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Marlon M.
44 abonnés
494 critiques
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2,5
Publiée le 23 octobre 2019
Une fin très réaliste qui nous fait vivre ce drame à la 3ème personne. Cependant, un film où il ne se passe quasiment rien jusqu'à la tuerie, pas de dialogue, le personnage principal n'est pas attachant.
l'un des films les plus creux et stupides de l'histoire du cinéma. Elephant, ou comment filmer le vide, le rien, le néant abyssal scenaristique. Unique. Gus van Sant exploite une tragédie, un drame pour en tirer une oeuvre d'art paresseuse et faussement originale. Revoyez l'integrale d' Antonioni et Bergman et oubliez ce "film". Ah oui derniere chose : a quoi bon faire un film en temps reel si c'est pour remonter le temps au milieu du film ? Ah quoi bon refuser d'expliquer les causes du drame quand on finit par montrer des jeunes fascinés par un reportage nazi, en conflit avec leurs parents et maltraités par leurs camarades de classe ? Ce film est siderant de betise, d'enfoncage de portes ouvertes. Simpliste, racoleur (pourquoi montrer la fusillade ?), et terriblement vide. Ah non, ca je l'ai deja dit.
Sublime, il n'y a pas d'autre mot. Que ce soit la profondeur des personnages comme les déplacements de la caméra, le film est magnifique du début à la fin, avec un dénouement surprenant et alarmant. Ce film raconte un fait tragique tiré d'une histoire vraie et les acteurs sont tous somptueux et talentueux bien qu'inconnus. Tout simplement un chef d'oeuvre de Gus Van Sant, également à l'origine du magnifique Will Hunting.
Je ne gardais d’Éléphant que de vagues souvenirs, j'étais totalement passé à coté du concept d'ou mon étonnement et ma stupéfaction à cet instant devant ce film au combien intelligent, choquant ! Gus Van Sant signe un long métrage générationnel, il filme l'horreur et la banalité avec la même maestria ... 80 minutes des plus suffocantes, Palme d'Or à Cannes amplement mérité ! Leçon de cinéma mais aussi immense regard sur la vie ...
Faire de l'art conceptuel au cinéma n'est pas toujours une réussite, même si les prétentieux des milieux Uber-class (c'est à dire pas ici) vous dirons toujours le contraire. Dites vous c'est rien que pour paraître plus important que vous (et si ça, ne marche pas avec vous, ils continuerons sur la pointe des pieds). Elephant est donc un film censé être chiant, mais qui arrive à ne pas l'être, c'est l'intelligence de la forme mis au service du fond, c'est du minimalisme pur, impressionnant de complexité.
Ce film est très beau, très soigné, très propre. C'est tout. En faisant un film uniquement esthétique et esthétisant, Gus Van Sant a oublié que le cinéma offrait beaucoup plus que çà...
Du très grand Gus Van Sant, bien que qqes libertés prises par rapoort au fait réel du massacre de Columbine, le réalisateur entre ici à merveille dans le quotidien monotone des lycéens et souligne la facilité avec laquelle les tueurs arrivent à leur fin. Le film étudie aussi la psychologie des tueurs et l'on voit ainsi qu'ils sont très influencés par les médias et la société américaine (port d'arme légal) et surtout qu'acune aide ne leur ai proposé ce qui contribue à les enfoncés dans leur solitude et leur haine. les récentes fusillades "scolaires" américaines prouvent que les USA ne maitrise toujours pas leur jeunesse et que cela empire même..
Le plus long suspense de l'histoire du cinéma, Gus Van Sant tente ici une expérience cinématographique, avec pour parrainage le grand Hitchcock. Elephant se déroule donc comme une lente rêverie élégiaque qui virerait au cauchemar, magnifié par de longs plans-séquences servis par des mouvements de caméra très fluides qui traquent les moments de vie avant le drame. Par ce procédé, Van Sant donne une âme et un visage aux futures victimes, mais aussi à leurs bourreaux, nous les rendant plus proches, plus humains. Il nous tient en haleine avec trois fois rien, jusqu'au final glaçant d'effroi.
Ce film laisse perplexe. Sur l'heure et quart qui le compose, une heure est consacrée au quotidien des lycéens. D'accord, pourquoi pas. Mais quand je lis que c'est pour "hypnotiser" le spectateur et ainsi le surprendre lors de la fusillade finale, excusez-moi mais moi, je me suis fait chier. Van Sant peut faire le beau avec ses travellings et ses plans séquences, mais le style qu'il impose n'est pas forcément le plus adapté. Un quotidien normal pour une fusillade... presque normale, au final! Cinéaste superficiel, son film ne suscite pas d'émotion : un comble quand on connait le sujet qui a influencé le film. Après, c'est un style très particulier, on aime ou on aime pas. Personnellement, le manque de réactivité face à l'horreur m'a interpellé : comment peut-on rester de marbre? C'est vrai que parfois, on peut mieux faire passer un message en faisant moins. Mais quand il n'y a rien, le message ne passe pas. Les lycéens ne semblent être que des fourmis, sans quotidien véritablement excitant. Pourquoi une telle distance vis-à-vis des personnages, Mr Van Sant? Pourquoi ne pas nous avoir montré que leurs existences valaient la peine d'être vécues? Comme je disais, Elephant laisse songeur. Dommage.
Gus Vant Sant nous livre un de ses meilleurs films, justement primé par la Palme d'Or et le Prix de la mise en scene. Sa réalisation quasi doc nous envoûte et nous hypnotise du débût à la fin. Ce fait est principalement dû à son utilitation des plans séquences qui nous font totalement adhérer au film. On entre dans la vie de chacun des personnage, on observe leur fonctionnement au fil de cette journée pas ordinaire qu'on nous présente de manière discronologique ce qui nous permet de découvrir plus encore sur la psychologie des lycéens. L'ambiance du film est parfaite, on ressent la tension monter petit à petit jusqu'au drame final qui nous laisse sans voix et qui nous amenera inévitablement à nous interroger. La musique sublime apporte également beaucoup. Un film renversant !
Certes, Gus Van Sant a le courage de s'emparer du massacre de Columbine pour faire un film. Certes, toutes les difficultés d'une telle adaptation sont réunies pour l'empêcher de faire son travail. Mais ce n'est pas une raison pour se perdre dans un enchevêtrement de travellings dénués d'intérêts avec comme fond des musiques comme une symphonie de Beethoveen. Ainsi, Gus Van Sant cite ouvertement maître Kubrick. A sa guise. Mais si Kubrick prenait son temps dans des scènes de véritables valses pour 2OO1 A Space Odyssey, c'était un vrai plaisir : le réalisateur filmait avec un but, et filmait correctement. Avec Elephant, Gus Van Sant se complaît à tourner parfois des plan-séquences de 5 minutes sans aucun évènement, simplement le fond musical, un panoramique ou un travelling pour tenter de faire beau, et peut-être un acteur qui marche ou qui joue du piano, à voir. L'impression d'effort esthétique donnée par le début se métamorphose bien vite en néant brassé par un réalisateur pseudo-amateur. Là encore, la chose ne saurait être grave si le traitement du sujet était efficace ou que les acteurs livraient une prestation digne des plus grands : il n'en est rien. Gus Van Sant ne s'engage pas dans son sujet et montre très bêtement un quotidien d'étudiants, sans enjeux, sans compromis, sans renversements. Une exposition bête et méchante où les acteurs n'ont rien d'autre à faire que d'être eux-mêmes. On parviendra cependant à apprécier le climax narratif, véritable choc cinématographique qui ne peine pas à faire son effet quand on vient de subir une heure de lenteurs et de brassage de vide. Cette scène finale peut dégouter, réjouir, attrister, amuser, mais ne laisse pas indifférent, et c'est ce en quoi elle se démarque du film. Le cinéaste choisit aussi justement de couper brutalement son film, et de laisser la suggestion faire son effet. Un final qui ne fait pas oublier une heure de cinéma pénible, et un titre dont on cherchera toujours le rapport avec l'intrigue.
Quand Gus Van Sant nous offre un véritable chef-d'oeuvre. Une réalisation parfaite et inspirée avec sa scénographie répétée selon le point de vue de différents protagonistes, grande originalité de ce film. Tout semble normal, la vie suit son court avant que tout sombre brutalement dans l'horreur absolue. Le final nous scotche littéralement. Un bijou.