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    Uzak
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    David R
    David R

    47 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 mars 2008
    Très belle photographie, notamment les paysages d'Istanbul sous la neige. Mais rien à faire, je me suis horriblement ennuyé tout au long du film. On peut vouloir parler de la non communication entre les êtres en le faisant autrement. Là ce n'est pas du Beckett, et c'est mortel !
    max6m
    max6m

    74 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2009
    Ceylan propose une synthèse inédite de différents «langages» cinématographiques: esthétiquement et formellement, ses films sont proches du cinéma dit «contemplatif» (on connaît l’influence de Tarkovski sur le cinéaste), mais ce langage est ici mis au service d’une approche réaliste, proche de celle proposée par Kiarostami. Ceylan invente ainsi un nouveau réalisme, centré sur l’étude des personnages, sur les rapports familiaux et sociaux, à la manière d’un Antonioni. Sous la légèreté apparente (l’humour est très présent dans Uzak) et la simplicité, le cinéaste soulève, sans l’air d’y toucher, des thématiques très profondes sur les rapports entre les êtres, l’aliénation de la société moderne, avec la perte d’autonomie, le décalage entre nos rêves d’émancipation et le caractère figé, immuable de la société, la facilité à se laisser aller à la satisfaction matérielle qui tue les ambitions, notamment artistiques, mais créé la frustration en condamnant le quotidien à la banalité et nous conditionne à la soumission, etc… Tout cela est traité avec une justesse de ton remarquable, une retenue qui évite la lourdeur didactique, la sentence philosophique. L’émotion créée est alors très discrète mais si juste et évidente qu’elle finit par nous emplir et gagner progressivement en intensité. Quand elle arrive à maturation, on la reçoit totalement épurée, sans artifices. Rien n’est forcé, tout est juste. On notera aussi une très subtile mise en abîme du processus de création, dévoilant des contradictions et des difficultés auxquelles tous ceux qui aspirent à réaliser, un jour, quelque chose qui leur soit propre, ont été confrontés. Soyons clairs, Uzak est un vrai petit chef d’œuvre dont les clés de la réussite ne sautent pas immédiatement aux yeux. Je pense pour ma part que ce film nous montre qu’un cinéaste ne peut pas tromper le spectateur : lorsqu’il s’implique corps et âme dans son œuvre, quelque chose passe, nécessairement. Alors quand, comme ici, il a en plus le talent...
    fade_away
    fade_away

    18 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2007
    après une série de blockbusters que j'ai regardé sans conviction, retour aux films d'auteurs... Et bien c'est mieux, y'a pas photo. Bon, uzak a une très bonne musique, de belles images et quelques scènes intéressantes, même si je pense qu'elles ont été piquées à d'autres réalisateurs. Par contre, la trame en elle même n'est pas franchement intéressante, ni en elle-même, ni dans la manière dont elle est traitée...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 octobre 2007
    Un cinéma doux mais joyeux, qui sait capter la vérité des êtres et des lieux. On se laisse prendre par cette histoire très intelligemment construite, et charmer par la puissance tranquille des deux acteurs à la dérive dans Istanbul enneigée.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2007
    la lenteur (voulue) du film fleurte avec l'ennui sans jamais toutefois l'atteindre. On suit avec une relative attention cette histoire où il ne se passe pourtant pas grand chose et quand la fin du film arrive, on se dit qu'il n'était si mal que ça...un film d'atmosphère simple mais bien joué. sans plus.
    benoitparis
    benoitparis

    114 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2007
    C'est très attachant. Il y a un burlesque fondé sur les failles de la technologie et du quotidien qui rappelle un peu Tati. Il y a toute la mélancolie douce de la maturité. C'est contemplatif en trouvant son rythme. Enfin la photo est superbe (logiquement, puisque le personnage central est photographe).
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 juin 2007
    Alors là, je crois que c'est le film le plus nul que j'ai jamais vu. Tellement nul que je me demande si je suis pas passée à côté. Il n'y a quasiment pas de dialogue et quand il y en a c'est vraiment inintéressant. Je me suis forcée à regarder jusqu'au bout et j'aurais mieux fait de m'abstenir. Je me demande encore comment on peut aimer ce film. A éviter même si on vous le donne, une perte de temps.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 avril 2009
    C'est joli Istanbul sous la neige...
    Au sinon, ce film parle de deux personnes qui s'emmerdent, ne se parlent pas.. Ah oui l'incommunication... Que c'est dur d'être chiant et de n'avoir pas de but dans la vie. Passons. Du point de vue fomel, c'est un peu trop formalise à mon goût. Plan large, appartement volontairement surcadré et dé structuraliser pour signifier la co-présence des deux personnages mais aussi leur éloignement, le temps qui passe, un homme marchant vers la caméra entouré de la nature (très jolie, je l'ai déjà dit) la neige qui tombe (Tarkovski cité par un personnage) Mais la différence avec les films du génie russe, c'est qu'içi tout est bien plus intellectualisé, bien moins sensoriel,et que si le film a indéniablement de la sensibilité, celle çi se situe dans une sorte d'amertume, de cynisme amusé, de désenchantement permanent. Mon problème avec ce film c'est que je m'emmerde grave à voir des gens qui s'emmerdent. Que j'en veux au réal d'avoir une vision si négative des rapports humains: vous me direz, c'est comme ça dans la vie. Et bien pas dans la mienne. Je comprends qu'on puisse aimer, mais moi je reste complétement imperméable à ce que j'ai pris comme une lamentation complaisante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 novembre 2006
    Malgré l'emballage "film intello", voilà un vrai film rempli de sens, avec une paire d'acteurs fabuleuse, servie par une réalisation magnifique qui capte les sentiments et des non dits qui en disent plus longs que toutes les tirades de Lucchini.L'histoire est simple (pas de bombe atomique, de monde à sauver...) mais infiniment complexe comme peuvent l'être les relations entre 2 hommes, leurs origines, leurs présents, leurs futurs. Merci Messieurs pour cette Oeuvre, ces moments de grâce,merci pour ces images magiques d'Istanbul sous la neige...Bravo!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 octobre 2006
    Pas de doute, Ceylan confirme son talent de peintre réaliste et livre avec Uzak un morceau de cinéma qui allie tristesse, joie, désarroi, mélancolie surtout, avec pour toile de fond cette magnifique Turquie enneigée...
    thewall
    thewall

    14 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ceylan, c'est lent. Jeu de mot facile, mais tellement adapté au film en question. Amateurs de grand spectacle pétaradant, passez votre chemin. Ici, on se retrouve sur les terres de Tarkovski (cité longuement dans le film), de Guney, d'Antonioni. Et c'est plutôt réussi, car on ne s'ennuie pas, malgré l'absence de musique et de dialogues (si peu nombreux en vérité !). Alors, quel est l'intérêt d'un tel film ? Tout d'abord, le cinéaste arrive à distiller une ambiance morne qui convient parfaitement à son histoire : celle d'un artiste plus ou moins raté qui vit seul et qui est désabusé. Mais aussi l'histoire de ce jeune villageois qui arrive en ville plein de rêves et qui n'arrivera à rien d'autre qu'une errance prolongée dans une ville désincarnée. Tout est silencieux dans cette oeuvre qui montre une société turque en crise. Certains ont tout le confort matériel, mais il leur manque une dimension spirituelle, d'autres n'ont rien et personne ne peut rien pour eux. Cette société est alors marquée par l'individualisme, qui fait que les deux hommes ne vivent pas ensemble, mais à côté l'un de l'autre. L'incommunicabilité (thème antonionien par excellence) éclate durant la totalité d'un film sobre, au cadre très étudié et aux images splendides. On n'est pas près d'oublier l'image saisissante de ce cargo échoué non loin du port. Un film difficile, qui se mérite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Comme tous les films indépendants de pays à la culture très différente de la nôtre, il faut un certain temps d'adaptation à la manière dont les gens communiquent. Souvent, ces films sont grevés par une longueur ou une lenteur d'action excessive à nos habitudes cinématographiques.

    Ainsi, comme pour 5 heures de l'après-midi que j'avais vu précédemment, Uzak est un film lent et posé, un film qui déroule une intrigue minimale et avec des dialogues peu fournis. Mais l'ambiance qui est distillée est fantastique. Les décors naturels d'Istanbul sous la neige contribuent aussi beaucoup à cette impression, et à l'histoire même.

    Le film évoque l'arrivée à Istanbul d'un jeune homme de la campagne, sans emploi, qui se rend en ville en espérant devenir matelot sur un des navires qui quittent le port tous les jours. Il va loger chez un homme originaire de son village, et qui a relativement réussi en tant que photographe de publicité. Les deux hommes ont du mal à communiquer, entre le jeune qui pense qu'il va vite trouver un travail et apprend à gérer ses déboires, et le plus âgé qui, ayant renoncé à la photo d'art et au cinéma pour un secteur plus lucratif, a du mal à partager son appartement. Ce dernier est surtout critique et irascible envers son invité dont il réprouve les manières et l'attitude. On sent bien chez le photographe la désillusion profonde de ne pas être devenu celui qu'il aurait aimé, et son aigreur auprès du jeune homme qui veut juste trouver un boulot.

    Les deux comédiens sont excellents, et leur communication est finalement bien peu verbale mais d'une rare intensité. Et puis, il y a surtout cette manière de filmer, de laisser le temps filer et de se poser sur des plans superbes. On sent le talent de photographe du réalisateur, qui pose un oeil sensible et épris sur son pays et nous fait partager sa beauté et la sérénité de ses paysages.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Magnifique !!!

    Ce film est lent mais touchant d'autant plus que cela a été voulu. les acteurs sont impressionnants, ils arrivent à nous faire passer leur émotions sans même dire un mot. Il est vrai que rien ne sert de parler quand le regard nous dit tout.

    Bref, allez-y et vous comprendrez !!!!

    Ce que j'ai trouvé particulierement beau, c'est Istanbul sous la neige.

    A ne pas raté!!!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Encore un film réservé aux professionnels et non au public. A conseiller aux intellos austères en mal de sensations fortes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Les acteurs jouent fort bien. La photographie est très belle. Mais... la réalisation est classique et il n'y a pas de dialogue et pas de scénario (digne de ce nom). Alors je vais me faire assassiner en disant cela, mais un film est un ensemble de choses. Si on prend un scénario original et de mauvais acteurs, le film sera mauvais. Et bien là, je ne dis pas que le scénario est mauvais, mais inexistant. Pourquoi ne pas faire réagir ces personnages ? Pourquoi ne pas les faire parler comme lors de la scène ou des femmes sont censées venir (sur la photographie). Résultat: je me suis barré ! Déçu est le mot pour qualifier mon sentiment !
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