Chronique douce amère sur la fin d'une caste bourgeoise, cette adaptation de Tchékov a le parfum crépusculaire d’un monde en perdition. Mais la réalisation elle-même est en perdition. Personnages caricaturaux, (révolutionnaire poète à la pilosité luxuriante, nouveau riche détestable, vieille tante gaga…) mise en scène, interprétation et direction d’acteurs inexistantes, prise de son hallucinée (festival de claquettes dans les montées et descentes d’escaliers incessantes) : impression d’un film d’un autre âge au comique involontaire.