cette impression de ne pas faire partie du même monde, l'impression d'être étranger, de plongé dans cet univers si étrange où s'agite hommes et femmes sortis des pires cauchemars d'un livre de Haruki Murakami. Bref une étrangeté du cinéma japonais qu'il faut découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juillet 2008
    J'ai rien compris mais ça fait rien .C'est trop bien quand même.Trop décalé pour être réel mais le film est tourné de tel manière qu'on rentre dans le film mais seulement comme spectateur.
    dragon_ryu
    dragon_ryu

    13 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 juin 2008
    Un film dans la même veine que le premier "Dead or alive" c'est à dire que Miike reprend les codes du Yakusa eiga, mais au lieu des les contourner ou les réinventer, il les fait exploser en morceaux de n'importe quoi. Le film est ainsi bourré de passages complètement à la ramasses sortis tout droit de l'imaginaire dérangé de Miike (sa fascination pour les laitages mammaires, un yakusa qui voit des chien anti-yakusa et des voitures anti-yakusa, un boss qui n'arrive à bander qu'avec une louche dans le cul, un travelot gérant d'un restaurant qui se masturbe dans des flans, l'apparition du Gozu ect... bienvenue chez Miike).
    Et bien sûr comme dans Dead or alive (et une bonne partie de la filmo de Miike) le final est énorme, inattendu, poétique même alors le spectateur a tout le loisir d'interpréter cette fin comme bon lui semble (parabole sur l'homosexualité ?) mais la vérité est bien plus simple, tout comme dans "dead or alive" Miike se fout de juste de notre gueule, pour preuve le dernier plan du film, un habitant de Nagoya qui se marre comme une baleine sans raison (vraiment ? il se paye pas plutôt notre tête , n'est-il pas juste le référent de Miike ?).
    Mais ça fait du bien parfois un réalisateur qui se fout de tout et surtout des règles.
    bolt
    bolt

    112 abonnés 806 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2008
    Du gros n'importe quoi...Mais réalisé avec brio et maitrise.
    Un film délirant que j'ai vraiment adoré.
    didbail
    didbail

    27 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2008
    J'aime bien les films déjantés, qui sortent de l'ordinaire. Mais il ne suffit pas de filmer une bandes de dingues pour réussir un film. Ici, j'ai été plus souvent agacé que séduit.
    Une déception.
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