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Machriasi
11 abonnés
629 critiques
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4,0
Publiée le 25 janvier 2011
J'ai beaucoup aimé ! Le concept, la mise en scène, bon c'est assez lent et assez inintéressant par moment mais heureusement le film assez court se finit en apothéose par une fin poignante 17/20
Ce film m'a marqué à jamais. Pour moi, c'est un chef d'oeuvre, les plans sont superbes, pourtant longs, il nous met bien dans la peau des personnages. A plusieurs moments, j'ai été ému et au bord des larmes. Il est horrible et surtout la dernière scène, odieuse : J'ADORE CE FILM !!!
Quel moment, du pur grand cinéma comme je l'ai aimes. En fait se qui retient le plus notre attention sur ce chef d'oeuvre, c'est évidement la musique de ce film, divine !
Les acteurs sont magnifiques du début à la fin. La fusillade dans le lycée est filmé comme un jeu vidéo.
Mais ce qui se passe au final (parce que faut l'admettre que le scénario est absent) c'est que le film nous a semblé un peu long, mais aussi un peu court.
Je pense que ce film devrait être diffusé dans des lycée pour monter à quel point l'agressivité humaine peu allé, vu les violence à laquelle des élèves sont soumis, sa en ferait réfléchir plus d'un.
Laissez-vous transporter par ce film qui mérite tout les prix don il a reçut. On en ressort choqué par cette bande de deux voyous.
Elephant n'explique rien, et plus encore il ne veut pas tomber dans le piège qui se refermait sur l'excellent Bowling for Columbine (qui prenait la route des champs et n'expliquait finalement pas le pourquoi de la tragédie, mais comment cela est-il possible aux USA ?). Ainsi, très vite, tous ces signes que l'on désigne habituellement pour expliquer cette tragédie sont-ils montrés et identifiés dans le plan, et laissés là où ils sont, voire relégués hors-cadre, car ils n'expliquent rien justement. Gus Van Sant montre ainsi qu'il ne s'agit pas de signes, tout juste d'indices... identitaires. Là est le vrai sujet d'Elephant : l'identité. Voilà pourquoi ce ne sont que des noms, pourquoi il films ses kids souvent de dos dans des espaces qui se veulent grands, propres et aérés mais dans lesquelles la vie ne fait que passer faute de temps pour de vrais rapports. Filmés ainsi, les protagonistes n'ont rien à voir avec une silhouette de dos dans un doomlike... Inutile de s'acharner sur la violence des jeux vidéos ou sur la musique pour expliquer cette tuerie... ni même convoquer les brimades ou l'absence parentale...Pourquoi certains vivent-ils avec cela sans devenir des meurtriers et d'autres craquent ? Cela n'est peut-être qu'affaire de personnalité ou d'identité... Elephant est un film puissant dont le sens aigu du cadrage (rappelant la prégnance du hors-champ au cinéma) et ses bégaiements temporels vous aspire pour ne plus vous relâcher. Un vrai bonheur !
Une mise en scène inspirée et moderne est accompagnée d'un jeune casting d'une prestation hallucinante, et d'un scénario justement ficelé. Un chef d'oeuvre dans son genre.
C'est un très bon et beau film à la fois. Gus Van Sant film d'une façon proche du cinéaste russe Dziga Vertov (expérimentalement parlant). Gus justement outre ce que nous croyons savoir de la réalité, du moins celle de notre plan matériel ! Cette sorte de ralentissement du temps que l'on peut observer dans les films de Gus van Sant, notamment Gerry, est une musique pour les yeux, mais le plus important, c'est une illustration du silence ; et rien n'est plus important que le silence. Film émouvant aussi, et formant un ensemble artistique de la première à la dernière image pour illustrer parfaitement ce drame. Par ce fait, Gus Van Sant est bien proche du Maître Stanley Kubrick, le réalisateur de 2001 l'Odyssée de l'Espace.
Elephant est le sommet de l'oeuvre de Gus Van Sant. Réflexion artistique sur le temps, teenage-movie, Van Sant brasse tout dans son film, et le mélange avec perfection. Il ne cherche aucune cause au massacre, lance quelques pistes (Relation Parents-Enfants, Non-relation Prof-élève, Jeux-vidéos...) qui n'expliquent rien de l'attitude des ados. Quelques instants d'une journée filmés, à travers différents personnages, de longs travellings subtils, délicats, quelques ralentis, des répétitions de scènes. Chaque personnage est entouré d'amis, de parents, mais est finalement seul, comme le montre la musique lorsqu'Elias entre à l'école, il est seul dans sa bulle que quelques uns viennent perturbés. La musique du film est exceptionnelle (Beethoven) et met en scène paradoxalement l'idée de culture-contre culture du film. Tout commence clair, comme le ciel qui s'assombrit au fur à mesure... On pourrait parler des heures sur ce film, le fait est que c'est un chef d'oeuvre, à revoir autant de fois que possible pour en déceler de plus en plus d'éléments.
Plutôt moyen, mais ce n'est pas très surprenant. Elephant a le mérite d'être à peu près aussi chiant que Last Days du même réalisateur... Tiré de la tuerie de Colombine, ici les tireurs tuent à cause des jeux vidéos ultraviolents, de la musique, et d'Hitler. Tout est dit. Un film pas très original ni très intéressant donc, dont il ne faut retenir que la performance de John Robinson.
euh... Vraiment vraiment bof... au début on est sous tension grâce à ces plans lents et la présentation des personnages... mais le final est mou, incohérent, inintéressant. aucune émotion alors que je m'attendais vraiment à être bouleversé 2/5.
Froid dans le dos : voilà une des sensations que me procure ce film. Un choc des images, d'une violence ordinaire, que rien n'explique, ce qui rend encore plus percutant le film. Gus Van Sant filme de dos les acteurs de cette tragédie. Un film coup de poing sur la société américaine et ses paradoxes. Un choc aussi de voir comment cette communauté semblant vivre dans une bulle évanescente, bascule soudainement dans la terreur la plus brutale.
Film coup de poing ! Quel choc, cest lent, cest beau pendant 1h00. Ensuite, le calme laisse place à lhorreur, tout déraille, ce quon voit bien venir durant la première heure. Quelle violence en si peu de temps, quest ce qui a pu pousser deux jeunes à priori normaux à préparer et commettre de tels actes ? Malgré que ce film soit excellent, et quil soit inspiré des faits de Columbine, il faut bien prendre en compte que tout nest pas vrai, comme leur soit disant homosexualité, mais on dit bien que ce film est seulement inspiré donc, bien faire attention. Sinon cest un Chef duvre.
Inspiré du terrible massacre de Columbine en 1999, Elephant se fonde sur un dispositif délicat et intelligent de boucle temporelle qui offre un suspense coupable (mais jamais malsain) et nous immisce dans le « simple » quotidien de plusieurs lycéens américains du début des années 2000. Ses esquisses aléatoires de personnalités qui se croisent dans ce lycée jamais nommé sont plus fascinantes les unes que les autres et agissent comme une photographie stupéfiante des États-Unis. Gus Van Sant ne juge pas, n’offre pas de réponse, il ne fait que raconter une histoire singulière de l’Amérique, la plus terrifiante, la plus incompréhensible, dans une mise en scène sèche, aérienne et ultra-maîtrisée. (Entre autres) Palme d’Or à Cannes en 2003.
Bon Gus Van Sant avait coché en gros la case art et essai sur le cahier des charges du film, c'est indéniable, mais c'est pas si inaccessible que ça et vraiment bien fait. On a une histoire assez difficile, avec des ados dépersonnalisés, sans histoire, presque sans âme, certains sont sympathiques, d'autres insignifiants (aux yeux des autres), d'autres mal dans leur peau. On ne comprend qu'à la fin que le film retrace l'histoire du massacre de Columbine. Alors le film nous perd un peu, car il ne se passe finalement pas grand chose. Heureusement il a la bonne idée d'être court et on retrouve vraiment l'idée de journée banale. On dépeint le quotidien d'ados, ni plus ni moins, jusqu'à un drame presque improbable tant la journée était normale jusque là. C'est rare dans un film américain de voir un regard réel porté sur l'adolescence, on est loin des teen movie nuls produits à la chaîne. La réalisation est juste incroyable, des plans séquences hallucinants, ce montage alterné qui nous fait nous rendre compte qu'en fait tout se passe dans un laps de temps très court. Je lui reproche juste un manque de subtilité concernant 2 personnages, avec un reportage télé bien cliché notamment... Mais c'est un beau film, qui a très bien compris l’adolescence, l'Amérique et surtout qui n'en fait pas trop.
Par un systématique usage de répétitions, par de pesants efforts à rendre son propos le plus abstrait possible, par d’interminables plans séquences collant au sujet en mouvement, Gus Van Sant est parvenu à séduire un certain nombre de pseudo intellos égarés régnant sur le festival de Cannes et sur la critique parisienne. Mais il n’a pas convaincu les cinéphiles allergiques à un cinéaste poseur qui croit cerner avec un onirisme affecté une jeunesse américaine sur laquelle il ne pose en fait qu’un regard superficiel et confus. Sans autant se la « péter », Larry Clark nous dit bien plus, et bien mieux sur cette jeunesse, dans « bully », et « Ken Park » que dans tous les produits snobinards et soporifiques de ce pas drôle de Gus. Certains « penseurs » de l’Education Nationale ont même recommandé officiellement ce film aux lycées. Pourtant, sur le même thème, le « Bowling For Colombine » de Moore faisait plus pédagogiquement l’affaire en amenant plus intelligemment le débat. Débat que Murali K. Thalluri élève très haut avec son « 2h37 ». Face aux mêmes considérations styllistiques et thématiques, Gus Van Sant s’embourbe lamentablement. Thalluri, lui, malgré son tout jeune âge, sort son épingle du jeu sous des dehors de sobriété, et ce, avec une pertinence, une profondeur, et une poésie bouleversante. Pour s’enconvaincre, deux choses : lire notre critique sur « 2h37 », et surtout aller voir le chef-d’œuvre.