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    Gozu
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    3,2
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    55 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mai 2011
    Gozu est un véritable OFNI (objet filmique non identifié) qui nous éloigne des sentiers battus des films de yakuza conventionnels. Le pauvre Ozaki, victime de délires paranoïaques, fait bien du souci à son chef de clan, lequel estime qu'il est temps de se passer de ses services. Ozaki est alors conduit à Nagoya par Minami, un ami en qui il a confiance et qui s'est vu confier la sale tâche de devoir débarrasser son clan de ce fardeau.
    Mais la situation dérape au moment où Ozaki disparaît sans explication... Le film change alors radicalement de ton, plongeant Minami (et le spectateur) dans un univers complètement loufoque, décalé, confus, angoissant et parfois drôle.
    Chaque nouvelle pièce qui s'ajoute au puzzle ne fait qu'épaissir le mystère entourant la disparition d'Ozaki, tandis que les souvenirs de Minami évoquent la complicité que partageaient les deux hommes...
    Certains pensent que ce film raconte le parcours initiatique intérieur d'un yakuza allant vers l'acceptation de son homosexualité. Mais "Gozu" peut avoir bien des significations différentes, tout comme il peut n'en avoir aucune...
    Le véritable intérêt de cette oeuvre réside dans sa différence, son atmosphère si particulière ainsi que dans les multiples interprétations qu'on peut en en faire (ou pas !).
    Bien qu'on puisse trouver le rythme un poil lent, ce film est un véritable distillateur d'ambiances qui ne se pose aucune limite et happe le spectateur dans un univers aussi dérangeant que fascinant.
    C'est à mes yeux l'un des films cultes de Miike Takashi, une véritable curiosité qui ne laissera personne totalement indifférent !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 mai 2009
    Ce film est une hallucination permanente que seul Miike peut faire: totalement suréaliste. Pour les curieux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 février 2008
    Un film complètement délirant ,très très étrange et drôle par moments.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2008
    Une fois de plus, Miike épate, impressionne, subjuge et prouve qu'il est un cinéaste brillant.
    Aldagard
    Aldagard

    6 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Du Takashi Miike dans toute sa splendeur!
    Ce thriller complètement déjanté est tout simplement excellent , et je pèse mes mots!
    Et je n'oublierai jamais le final de ce film totalement ultime!!!
    Si vous aimé Takashi Miike et ses films décalés , Gozu est LA référence de ce fou furieux japonais!!!
    J'en redemande!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 février 2008
    Une rareté unique,délirante ou Takashi Miike se lache sans contrainte.Acteurs déjantés qui interprètent des personnages tous plus bizarres les uns que les autres,scénario qui part totalement en couilles sur la fin mais on s'en fout,Gozu est un petit trip délirant,qui nous permet de rentrer dans l'univers unique de Miike.Scènes trash et cinglées,décors recherchés(c'est aussi ce que j'aime chez Miike,ses décors d'extérieurs sont souvent exellents car il tourne beaucoup en décors réel et dans des endroits très recherchés).Dommage qu'on voit peu Sho aikawa,mais chaque fois qu'on le voit il est totalement barge!!Un très bon film,particulier quand meme et assez trash vers la fin.Seuls défauts:un rythme lent,meme si voulu par Miike,le film est assez ennuyeux au bout d'un moment et les personnages sont tous un peu étranges donc on a du mal à s'attacher à eux( mais j'ai l'impression que ça arrive souvent(pas tout le temps),mais que c'est pas la première fois chez Miike).Sinon,à voir pour délirer!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 août 2012
    Un incontournable.
    Devant conduire son barge de meilleur ami à une fin programmée alors que les entiment qu'il éprouve pour lui s'avèrent ambigüs, un jeune yakuza encore vierge bascule à son tour dans l'aliénation. Ou plutôt, le monde bascule autour de lui tant il est manifeste que de rester aussi sensé dans une telle folie est totalement improbable.
    Les références à Lynch et à Cronenberg sont plus qu'évidentes et parfois même faciles mais ces films sont des perles si rares. C'est très long, parfois soporifique mais jamais ennuyeux tant les situations improbables se succèdent. Je n'ai pas su apprécier Visitor Q, Audition me parait un peu pamphlétaire tant il recherche la violence psychologique à tous prix mais Gozu sait jouer sur les nuances. Je le recommanderai à mes amis.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 juillet 2011
    Gozu est une station service autoroutière où l'on sert du sang à la place de l'essence, de l'underground et un peu de cervelles écrasées. Regarder Gozu, c'est repasser son cerveau et le laver au karcher. A la fin du film, il ne reste que des images burlesques indélébiles, et l'impression d'être fou. A contempler avec l'état d'esprit d'un bigornot. Bizarrement, on rit de cet humour décadent et de cet univers osé et indécent à la Stanley Kubrick.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 août 2008
    Gozu est un film sans aucune morale, détaché de toute norme, n'obéissant à aucune valeurs. Miike est un As de l'étrange, créateur d'une ambiance poisseuse ou suinte cette atmosphère si lytchienne que certain apprécieront je pense. Chaque scène est une surprise, l'esprit torturé du réalisateur m'éppâte, on a cette impression de ne pas faire partie du même monde, l'impression d'être étranger, de plongé dans cet univers si étrange où s'agite hommes et femmes sortis des pires cauchemars d'un livre de Haruki Murakami. Bref une étrangeté du cinéma japonais qu'il faut découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un jeune yakuza voyage avec son boss qu’on lui a ordonné de tuer, car jugé, non sans raisons, complètement dingue et dangereux, mais il se refuse à le faire. Un incident en entraînant un autre, le boss va disparaître et le jeune yakuza va se mettre à le rechercher… Un nouveau film de Miike qui ne va pas arranger l’image sur sa santé mentale, même si celui-ci demeure d’un soft tout relatif vis-à-vis d’autres éléments de sa filmographie. Entre un chef yakuza incapable de bander sans s’introduire une louche dans le rectum, une quinquagénaire remplissant bouteilles sur bouteilles de lait maternelle dont ses seins semblent intarissables, un clown triste, un yakuza paranoïaque… L’univers délirant, et surtout étrange, de Miike est donc bien là. Ce que raconte l’histoire est secondaire. Ce qui importe est le spectacle sans queue ni tête, composée en mini-scénettes, qui se partage entre comique, angoisse et surnaturel, et dont ces trois genres opèrent et se mélangent parfaitement. Il y a décidément du Lynch chez Miike, l’élitisme en moins, dont ce film peut rappeler à sa façon Lost Highway. C’est déroutant, souvent de mauvais goût, original dans la mise en scène comme dans la narration. Que du bon en sommes. (+de critiques sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 septembre 2010
    Gozu
    Un film de Takashi Miike

    Au Festival du Film Fantastique de Gérardmer 2004, FANTASTIC’ARTS, les amateurs ont eu le plaisir d’assister à deux projections d’œuvres du plus déjanté des metteurs en scène japonais.

    Dans le cadre de la programmation de la onzième édition de FANTASTIC’ARTS, il y eut d’abord The Happiness of the Katakuris, et ensuite Gozu, qui nous intéresse plus particulièrement ici. Avec Gozu, Takashi Miike s’est penché sur un de ses thèmes de prédilection, les relations entre membres de gangs. Le concept de départ est, comme dans bien des cas, totalement délirant. Il y est question du comportement étrange d’un des bras droits du caïd local.
    Imaginez un peu : ce bras droit est en effet persuadé qu’un complot canin est en marche, et qu’il vise à éliminer l’ensemble des yakuzas. Du grand délire savoureux comme on l’aime, surtout quand l’on sait que le yakuza en question est interprété par un des acteurs fétiches du réalisateur, Sho Aikawa. Son personnage pense donc que les chiens projettent une vaste opération visant à débarrasser la Terre des yakuzas. Pour marquer son propos au beau milieu d’une réunion de caïds, il désigne alors un innocent chihuahua déambulant dehors, en l’accusant des pires intentions. Pris dans son délire, il sortira en courrant de la pièce, à la poursuite de la petite boulle de poils. On laisse aux spectateurs le soin d’imaginer la suite…
    Cette courte introduction aura le mérite de faire sourire les amateurs, et d’éviter que les autres spectateurs ne se posent la question de savoir s’ils ont manqué le début du film. La suite sera déroutante et étrangement calme pour un film mis en scène par Miike. Le caïd décidera de se débarrasser de ce bras droit devenu encombrant, confiant la délicate mission au protégé du « déviant ». Tiraillé entre des sentiments contradictoires -obéir au grand chef et trahir celui qui l’a sorti du ruisseau, ou bien refuser sa mission et s’attirer les foudres du grand patron- le disciple se laissera finalement convaincre d’accomplir sa tâche.
    Mais nous sommes chez Takashi Miike, et dans son univers rien ne se passe jamais comme on s’y attend. Le périple du héros prendra vite des allures de ballade surréaliste. Un peu comme si, une fois sortis des enceintes protectrices de la ville, le mentor et son disciple étaient entrés dans une autre dimension. Un monde parallèle, dans lequel tout serait différent, sans l’être tout à fait, avec des décors familiers, des personnages décalés et des rapports humains qui prennent toujours à contre-pied. Dans les histoires de Miike, il y a toujours une part de réel, et une place de choix pour le farfelu. Gozu ne déroge pas à la règle. Ainsi, le spectateur ne cherchera pas à comprendre les moments de délires extrêmes, il se contentera de les savourer sans arrière-pensées, pour les rattacher à l’histoire quand cela sera nécessaire. Une liberté que le réalisateur lui octroît, et qui est l’un des intérêts des réalisations de Miike. Car le cartésianisme n’a pas cours dans l’univers du délirant nippon.
    La richesse de Gozu, l’impression d’avoir pénétré dans un rêve éveillé, font du film un moment envoûtant. Takashi Miike s’est en effet ménagé des plages dans lesquelles s’exprime un lyrisme qui, tout relatif qu’il soit, n’en présente pas moins l’avantage d’élever le film. Alors bien sûr certains éléments peuvent paraître annexes, mais tous contribuent à donner un sens à l’ensemble, jusqu’au dénouement, véritable renaissance annoncée depuis la seconde partie.
    En réalisant Gozu, Takashi Miike a démontré, une fois encore, l’étendue de son imagination et son savoir faire technique. L’une et l’autre s’épanouissent toujours de concert, et semblent loin d’avoir épuisé toutes leurs ressources. Des nouvelles qui rassureront les cinéphiles, même si les amateurs du cinéaste nippon n’osaient guère en douter. Rappelons qu’avec plus d’une trentaine de films en un peu moins de dix ans, Takashi Miike est à la fois un metteur en scène prolifique et un conteur aux ressources imaginatives ne connaissant pas de limites, en tout cas certainement pas celles de l’auto-censure. Et c’est justement pour cela qu’on apprécie son cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2008
    Déroutant, drôle, choquant pour certains, original. Que demander de plus ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 septembre 2009
    Une formule me vient spontanément à l'esprit pour qualifier ce film, et l'essentiel du cinéma miikien, formule empruntée au "Things to do in Denver when you're dead" de Gary Fleder : "fuck the head". Gozu. Une folie. Qui sait surprendre.
    NeoLain
    NeoLain

    4 965 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 avril 2014
    On reconnait des bonnes choses venant de Miike, voici comment se présente l'ouverture, un yakuza dans le délire, il imagine des situations dont-il pense qu'il est face à du anti-yakuza, exemple, il s'en prend à un petit chien et le fracasse contre la vitre, parce que le chien est un soi-disant danger. Par la suite, Gozu est un film complexe certes, le thème est le suivant, il traite la sexualité dans le monde des yakuzas, mais alors il y à quand même des dégâts, le fouillis total.
    Objectivons
    Objectivons

    313 abonnés 2 937 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juin 2014
    "Oh punaise ! Mais que... quoi ? Uuuuuuuuuh !" voilà les mots que j'ai prononcé à voix haute quelques instants après la fin de ce film. Et ça résume tout. C'est dire.
    Gozu est un film complètement délirant. Pas dans le sens comique, car ce film n'est pas destiné à faire rire à gorge déployée. Et puis ce n'est pas un film classable.
    Pour cette raison, et aussi parce qu'il est à la fois bizarre ET japonais, je le note ainsi parce que... parce que. Je ne saurais vraiment bien l'estimer, il est tellement complètement bizarre, avec un semblant d'histoire qui fait illusion pendant quasiment la totalité du film, jusqu'à cette fin qui finalement me fait juger rétrospectivement tout le film comme... je ne sais pas.
    C'est le chef-d’œuvre d'un fou ou la blague d'un génie, voyez-le vous-même, ou pas ! Je ne sais pas, je ne sais plus...
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