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    Uzak
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    3,4
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    Machriasi
    Machriasi

    10 abonnés 629 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 octobre 2012
    Du meme realisateur que il était une fois en anatolie, je pense que ceux qui n'ont pas aimer celui ci n'aimeront pas celui la, les mems problemes les memes symptomes perf des acteurs oubliables mise en scene plus que plate ce qui rend le film long et ennuyeux
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    Nuri Bilge Ceylan est un cinéaste que j'avais découvert avec l'intriguant "Il était une fois en Anatolie". C'est donc curieux que je découvrais Uzak. Visuellement, c'est magnifique. Je pense que Ceylan a un truc d'assez génial avec sa photographie c'est le travail qu'il fait au niveau de la lumière. Elle est juste magnifique, et doublé avec son sens du cadre - qui montre à quel point ce mec est un immense formaliste - y a certains de ses plans qui sont des compositions visuelles bluffantes.
    Le sujet du film est assez sympa, du moins sur le papier. Je trouve que malheureusement, le film ne tient pas toutes ses promesses, du moins avec moi. Très vite, les enjeux m'ont un peu échappé et j'avoue que je ne me contentais plus que du travail formel de Ceylan sans réellement m'intéresser à son propos. En ne regardant le film plus que comme un spectacle visuel et non pas comme une oeuvre nous racontant également quelque chose - étant donné que j'ai assez vite trouvé que ça manquait d'enjeux, malgré un thème intéressant - je pense être passé à côté d'une oeuvre qui oublie peut-être un peu parfois le fond au détriment de sa forme.
    Un exemple pour illustrer tout ça. Lors d'une scène, en plan fixe, les deux principaux protagonistes regardent Stalker de Tarkovski. Ceylan filme notamment la télévision qui retransmet le film. Et là, mes yeux n'ont pu que s'attarder sur Stalker. Je n'avais plus envie d'être avec les personnages d'Uzak mais avec ceux de Stalker. Mais le personnage arrête le film. Pas le spectateur. Uzak n'est pas encore terminé.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    132 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2012
    Un excellent long métrage! Tout d'abord on ne peut que louer le talent protéiforme de Nuri Bilge Ceylan : réalisateur, scénariste, directeur de la photographie et producteur... autant de compétences qu'il maîtrise à la perfection! Pour autant le cinéma de Ceylan est un cinéma de la simplicité et de l'épure, plus proche d'un Kiarostami que d'un Tarkovski, même si son influence reste indéniable. Ceylan nous livre là une histoire somme toute banale mais traitée avec tellement de finesse et de pudeur qu'elle en devient remarquable : Mahmut, fraichement divorcé, vit seul dans son confortable appartement à Istanbul où il s'adonne à sa passion (et son métier), la photographie. Seulement les idéaux de jeunesse ont laissé place à l'amère désillusion d'une vie triviale, engluée dans le quotidien : de futur Tarkovski, les ambitions de Mahmut sont passées à la recherche de la facilité dans l'exercice de la photographie publicitaire, artistiquement peu gratifiante mais financièrement appréciable. Jusqu'au jour où son cousin Ysuf, jeune campagnard tout juste licensié de son dernier job, viens habiter chez lui pour tenter de trouver du travail à Istanbul. Ce nouveau venu va bouleverser le petit train-train de Mahmut, mais plus encore l'amener à réfléchir sur sa propre condition. Voici donc un remarquable récit sur la vie d'aujourd'hui (l'histoire se déroule en Turquie mais elle aurait pu se passer en France), sur l'individualisme, la solitude, la misère affective des gens seuls ou divorcés, mais aussi sur les aspects négatifs de notre société de consommation (apathie, égoïsme, superficialité,...). Un admirable scénario donc, parfois très drôle, et surtout admirablement interprété par Muzaffer Özdemir et Mehmet Emin Toprak (malheureusement décédé dans un accident de voiture), tous deux lauréats d'un prix d'interprétation masculine à Cannes amplement mérité. Une vraie petite merveille à découvrir sans attendre! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Christoblog
    Christoblog

    756 abonnés 1 623 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2011
    Pour commencer, amateur de blockbuster pétaradant et de pixarisation colorée, tu peux passer ton chemin. Ici, on est plutôt entre fans de Tarkovsky et du Kiarostami des débuts. C'est Ozu qu'on convoquera, et pas Refn.

    A force de voir d'autres styles de film, on oublie presque qu'il existe un cinéma dans lequel un plan fixe et silencieux de 5 minutes peut être génial, car signifiant.

    Je donne un exemple. Le synopsis est assez simple : un photographe en proie à une crise existentielle (sa femme l'a quitté, il s'interroge sur son métier...) doit accueillir chez lui une vague connaissance issue du même village que lui, mais d'un niveau social bien inférieur. Une longue scène nous les montre tous les deux regarder la télévision. Puis le visiteur de lève et va se coucher. Après un moment, le photographe se lève et sort une cassette porno pour la regarder tranquillement. C'est long, il ne se passe pas grand-chose, mais c'est beau et ça dit plein de choses en même temps : la misère sexuelle du photographe, la gêne d'accueillir le visiteur, le stress d'être surpris, etc...



    Nuri Bilge Ceylan s'avère être par ailleurs un réalisateur exceptionnel par ses choix de cadres, absolument géniaux, sa direction d'acteur et sa photographie, d'une beauté époustouflante, qui révèle son métier premier de photographe. Ses talents de coloristes sont aussi immenses (ces rouges !). Le film, que j'ai regardé en deux fois parce qu'il doit s'apprécier avec parcimonie et délicatesse comme un grand cru, est donc une merveille esthétique, qui regorge d'idée de mise en scène (utilisation de la profondeur de champ comme je ne l'ai jamais vu ailleurs). Les relations entre les deux acteurs sont particulièrement subtiles. Il est émouvant de savoir que le plus jeune des deux, parent éloigné de Ceylan, est mort quelques semaines après la fin du film dans un accident de voiture.



    Une scène, dans ce beau film, est une splendeur : Istambul enneigée, un bateau de travers qui semble à la fois immobile et en train de sombrer dans la mer toute blanche. D'autres critique sur Christoblog :
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    Un film qui filme l'ennui avec un réalisme saisissant. Il doit falloir un vrai talent d'acteur pour regarder des films porno, vautré dans un fauteuil avec une bière à la main, après dix minutes de tête à tête en silence avec son compagnon de souffrance. Notons aussi les magnifiques plans fixes, d'une rare constance, ça touche au sublime ! Mais la plus grande réussite, elle revient sans aucun doute au jury du festival de Cannes, pour avoir donné, non sans un certain humour proche du burlesque, deux palmes dont une demi posthume. Il a du bien se marrer dans sa tombe ! Inoubliable, et un conseil, enlevez votre montre, trouver un fauteuil confortable, prenez une bonne kro et surtout, invitez votre cousin de la campagne, il va adorer !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mai 2010
    Grosse déception de la part de ce film turc dont nous en avions entendu un gros buzz au festival de Cannes, récompensé en plus par un grand prix du jury et un double prix d'interprétation masculine. Les précédents du film de Bilge Ceylan sont, paraient-ils, excellents. Quelle dommage alors, de devoir s'infliger un long ennui. Ce n'est pas que le genre de film (observation de la déroute humaine) soit frocément pénible (voir "Son frère" de Chéreau) mais ici le traitement est trop soignée. Long, donc, pénible aussi. "Lointain" rate ce qu'"Intervention divine" avait brillament réussi: mêler réalité tragique et humour pince-sans-rire. Ici, c'est raté...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mars 2010
    Très belle surprise ! Même s'il y a peu de dialogues , on est captivé par ces deux personnages, par cette manière de raconter leur histoire essentiellement par leur regard, leur gestuelle, et leur rares paroles. Plusieurs saynettes d'autant plus comiques qu'elles nous sont arrivées (approche maladroite d'un premier elan amoureux, mouvement d'humeur d'un hote qui a ses habitudes, ...). A découvrir !
    Enkko-7
    Enkko-7

    36 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juillet 2009
    Je ne nie ni les qualités visuelles de ce film ni l'ouverture sur une rencontre problématique et intéressante. Malheureusement les qualités de ce long-métrage sont vite occultées par l'ennui. 1h45 de plans larges, de non-dits, de néant même. On a beau aimer le cinéma culturel et émergeant, on bâille toutes es cinq minutes.
    dragon_ryu
    dragon_ryu

    11 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mars 2009
    Uzak mériterai au moins la moyenne au vue de ses quelques qualités plastiques (superbe composition des cadrages) et la modernité de son écriture et de son humour, mais je ne peux décemment pas mettre la moyenne à un film qui m'a autant fait chier. Alors oui il y a quelques pointes d'humour bien senties mais avec un timing tellement calamiteux que ça en devient du gâchis. Et comme dit précédemment on s'ennuie comme rarement, le réalisateur a décidé de filmer le manque de communication dans nos sociétés modernes, et pour ce faire il filme des personnages que n'arrivent pas à se parler, il filme des silences, il filme le néant, il filme l'inaction, il filme l'immobilité, enfin bref il filme tout ce qu'il y a de plus chiant. Les deux acteurs sont repartis de canne 2003 avec un double prix d'interprétation, on se demande un peu pourquoi, peu expressif, peu de jeu, des rôles feignants qui ne nécessite pas un grand investissement. Uzak fait donc parti de ses grandes escroqueries dont canne a le secret. Si vous avez 1H30 à perdre tentez l'expérience...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mars 2009
    Un autre superbe film de Nuri Bilge Ceylan. Cinématographie très unique, les images magnifiques.
    Thomas Lesta
    Thomas Lesta

    42 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 novembre 2008
    Si j'avais été en bout de rangée je serais parti au milieu du film.
    stebbins
    stebbins

    465 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2008
    Uzak nous oriente vers le lointain pour mieux nous rapprocher de lui. Une oeuvre splendide servie par deux acteurs magnifiques. Ceylan porte un regard profondément juste sur ses deux personnages : deux hommes en quête de quelque chose... Mais de quoi ? L'un cherche et l'autre attend. Le premier balaye du regard le monde qui l'entoure ; le second reste chez lui, rumine et regarde la télévision. Deux manières d'appréhender le monde... Chaque scène respire une sensibilité discrètement dissimulée derrière l'austérité de la mise en scène. En ce sens, la séquence dans laquelle Ceylan rend hommage à Tarkovski est significative : à travers ce long plan fixe dans lequel Mamhut n'attend qu'une chose ( celle de pouvoir visionner tranquillement un film porno ), le cinéaste met à nu la nature humaine. A l'instar des héros de Stalker, Mamhut attend... Et nous avec. Beaucoup de choses se passent dans les silences : chaque geste, chaque regard est travaillé avec rigueur, sans pathos. La mise en scène est superbe, digne des plus grands. Uzak est sombre mais lumineux. Un film sublime.
    Anaxagore
    Anaxagore

    114 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2008
    Une perle dans l'écrin du cinéma mondial! «Uzak» (2002) de N.-B. Ceylan nous montre un homme, photographe de profession, tiraillé entre son désir de faire du grand cinéma «à la manière de Tarkovski» et les pesanteurs d'une vie quotidienne trop confortable qui le conduisent à une véritable aboulie. Il ose pourtant le discours édifiant en s'exhibant en exemple face à un cousin venu chercher du travail à Istanbul, mais, sans mot dire, on nous fait ressentir la mauvaise conscience qu'il a de sa propre contradiction. Rarement on aura suggéré avec aussi peu de mots, avec autant de pudeur, d'à-propos et de discrétion, ce qui est le conflit constitutif de toute existence humaine, cet écartèlement entre la terre et le ciel que nous contait déjà Platon dans son mythe du cocher. La séquence où, en ayant bien soin de se dérober au regard de son cousin, Mahmut substitue au visionnage du «Stalker» de Tarkovski celui d'un vulgaire film porno, est emblématique. Tout nous suggère son aspiration à l'élévation et l'amère expérience qu'il fait pourtant de sa médiocrité. Et Ceylan aboutit à ce miracle au prix d'une réalisation en tous points remarquable: images somptueuses au pouvoir de suggestion extraordinaire, sens inné du temps cinématographique, montage d'une fluidité magique, bande-son magnifique (avec un goût musical qui n'est pas pour me déplaire). En résumé, une adéquation parfaite de la forme et du contenu, celle des chefs-d'oeuvres! Et puis, quel acte de foi dans le cinéma! Réaliser un tel film avec un budget dérisoire, une équipe réduite au strict minimum, incluant des membres de sa propre famille, montre une volonté tout à l'opposé de celle du photographe d'«Uzak». Et le fruit d'une telle persévérance? C'est un film touché par la grâce!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 octobre 2008
    Je dis bravo aux personnes qui ont réussi à rester jusqu'à la fin ! Une vraie daube. Je pensais que Rosetta et l'Enfant étaient mauvais mais j'ai revu mon jugement... ce sont des films passionnants par rapport à ce simili cinéma.
    En 3 mots : quel suspense insoutenable... juste des pauvres acteurs qui s'ennuient et qui nous ennuient.
    La palme d'or de l'ennui.
    C'est LE film qui donne de la saveur à n'importe quel autre film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 avril 2008
    Ah c'est pas facile d'avoir quelqu'un chez soi, ni d'être l'invité non plus. T'as presque l'impression depuis le début que...inexorablement il ne se passera rien. Mais il faut bien vivre n'est-ce pas ? Je ne connaissais pas la Turquie, guère mieux d'ailleurs pour le peu qu'on en voit, tapie sous la mélancolique neige d'Istanbul, mais ça m'a quand même donné envie d'y aller. J'ai aimé ce film même si ça ne se regarde qu'une fois, la photo est belle et les acteurs jouent très juste.
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