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Votre avis sur Gozu ?
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J'aime bien les films déjantés, qui sortent de l'ordinaire. Mais il ne suffit pas de filmer une bandes de dingues pour réussir un film. Ici, j'ai été plus souvent agacé que séduit.
Une déception.
Une déception.
Du gros n'importe quoi où les personnages principaux sont absurdes, autant que le scénario et que la lenteur du film. Un peu d'action.
Un film dans la même veine que le premier "Dead or alive" c'est à dire que Miike reprend les codes du Yakusa eiga, mais au lieu des les contourner ou les réinventer, il les fait exploser en morceaux de n'importe quoi. Le film est ainsi bourré de passages complètement à la ramasses sortis tout droit de l'imaginaire dérangé de Miike (sa fascination pour les laitages mammaires, un yakusa qui voit des chien anti-yakusa et des voitures anti-yakusa, un boss qui n'arrive à bander qu'avec une louche dans le cul, un travelot gérant d'un restaurant qui se masturbe dans des flans, l'apparition du Gozu ect... bienvenue chez Miike).
Et bien sûr comme dans Dead or alive (et une bonne partie de la filmo de Miike) le final est énorme, inattendu, poétique même alors le spectateur a tout le loisir d'interpréter cette fin comme bon lui semble (parabole sur l'homosexualité ?) mais la vérité est bien plus simple, tout comme dans "dead or alive" Miike se fout de juste de notre gueule, pour preuve le dernier plan du film, un habitant de Nagoya qui se marre comme une baleine sans raison (vraiment ? il se paye pas plutôt notre tête , n'est-il pas juste le référent de Miike ?).
Mais ça fait du bien parfois un réalisateur qui se fout de tout et surtout des règles.
Et bien sûr comme dans Dead or alive (et une bonne partie de la filmo de Miike) le final est énorme, inattendu, poétique même alors le spectateur a tout le loisir d'interpréter cette fin comme bon lui semble (parabole sur l'homosexualité ?) mais la vérité est bien plus simple, tout comme dans "dead or alive" Miike se fout de juste de notre gueule, pour preuve le dernier plan du film, un habitant de Nagoya qui se marre comme une baleine sans raison (vraiment ? il se paye pas plutôt notre tête , n'est-il pas juste le référent de Miike ?).
Mais ça fait du bien parfois un réalisateur qui se fout de tout et surtout des règles.
Pendant la première heure du film c'était comme un étrange road movie avec beaucoup de personnages effrayants. Il sont étrange mais rien d'inhabituel car d'autres l'ont fait et mieux. Au milieu du film alors le gardien du café est mort depuis trois ans j'ai pensé que toute la ville était peuplée de morts. En fait j'espérais que ça se passerait comme ça car ce serait un peu le thème d'un Twilight Zone. Après l'apparition de la femme Gozu l'histoire a perdu tout lien avec l'heure et demie précédente ou avec tout sens possible du film. La dernière partie de la réapparition de l'homme a été le coup de grâce du film. On pourrait qualifier le film de Takashi Miike de film comique de gangsters et d'horreur. Mais on pourrait tout aussi bien le décrire comme une collection semi-aléatoire de scènes surréalistes grotesques éventuellement sexuelles mais presque continuellement insensées. Je viens de passer plus de deux heures à regarder quelque chose qui semble être une perte de temps totale...
Une femme qui vend son lait maternel, un albinos muet qui lit des revues porno en plein désert, un chef yakuza qui ne peut avoir d'érection qu'en s'enfonçant une louche entre les fesses, une femme qui accouche d'un homme d'1m75... Bienvenue au-delà des frontières de la raison. Bienvenue dans un monde fou, fou, fou. Bienvenue chez Takashi Miike, qui réalisait là l'un de ses meilleurs films. Long, mais tellement inventif que l'ennui n'as pas (trop) souvent le temps de s'installer. Et bon sang, ce final de ouf !!
J'ai rien compris mais ça fait rien .C'est trop bien quand même.Trop décalé pour être réel mais le film est tourné de tel manière qu'on rentre dans le film mais seulement comme spectateur.
On est étonné et pris par ce film aux personnages déjantés. C'est vrai qu'on pense à Twin Peaks avec une histoire plus simple que les scénarios léchés de David Lynch. Très distrayant et parfois tordant (voire fumant quand le boss est "branché").
N'en avez vous pas marre des films de yakuzas bad ass ou ceux de Kitano ? N'aimeriez vous pas voir dans ces films des hommes en slip à tête de veau allaités au lait maternel et pourquoi sorties du vagin d'une femme qui en fait un ancien homme yakuza ?
Miike est là pour vous servir! Autant la première partie du film ne consiste qu'à tourner en rond et il faut attendre la deuxième partie du film pour que les éléments de la première partie forment un complexe philosophique assez intéressant. Sorte de cauchemar surréaliste miikesque, Takashi transcrit ce théâtre ou les personnages, les visions se croisent et se recroisent; ce théâtre ou l'on inspecte l'homosexualité, le sadomasochisme, la stupidité de l'honneur yakuza ...
Il en sort un spectacle extraordinaire noir surréaliste proche de l'univers de Lynch avec l'une des fins cinématographiques mémorable et dérangeante jamais faite!
Miike est là pour vous servir! Autant la première partie du film ne consiste qu'à tourner en rond et il faut attendre la deuxième partie du film pour que les éléments de la première partie forment un complexe philosophique assez intéressant. Sorte de cauchemar surréaliste miikesque, Takashi transcrit ce théâtre ou les personnages, les visions se croisent et se recroisent; ce théâtre ou l'on inspecte l'homosexualité, le sadomasochisme, la stupidité de l'honneur yakuza ...
Il en sort un spectacle extraordinaire noir surréaliste proche de l'univers de Lynch avec l'une des fins cinématographiques mémorable et dérangeante jamais faite!
"Ils ont un pet au casque les Japonais!" Réflexion de mon voisin de gauche devant le spectacle que nous imposait ce 'Gozu'. Et en effet, entre un scénario sans intérêt, des personnages débiles, des situations surréalistes - mais on pense d'abord "grotesques" avant de supputer une quelconque démarche artistique - et un ensemble qui louvoie entre divers films de genre, on tient tant bien que mal 2 heures en se demandant .à quoi cela va aboutir. Au final on imagine juste qu'il s'agit d'une catharsis pour endiguer la lubricité vaguement déviante du réalisateur. Après tout, les financeurs ont été séduits par l'approche, le public aussi dirait-on. Je me dis tout de même que ces dernières années on bat records sur records. les daubes cinématographiques suivent le mouvement ascendant des températures. Et là aussi, c'est global.
Après avoir visionné un très bon « Ichi the killer » Je reviens sur mes premières impressions concernant Takeshi Miike, passé les 5 premières minutes pourtant prometteuses de « Gozu », le réalisateur nous plonge dans une atmosphère étrange à laTwin Peaks (en affreusement raté) mais qui n’a malheureusement aucun intérêt et aucun style ce qui me fait penser que ce n’est qu’un pur essai artistique d’un réalisateur qui se cherche un genre. L’ennui et l’absurdité de la fin finissent d’achevé ce film prototype, le dernier du genre j’espère.
Un Miike pasmal, bon scénar pour une fois, très bons acteurs, malheureusement, la fin est ridicule, surtout qu'elle n'a aucun lien avec le reste du film.
Un film totalement décalé à la limite de la folie. Mais malgré tout certaines scènes sont d'une justesse incroyable et on oublie toutes les scènes où l'on pourrait se demander où voulait en venir le réalisateur. A voir pour les gens qui ne connaissent pas ce genre de film !
J'ai mis 3, mais je ne suis pas sur de bien le noter.
Ce film est surement l'un des plus particuliers que j'ai pu voir. Je pense que certains puristes adoreront, car même si je le les connais pas et comprend pas, certaines scènes sont très imagées et peu être bien philosophiques.
Je ne le conseil pas à ceux qui veulent voir un film pour se vider la tête, ou qui ne connaissent pas la culture asiatique. Aux autres oui....
Ce film est surement l'un des plus particuliers que j'ai pu voir. Je pense que certains puristes adoreront, car même si je le les connais pas et comprend pas, certaines scènes sont très imagées et peu être bien philosophiques.
Je ne le conseil pas à ceux qui veulent voir un film pour se vider la tête, ou qui ne connaissent pas la culture asiatique. Aux autres oui....
Twin Peaks au pays du soleil levant...
BUVEZ du lait!
BUVEZ du lait!
Un film delirant et incomprehensible jusqu'a la derniere minute , seul le realisateur doit savoir ce que signifie réelement tout ce bordel . A voir en tout cas , pour l'experience , c'est rare de voir un film aussi perché
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