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olcor49
4 abonnés
51 critiques
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2,0
Publiée le 1 août 2011
Je mets 2 étoiles, mais c'est bien difficile d'établir une note moyenne. 1/2 étoile pour la course ( longue ) des 2 enfants dans les ruelles, pour le trajet ( long ) de Shun et de Yu à velo, pour la course ( un peu moins longue ) des 2 ado appelés pour l'accouchement de la mère. Et 5 étoiles pour la fête de Basara, et pour l'accouchement.
Ce film n'est que prétexte pour montrer les fêtes traditionnelles au JAPON. L'histoire est si inexistante que l' Esprit du Spectateur est ailleurs. Un documentaire aurait été beaucoup plus captivant.
Globalement déçu. J'attendais peut-être le film avec trop d'impatience. Je crois avoir saisi les intentions louables de la réalisatrice mais je suis resté assez indifférent, assez extérieur. Je crois que je n'ai pas réussi à oublier mon nombril. Cependant, j'admets que la scène de fête du village m'a littéralement emporté (quoique le discours de l'organisateur m'a laissé circonspet sur l'idéal un peu trop transparent de la réalisatrice), et la scène d'accouchement atteint une osmose, une vérité pudique et bouleversante d'humilité. A voir rien que pour cela.
Vraiment soporifique, quand on voit le début du film on ce dit que sa ne peut pas être sa jusqu'à la fin mais si, il faut s'accrocher pour ne pas dormir, le jeu de la camera fait mal à la tête et que dire du son, ce n'est pas du cinéma les rares points forts sont effacés par le reste.
Shara est un film sur la vie qui continue, qui l'emporte malgré tout. A la course de l'amour vers la mort du début du film répond la course de l'amour vers la vie lorsque la naissance d'un nouveau frère va rééquilibrer la famille. Si la réalisation parfois documentaire et son rythme permettent au réalisme de la vie de s'installer et de mieux nous faire entrer dans l'intimité du foyer, la trop grande place laissée paradoxalement à la suggestion ou aux figures de style amoindrissent la force du récit.
J'avais déjà vu un film de Naomi Kawase, Moe no Suzaku, que j'avais aimé. Shara est assez spécial dans sa réalisation, la caméra est sans cesse en mouvement, comme en vue subjective sans l'être, elle est instable, il n'y a jamais de plan fixe mais presque uniquement des longs plans-séquence de plusieurs minutes. C'est très lent, il ne se passe strictement rien, c'est pas loin d'être un film muet, la musique est inexistante (c'est pas qu'elle est mauvaise, c'est juste qu'il n'y en a pas), mais l'œuvre contient une aura authentique et mystique, et c'est sûrement pour ça que j'ai été si envouté, j'ai eu l'impression d'assister à un documentaire sur le quotidien d'une famille de Nara (ville où la cinéaste à grandie et dont on parcourt à plusieurs reprises les longues et étroites ruelles) qui a perdu un de ses jumeaux. Tout en douceur, on suit l'amitié/l'amour entre Shun (l'autre jumeau) et son amie, la mère proche d'un accouchement, et la préparation de la fête de Basara (gros point fort du film), parmi des personnages ordinaires et de coutumes traditionnelles. Le début en ralenti interminable peut rebuter à voir la suite mais vous louperiez quelque chose d'étonnement beau...
Le plus beau dans ce film parfois inquiétant, c'est la manière de filmer de la réalisatrice. De longues scènes survolées par une caméra ange... comme cette merveilleuse ballade à vélo où l'amie de shun se tient debout derrière lui... c'est beau, c'est poétique et émouvant... bien sûr, on aimerait savoir pourquoi kei a disparu, si brutalement (métaphore de la mort ?)... après, il y a des scènes violentes, une violence sans bruit, dans le plus grand calme ambiant de ces jardins japonais étouffés par la chaleur de l'été... la caméra s'envole pour de bon à la fin... kei peut regagner les cieux ?
Cefilm est un chef d'oeuvre! Il fait appel à tous nos sens! Il réveille en nous des sensations fortes très variées : du profond desespoir initial à la plénitude finale! L'action se passe dans un périmètre restreint et c'est pourtant un voyage sensoriel exceptionnel! Ne le ratez pas car il ne restera pas longtemps en salle, comme tous les films d'art et d'essai, malheureusement!
Incontestablement grâcieux... Un film totalement atypique sur la forme, dénué de toute convention, dans lequel on se laisse progressivement emporter. A la fois riche et émouvant, il vaut surtout le détour pour son rythme discontinu et ses scènes poétiques et suggestives. A voir absolument : la scène montant le défilé dans les rues de la ville lors de la fête de Basara. A écouter impérativement : la magnifique voix de UA.
Un film touchant, émouvant, plein de poésie, qui dès les premières images nous saisi et nous entraîne dans un labyrinthe de rues mais surtout de sentiments. Le thème de la disparition d'un être cher est ici très bien traité et ce sont les silences des personnages qui sont le plus "parlant", qui nous emeuvent le plus. J'adore aussi le plan sequence du début qui nous entraîne dans la course des deux garçons, et la façon dont Naomi Kawaze manie la caméra... bref si j'enumererai tout ce qui m'a plus dans ce film, on en finirai pas!
Sans doute le chef d'oeuvre de l'année. Le réalisateur nous invite à un voyage au cours duquel notre rapport au temps et à l'espace s'en trouve bouleversé. Une lumière froide toute de bleu nous accompagne juqu'à la scène finale.
Le fait que ce film était sélectionné pour le festival de Cannes aurait dû me mettre la puce à l'oreille... Si on n'intellectualise pas Shara, c'est franchement mauvais: des plans interminables d'arbres, fleurs, maisons, etc; des dialogues vides de sens, des scènes si longues qu'en faisant avance rapide je ne ratais rien, pas de fin réelle,... Tout l'intérêt de l'histoire est de savoir ce qu'est devenu le frère disparu, le film tourne "poétiquement" autour du pot. Résultat, 101 minutes de perdues et un film pas flatteur pour la production asiatique qui vaut plus que ça